Au bout du suspense, Courtois porte Genk vers le titre

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Le 17 mai 2011, le Racing Genk décrochait le troisième titre de champion de son histoire. Lors du dernier match de play-offs face aux Rouches, les Limbourgeois ont pu compter sur leur jeune gardien, véritable artisan de leur succès: Thibaut Courtois.

De Pickx

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Le KRC Genk entame la saison 2010-2011 avec hargne. Les Limbourgeois n’ont rien remporté l’année précédente et leur dernier trophée remonte à 2009, lorsqu’ils s’étaient arrogés la Coupe de Belgique. 

Le début de saison est prometteur. L’attaque de Genk s’appuie sur un duo de choc composé de Jelle Vossen et Marvin Ogunjimi. Après neuf journées, le premier compte déjà 13 buts au compteur. Le Belge continuera sur sa lancée et marquera notamment cinq doublés sur la saison. À la trêve, Genk est deuxième, six points derrière Anderlecht, champion en titre.

Le Standard domine les play-offs

Lors de la deuxième partie de saison, Genk fait la poursuite et reste sur les talons des Mauve et Blanc, sans pourtant parvenir à leur prendre la première place. Après la phase régulière, le Racing pointe à deux petites longueurs du RSCA, un écart ramené à un point à l’entame des play-offs.

Il n’aura cependant fallu qu’une journée aux Limbourgeois pour prendre la tête, puisque Anderlecht perd contre le Standard en ouverture. Les Rouches réalisent ensuite un parcours exceptionnel: 7 victoires et 2 nuls en 9 confrontations. Ces résultats permettent aux Liégeois de remonter à la deuxième place. Après l’avant-dernière journée, ils ne comptent qu'un demi-point de retard sur Genk, toujours en tête. 

Kennedy libère Genk

Invaincu dans ces play-offs, le Standard se rend à Genk en pleine confiance. Mais seule une victoire sera synonyme de sacre. Les ardeurs des Liégeois sont vite douchées par la grave blessure de Mehdi Carcela. Mais ils prennent tout de même l’avantage juste avant la pause, grâce à Eliaquim Mangala

En seconde période, les troupes de Dominique D’Onofrio poussent pour faire le break. Mais elles se heurtent à un mur nommé Thibaut Courtois. Le jeune gardien est éblouissant, mais le Standard est toujours virtuellement champion. Dans le dernier quart d’heure, Franky Vercauteren fait monter une recrue hivernale, l’attaquant Kennedy. Le coach limbourgeois avait vu juste: une minute après sa montée au jeu, le Nigérian trouve le chemin des filets et le stade exulte. C’est 1-1 et, si le score reste inchangé, Genk sera sacré.

Là encore, le Racing peut compter sur son gardien. Courtois se jette et s’étend de tout son long pour déjouer les tentatives adverses. Les Standardmen sont écoeurés. Au coup de sifflet final, les Limbourgeois laissent éclater leur joie. Au bout du suspense, ils remportent leur troisième titre national. Dans les jours qui suivent, les exploits du jeune gardien belge parviendront aux oreilles des dirigeants d’un certain club londonien. Mais en attendant, Thibaut Courtois peut fêter, à 19 ans, son premier grand titre.

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