La moitié de la Proximus League a mis ses joueurs au chômage technique

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Quelques équipes Proximus League avaient déjà la vie dure avant la crise du coronavirus. L'absence de revenus et les incertitudes qui planent sur l'avenir immédiat ont obligé certains clubs à recourir au chômage technique.

De Tagtik

Publié le 06.04.20

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C'est ainsi que, ces dernières semaines, le Sporting Lokeren, Roulers, Lommel et l'Excelsior Virton ont inscrit les joueurs de leur noyau A au chômage technique. Et ce n'est sans doute pas un hasard si ce sont là les quatre équipes qui n'ont pas encore reçu d'avis positif quant à leur dossier de licence.

Via le système de chômage technique, les joueurs perçoivent encore 70 % de leur salaire, lequel est plafonné à 2.353 euros. Concrètement, cela fait donc pour chaque joueur 1.647 euros par mois. A la fin du mois passé, la Pro League avait déconseillé la mise au chômage technique des joueurs, considérant que cela aurait été un mauvais signal pour le monde politique. Mais pour les petits clubs, cela semble être une des seules issues possibles.

Compréhension

"En temps de crise, tout le monde tente de survivre", reconnaît Egbert Lachaert (Open VLD, qui est à l'origine de la proposition de loi visant à revoir le regime de faveur des clubs pro auprès de la sécurité sociale) dans Het Laatste Nieuws. "Le système de chômage technique existe, tout le monde est libre de l'utiliser. Je sais évidemment qu'il n'y a pas beaucoup de gros salaires qui jouent dans les petits clubs." M. Lachaert précise qu'il ne s'attend pas à ce que les grands clubs fassent de même.