Kirk Douglas rêvait d'être joueur de tennis pro

Cinéma | Acteur majeur des années 50 et 60, Kirk Douglas aurait pu connaître une tout autre carrière. Le Californien, décédé le 5 février dernier, avait en effet un amour tout particulier pour la petite balle jaune.

De Pickx

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Imaginez Kirk Douglas soulever les bras à Roland Garros ou chez lui à l'US Open. L'idée semble irréelle mais l'une des plus grandes stars masculines du cinéma américain de tous les temps aurait très bien pu troquer les plateaux de tournage pour les terrains de tennis.

Un corps d'athlète

Adepte de la salle de sport, Kirk Douglas a, à plusieurs reprises, incarné des sportifs sur grand écran. Son personnage de boxeur désabusé dans "Le Champion" en 1949 lui avait, notamment, valu une nomination à l'Oscar du meilleur acteur.

Sa faculté à exceller dans tous les genres, que ce soit la comédie, l'aventure ou encore les films de guerre, montre qu'il possédait une faculté d'adaptation hors du commun. Rien ne nous dit qu'il n'aurait pas pu en faire de même sur les surfaces dites "dures", sur le gazon ou encore sur terre battue.

Sa longévité et surtout son hygiène de vie, qui lui a permis de vivre jusque 103 ans, aurait également pu lui permettre de performer sur le long terme et de rivaliser au niveau palmarès avec les plus grands.

Une finale de Masters marquée de son empreinte

Si tout cela relève de la fiction, il reste vrai que Kirk Douglas fut un véritable passionné de tennis. Il n'était, en effet, pas rare de le croiser dans les allées de Roland Garros ou de l'US Open. Il avait également fait l'acquisition d'une maison à Palm Springs, non loin des courts de l'Open d'Indian Wells.

L'anecdote la plus mémorable le liant à ce sport remonte à la finale du Masters de 1976. Celle-ci opposait alors Wojtek Fibak à Manuel Orantes. Le Polonais Fibak ne laissait aucune chance à son adversaire du jour et partait tout droit vers la victoire lorsqu'il menait 7-5, 2-6, 6-0, 4-0.

C'est le moment choisi par les organisateurs, lors d'un changement de côté, pour interviewer Kirk Douglas qui se situait en tribune. L'acteur américain déclare alors que Fibak va l'emporter mais qu'Orantes est un magicien, qu'il l'adore et quel que soit le résultat, il ne serait pas perdant. La suite? Fibak se crispe, Orantes se lâche et parvient miraculeusement à faire son retard pour l'emporter 6-1 au cinquième set. Un scénario digne d'un film de ... Kirk Douglas.

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