Tout ce qu'il faut savoir pour suivre le « NBA All Star Weekend »

Sports | Chaque année, la grand-messe du basketball américain réunit, le temps d'un week-end, les meilleurs joueurs des Conférences Est et Ouest de la NBA. La 69e édition de ce raout haut en couleurs aura lieu cette année au United Center de Chicago du 14 au 16 février. Comme il se doit, le point d'orgue du week-end sera l'incontournable « All Star Game » qui opposera, comme l'an dernier, la Team LeBron à la Team Giannis. Aperçu des festivités.

De MF

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Un brin d'histoire

Le « NBA All Star Weekend » souffle cette année ses 69 bougies. Le premier « All Star Game » de l'histoire a eu lieu le 2 mars 1951 à Boston. Les quelque 11 000 spectateurs présents dans les gradins du Boston Garden assistèrent à la victoire de l'Est sur l'Ouest par 111 à 94. Les premières années, seul le « All-Star Game » eut droit de cité. Au fil du temps, les organisateurs ajoutèrent un certain nombre d'événements, afin de créer ce qui allait devenir le « NBA All Star Weekend ». Parmi ces événements, citons, notamment, le « Legends Classic » ou « Old-Timers Game », le « H-O-R-S-E Competition », le « Slam Dunk Contest » et le « Three-Point Contest ».

Comment ça marche ?

Le « NBA All Star Weekend » est une compétition se déroulant sur trois jours, juste après la « trade deadline », qui marque officiellement la fin de la période des transferts en NBA. Cette année, l'événement aura lieu du 14 au 16 février et sera, comme d'habitude, précédé et suivi d'une période sans matchs, intitulée « All Star Break ».

Le programme des festivités s'établit comme suit : le vendredi 14 février se dérouleront le « Celebrity Game », le « Rising Stars Challenge », ainsi que la « G League Dream Factory Friday Night ». L'affiche du samedi 15 est tout aussi alléchante : « Slam Dunk Contest », « Three-Point Contest », « Skills Challenge » et « G League All Star Game » (un match exhibition organisé par la G League, une ligue mineure de la NBA). Quant au bouquet final, il aura lieu le dimanche 16 février avec le « NBA All Star Game », véritable climax du week-end.

Le « Rising Stars Challenge »

Comme son nom l'indique, le « Rising Stars Challenge » oppose les étoiles en devenir dont certaines, à l'instar de Luka Doncic, Trae Young, Zion Williamson et Ja Morant, ont déjà largement fait leurs preuves. Contrairement à l'« All Star Game », qui voit s'affronter les meilleurs joueurs des Conférences Est et Ouest, le « Rising Stars Challenge » est réservé aux meilleurs « rookies » (première année en NBA) et « sophomores » (deuxième année en NBA), répartis en deux équipes : Team USA et Team World.

Par le passé, la NBA expérimenta d'autres formats, notamment des confrontations entre les « rookies » de la Conférence Est et ceux de la Conférence Ouest, les joueurs étant désignés arbitrairement. De 1994 à 1998, l'événement fut intitulé « Rookie Challenge » et était composé exclusivement de joueurs de première année. Le format actuel a été mis en œuvre en 2015.

Le « Celebrity Game »

Le « Celebrity Game », dont la première édition eut lieu en 2003, se dispute également le vendredi. Il s'agit d'une compétition réunissant des anciennes stars de la NBA, des joueuses de WNBA, des membres du show-business (acteurs, actrices, musiciens...), ainsi que des athlètes issus d'autres disciplines que le basket.

Le « Celebrity Game » est un événement bon enfant donnant souvent lieu à des situations cocasses (tirs loupés, règlement contourné, etc.). Le score final n'est jamais aussi élevé que celui d'une rencontre officielle. À ce jour, aucune équipe n'a jamais atteint la barre des cent points.

Le « Skills Challenge »

Le deuxième jour du week-end des Étoiles, le « Skills Challenge » ouvre le bal des compétitions individuelles. Il s'agit d'un concours chronométré mêlant rapidité, adresse et précision et destiné à tester les qualités techniques des participants. Au nombre de huit, ces derniers doivent boucler un parcours parsemé d'obstacles.

Au programme : dribbles, passes et tirs à trois points. Les huit joueurs s'affrontent en un contre un. Le vainqueur se qualifie pour le tour suivant, les deux meilleurs disputant la finale. Est déclaré vainqueur celui qui accomplit le parcours le plus rapidement possible, ponctué d'un panier à trois points.

Le « Three-Point Contest »

L'un des événements les plus prisés de la deuxième journée est le fameux concours de tirs à trois points, opposant les meilleurs artificiers de la Ligue. Les participants, au nombre de huit, disposent désormais de septante secondes pour inscrire le plus grand nombre de points possible. Les trois joueurs ayant obtenu le score le plus élevé sont qualifiés pour la finale.Cinq « racks », contenant chacun cinq ballons, sont répartis autour de l'arc-de-cercle à trois points. Deux « racks » sont situés à nonante degrés par rapport à l'anneau, deux à quarante-cinq degrés par rapport à l'anneau et un perpendiculairement à l'anneau.

Sur les cinq ballons, quatre valent un point et le cinquième (le « money ball ») compte pour deux points. Depuis 2013, un joueur a la possibilité de choisir un rack composé uniquement de « money balls ». Dans ce format, le score maximum possible est donc de trente-quatre points.Cette année, les instances de la NBA ont décidé d'innover et d'ajouter deux tirs supplémentaires à neuf mètres, valant chacun trois points. Le nombre de tentatives dont dispose chaque compétiteur passe donc de vingt-cinq (cinq « racks » de cinq ballons) à vingt-sept, le score maximal possible étant désormais de quarante points (contre trente-quatre précédemment).Avec un total de vingt-huit, le record du plus grand nombre de points est détenu, depuis 2018, par Devin Booker, l'arrière des Phoenix Suns.

Le « Slam Dunk Contest »

Il s'agit probablement du concours le plus apprécié du week-end. Le « dunk » (ou smash) est une action de jeu consistant à propulser le ballon dans l'arceau de manière spectaculaire, à une ou à deux mains.Chacun des quatre compétiteurs dispose de trois tentatives pour réaliser un « dunk » de son cru. S'il échoue à chacun de ses trois essais, il peut néanmoins récolter des points en fonction du degré de difficulté de la figure proposée. Chaque essai est noté de 6 à 10 par cinq juges. Cette évaluation est faite en fonction de l'efficacité, de l'originalité et du côté spectaculaire. Les deux joueurs ayant obtenu le plus grand nombre de points disputent la finale. Le nombre de « dunks » est pratiquement infini, chaque joueur pouvant faire preuve de créativité et réaliser des variantes de « dunks » existants. Parmi les figures les plus populaires, citons le « windmill », le « tomahawk », le « double clutch » ou encore le « free throw line ».

Le « Slam Dunk Contest » est souvent l'occasion pour les joueurs de rendre hommage à leurs idoles en les imitant. Tel fut, par exemple, le cas de Larry Nance Jr qui, en 2018, arbora le maillot de son père. Ou encore de Dwight Howard, affublé du surnom de super-héros depuis un « dunk » mémorable réalisé avec la cape de Superman lors du All-Star Game 2008. L'une des éditions les plus palpitantes de l'histoire est sans conteste celle de 2016. Zach LaVine et Aaron Gordon se livrèrent un duel incroyable qui nécessita deux prolongations pour permettre à LaVine de conserver son titre.

Les forces en présence

Dimanche a lieu la rencontre que tous les fans attendent : le « All Star Game ». Il s'agit d'un match de gala réunissant les douze meilleurs joueurs de la Conférence Est et leurs homologues de la Conférence Ouest.La liste des « starters » (titulaires) est établie sur base d'un vote des fans (50 %), des médias (25 %) et des joueurs (25 %). Les deux joueurs ayant récolté le plus de voix sont nommés capitaines. Il s'agit de LeBron James (Conférence Ouest) et de Giannis Antetokounmpo (Conférence Est). Les sept remplaçants de chaque Conférence sont désignés par les entraîneurs-chefs de la NBA. Enfin, la composition définitive des deux équipes a eu lieu lors de la « draft » du 6 février. Comme le veut désormais la tradition, les deux capitaines ont, à tour de rôle, sélectionné des joueurs parmi les titulaires, puis parmi les remplaçants, sans tenir compte de leur appartenance à telle ou telle Conférence (les joueurs des deux Conférences sont donc mélangés).Voici la composition des deux équipes qui disputeront le « All Star Game » :

Team LeBron : Titulaires : LeBron James (capitaine), James Harden, Luka Doncic, Kawhi Leonard et Anthony Davis.Remplaçants : Damian Lillard, Donovan Mitchell, Nikola Jokic, Rudy Gobert, Brandon Ingram, Russell Westbrook, Chris Paul.

Team Giannis : Titulaires : Giannis Antetokounmpo (capitaine), Pascal Siakam, Trae Young, Kemba Walker et Joel Embiid.Remplaçants : Jimmy Butler, Kyle Lowry, Ben Simmons, Khris Middleton, Jayson Tatum, Bam Adebayo, Domantas Sabonis.

Plusieurs joueurs participent pour la première fois à l'événement. Il s'agit de Luka Doncic, Trae Young, Pascal Siakam, Bam Adebayo, Jayson Tatum, Domantas Sabonis, Donovan Mitchell, Brandon Ingram et Rudy Gobert. Le joueur qui compte le plus grand nombre de sélections est LeBron James : il disputera dimanche son seizième « All Star Game ».

In memoriam

Le « All Star Game » sera l'occasion d'honorer la mémoire du légendaire Kobe Bryant, de sa fille Gianna et des sept autres personnes décédées dans un tragique accident d'hélicoptère le 26 janvier dernier. Tout d'abord, les joueurs de la Team Giannis porteront le numéro 24 cher au « Black Mamba », tandis que la Team LeBron arborera le 2, le numéro fétiche de l'adolescente de 13 ans lorsqu'elle arpentait les parquets. Tous les maillots seront par ailleurs customisés avec neuf étoiles afin d'honorer la mémoire des neuf victimes du crash.Toutefois, l'hommage à Kobe Bryant ne s'arrêtera pas là. La NBA a en effet annoncé la mise en place d'un nouveau format pour rendre hommage à celui qui disputa le « All Star Game » à 18 reprises. Concrètement, chacun des trois premiers quart-temps constituera un match en soi.

Au terme des 12 minutes de jeu, l'équipe victorieuse remportera 100 000 dollars qu'elle reversera à une association caritative de son choix. Les scores seront réinitialisés à 0-0 au début des 2e et 3e quart-temps avec le même enjeu, avant d'être tous additionnés au moment d'entamer le quatrième quart-temps. Lors du dernier quart-temps, l'objectif sera d'inscrire 24 points de plus que le plus haut total des points cumulés (24 faisant référence au numéro de maillot porté par Kobe Bryant au cours de la seconde partie de sa carrière avec les Lakers).Rien de tel qu'un exemple pour illustrer ce qui précède. Si la Team LeBron remporte le premier quart-temps 36-30, perd le deuxième 28-35 et gagne le troisième 41-32, elle aura glané 200 000 dollars pour l'association de son choix (contre 100 000 dollars pour la Team LeBron). Le quatrième quart-temps débutera donc sur le score de 105-97 en faveur de la Team LeBron. La première équipe à atteindre 129 points (105+24) sera déclarée vainqueur et empochera un bonus supplémentaire de 200 000 dollars, à reverser à une œuvre de bienfaisance.

L'importance des médias

Pas de « All Star Weekend » sans couverture médiatique. Aux États-Unis, comme dans le reste du monde, l'événement est en effet suivi par des millions de téléspectateurs. En Belgique, le week-end des Étoiles sera retransmis sur Eleven Sports 2.

Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 février, à 3 heures précises, vous pourrez assister en direct au « Rising Star Challenge », lequel sera rediffusé le samedi à 17h40. Les « Saturday Night Contests » comprenant le « Skills Challenge », le « Dunk Contest », ainsi que le « Three-Point Contest » seront retransmis dans la nuit de samedi à dimanche entre 2h et 4h30 (replay dimanche à 17h 30). Point d'orgue du week-end, le « NBA All Star Game » sera diffusé lundi matin entre 2 et 4h30 (rediffusion lundi soir à partir de 19h50).

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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