Kurt Vile & The Violators : un agréable son fuzz rock à savourer avec une bonne bière

Rock Werchter | Kurt Vile. Il défraye la chronique depuis très longtemps déjà. En tant que cofondateur de The War on Drugs (ne manquez pas d’écouter ce premier album inégalable intitulé « Lost in the dream »), il avait déjà réussi à se positionner sur le devant de la scène, mais après le premier disque, il a tout plaqué. Déjà. Next.

De MF

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Aujourd’hui, 10 ans plus tard, Kurt Vile compte pas moins de huit albums à son actif. Parmi eux, c’est surtout « Wakin on a Pretty Daze » qui lui a permis de percer. Le chanteur est connu pour son fuzz rock agréable et nonchalant dans lequel il glisse des notes de rock des années 70.

Et The Violators alors ? Il s’agit de son groupe de scène. Et s’agissant de ce magnifique fuzz rock : un concert de Vile ressemble beaucoup à une session de jam, mais n’est-ce pas là l’essence même de la musique ? Faire de la musique, ce n’est pas débobiner des chansons, mais créer une vibe et Vile et ses acolytes sont passés maîtres en la matière. Sur ce plan, Kurt Vile suit un peu les traces de ses grandes sources d’inspiration : Bob Dylan, Neil Young et Tom Petty. Dans un entretien accordé à The Daily Indie, il a d’ailleurs déclaré à ce sujet : « Pour moi, c’est un immense compliment d’être souvent comparé à eux. En ce qui me concerne, cette comparaison n’a pas encore totalement lieu d’être. Je dois encore progresser pour atteindre leur niveau. Donc, à l’heure actuelle, je ne ménage pas mes efforts, loin de là… et plus tard, je serai sans aucun doute une légende ! »

Un groupe exceptionnel, car...

8 albums!
Malgré son allure et sa manière d’être quelque peu nonchalante, Kurt Vile est loin de perdre son temps. Depuis son arrivée sur la scène musicale, il a sorti pas moins de huit albums. Certains ont rencontré davantage de succès que d’autres, mais le cinquième, intitulé « Wakin on a pretty daze », a fait forte impression. Peut-être parce que pour celui-là, il a collaboré avec son ancien comparse Adam Granduciel (The War on Drugs) ? Maybe, baby. Hazel Sheffiel (NME) a écrit à ce sujet : « The album is bookended by two monster tracks that each hover around the 10-minute mark. Neither track loses direction. » Son dernier album, « Bottle it in », est sorti à la fin de l’année dernière.

Courtney Barnett
L’année passée, elle a encore eu la chance de participer au fantastique festival Sonic City, mais elle n’y a pas invité Vile. C’était inutile évidemment. Vile & Barnett ont fait une jam session, ont décidé d’enregistrer un album et sont partis en tournée. La vie peut être parfois si simple. Avec « Continental Breakfast », ils ont sorti l’album idéal pour un été indien.

Bottle it in
Le dernier album de Kurt Vile a, lui aussi, rencontré un immense succès. S’il avait dû passer un examen, il aurait manqué la grande distinction de peu. Des passages marquants ? Kim Gordon (qui fut jadis la tendre moitié de Thurston Moore), CassMcComs (Supergrass) et Stella Mozgawa de Warpaint. La meilleure chanson ? « Bassackwards » et dix minutes de psychotrip hypnotisant. Trois bonnes raisons d’aimer Kurt Vile & The Violators! 

The War on Drugs
Oui, difficile de passer à côté, mais nous voulons malgré tout reparler de ce disque. Non, Vile n’y a aucun intérêt, mais bon, dans cet album, sa collaboration avec le tout aussi talentueux Adam Granduciel donne un résultat incroyable. Disons qu’il s’agit simplement d’une invitation à réitérer l’expérience.  



Wakin
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Vile
Interview de Kurt Vile. Une interview sensée, surtout parce qu’il paraît vraiment en décalage alors qu’il ne l’est pas du tout.



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