Dix groupes à tenir à l’œil en 2019 !

Musique | Où se trouvent ces nouveaux groupes, prêts à révolutionner la scène musicale ? Un peu partout, dirait-on, du Japon à la Belgique, en passant par les États-Unis. La scène musicale est très, très dense et il peut arriver que l’on ne distingue pas bien les talents. Nous nous sommes plongés à corps perdu dans l’univers du web et avons découvert quelques étoiles, prêtes à briller en 2019. Suivez le guide.

De MF

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Tamino

Et si on commençait par notre pays ? Pourquoi pas ? Un peu de fausse modestie ne fait pas de tort. Ta-mi-no. Voici deux ans que nous scandons son nom à pleins poumons, depuis sa victoire à l’émission de StuBru « De Nieuwe Lichting ». Auparavant, il avait fait partie du groupe « Het Zesde Metaal » qui lui avait offert une place sur le podium pour une session sur Radio 1. Mais pour Tamino, de son vrai nom Amir Moharam Fouad, les choses sérieuses ne commencent réellement qu’après son passage sur StuBru, où il fut adulé par des dizaines de (jeunes) fans. Le nouveau Jeff Buckley était né. Hold your horses. Personne n’est capable de suivre les traces de Buckley et Tamino n’en a d’ailleurs pas envie. Son rêve ? Faire des chansons qui durent, comme « Habibi », qui lui a permis d’inscrire son nom dans les annales de l’histoire de la pop belge. 2018 fut une excellente année pour Tamino. Que lui réserve 2019 ? Beaucoup plus de choses encore ! Cet automne, Tamino a sorti son premier album intitulé « Amir ». L’avenir semble lui tendre les bras avec impatience.    

Khruangbin

Non, il ne s’agit pas du nom d’un temple au Cambodge, mais bien d’un groupe à suivre avec la plus grande attention. Originaire de Houston, au Texas, ce trio collectionne les influences : essentiellement thaïes sur son premier album, espagnoles pour le deuxième et Moyen-Orient pour le troisième. Lors de la dernière saison des festivals, Kruanghbin s’est distingué grâce à son mellow funk psychédélique. Ne manquez surtout pas de regarder en ligne leur passage lors du festival « Best Kept Secret », un voyage particulièrement agréable avec ça et là de jolis clins d’œil au gangsta rap. Speer et Lee (guitare et basse) jouaient déjà ensemble dans les groupes Bonobo et Yppah, mais semblent aujourd’hui avoir trouvé la voie du succès en compagnie de DJ Johnson, le flegmatique gardien du temps. Caractéristique. Le hairdo. 

Miya Folick

À moitié japonaise, à moitié russe, née à Santa Fe, en Californie, et élevée comme une bouddhiste… Le destin a dû penser qu’il y avait matière à faire une carrière de musicien ! C’est alors qu’est arrivé du nirvana un messager qui a aussitôt donné à Miya son talent de musicienne. Et ce messager particulier n’a pas perdu son temps… Folick a en effet sorti en octobre son premier album intitulé « Premonitions » avant de partir en tournée aux États-Unis et en Europe avec Pale Waves et Sunflower Bean. Elle accumule les succès dans la pop contemporaine et parvient à se faire une place, telle une « angry young woman » dans cet univers hostile. Un soupçon de Throwing Muses, une pointe de The Breeders, un peu de Fleetwood Mac... vous obtenez ainsi Miya Folick. 

Let’s Eat Grandma

Ce groupe a assuré la première partie de CHVRCHES et il s’en est très bien tiré d’après les initiés. Let’s Eat Grandma (ou pas), c’est un groupe brillant composé de Rosa Walton et Jenny Hollingworth qui a déjà deux albums au compteur. Ces deux jeunes filles n’ont que 19 ans et un magnifique avenir devant elles. Leur premier album, intitulé « I, Gemini », sorti en 2016, a connu un succès fulgurant et a été plébiscité par NME, Pitchfork et The Guardian. Le groupe a sorti cette année son deuxième album (« I’m All Ears ») dont le chouette single « Hot Pink » a reçu un accueil plutôt favorable.

Chai

Nagoya au Japon. Chai, ce sont quatre filles qui débordent d’envie de vivre une expérience musicale. Elles ont d’ailleurs commencé dès 2013 avec une musique très légère. Elles ont évolué depuis lors et ont commencé à créer un son qui leur est propre. Le résultat ? Un EP, « Hottaraka Series », dont le single « Gyaranboo » a été repris par Spotify, et un deuxième EP « Homegrow Series » (2017) qui fait un peu penser à Deerhoof (surtout au niveau du chant) avec un soupçon de J-Pop. Leur premier album complet, « Pink », est sorti en octobre 2017. Un nouveau groupe de filles captivant !  

Kelly Moran

Nous avions déjà le classique contemporain de Nils Frahm et consorts. Aujourd’hui, voici Kelly Moran, une pianiste new-yorkaise qui offre un tout nouveau visage à cet instrument. Des sons qui rayonnent, très élégants, novateurs... Ce ne sont là que quelques-uns des termes que les médias utilisent pour qualifier le travail de Kelly Moran. Un subtil mélange de classique et de jazz occidentaux et de musique d’ambiance orientale, le tout, semble-t-il, avec une facilité déconcertante et le regard résolument tourné vers l’avenir. « I kind of just accepted that no one would really care about my work because I was such a weirdo, » a-t-elle déclaré un jour. Pas du tout ! Avec trois albums à son actif, elle est désormais prête à conquérir le monde.

Blu Samu

Salomé Dos Santos (Blu Samu) est une rappeuse, chanteuse et compositrice belgo-portugaise qui a grandi à Anvers et qui occupe aujourd’hui la scène bruxelloise. Collée à ses amis de cité de Le 77, elle fait le tour du pays avec Zwangere Guy. Le « blue » dans son nom fait référence à la mélancolie, « samu » à sa fascination pour les samouraïs. Elle a décidé d’abréger le dernier mot afin que son nom ne se transforme pas en « samouraï bleu ». En 2015, elle sort son EP « BLUE » et travaille ensuite d’arrache-pied. Elle conquiert les âmes qui aiment les tempos rapides grâce à son association intuitive de hip-hop et de soul. Elle a foulé la scène de Couleur Café avec Niveau 4, celle de Dour avec Le 77 et Zwangere Guy. En 2017, elle sort « I run », suivi de « Sadu Blu » en 2018. Notre pronostic : elle ira loin, très loin.  

JOHN

Lorsque vous formez un groupe avec un homme qui, comme vous, s’appelle John, inutile de passer des heures à chercher un nom : optez tout simplement pour JOHN (TIMESTWO). Ils ont l’air de vouloir abattre un mur de leurs poings. Particulièrement durs, prêts à rétorquer, ils n’ont pas peur de donner à leur public un bon coup sur la tête, ce qu’ils font en live. Ils ont laissé les gamins de Royal Blood complètement hagards. Punk, noise, rock... sur les traces d’IDLES, Metz, Pulled Apart By Horses... Leur premier album « God Speed is the National Limit » est un incontournable. Bientôt, ce groupe fera un tabac dans le monde entier.

Marc Rebillet

Ce Marc « Loop Daddy » Rebillet est un véritable phénomène sur Internet. Il s’est déjà produit en ligne sous l’image d’un groupe de chambre d’une personne avec ses chansons à l’improviste, dans lesquelles il utilise abondamment une Loop Station. Rebillet ressemble un peu à un fana qui va à la gym et qui a troqué sa formation en piano (il était un enfant prodige) contre une musique « je fais ce dont j’ai envie », le tout arrosé d’une bonne dose de TDA/H. « Vais-je écrire une chanson ? » Oui ! Choisissez un thème et Rebillet se lance. Avec beaucoup d’humour, de second degré et des beats qui bougent. Il s’inspire de Reggie Watts. Une grande star en devenir !

Viagra Boys

Viagra Boys. Finalement, encore un groupe qui ne se laisse pas mener à la baguette par la sagesse dominante. Ils sont sept sur le podium, avec deux batteurs dans leurs rangs, des claviers, une basse vrombissante (tout à fait The Fall), un saxophone et un chanteur prolixe en obscénités à la voix rauque qui a plus de tatouages que des voyous guatémaltèques. Ils jouent actuellement dans toute l’Europe, dans de petits clubs et accumulent ainsi des kilomètres au compteur. Le nom Viagra Boys ? Il convient à merveille. Solides comme un rock, costauds comme un verre de rhum au petit-déjeuner et résistants comme l’acier. Ils l’appellent eux-mêmes le « street blues ». À ne manquer sous aucun prétexte.



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