11 joueurs belges dans des championnats improbables

Sports | 11 joueurs, dont certains bien connus du grand public, qui évoluent actuellement dans des championnats étrangers improbables ou situés dans des contrées lointaines.

De Pickx

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Le football professionnel ne se limite pas qu’aux strasses et paillettes des grands championnats européens. C’est aussi un chemin parsemé d’embûches où la chance, la malchance, les choix, la pression, un agent ou l’entourage peuvent décider de la tournure d’une carrière. Voici 11 joueurs belges, dont certains bien connus du grand public, qui évoluent actuellement dans des championnats étrangers improbables ou situés dans des contrées lointaines.

Andrea Fileccia : fan de Mertens passé du Tivoli aux stades de la Coupe du Monde 2010

La carrière d'Andrea Fileccia a débuté à l’Excelsior Rotterdam, en Eredivisie aux Pays-Bas. Après deux saisons à rester muet face au but, Andrea revient vers ses origines et débarque à La Louvière-Centre en division 3 où il plante dix roses en deux saisons. Il se fait alors repérer par un coach belge qui va changer sa vie : « Je suis arrivé en Afrique du Sud grâce à Tom Sain Fiet qui m’avait suivi durant mon bref parcours de deux saisons chez Les Loups. Il avait demandé mon numéro après un match et me voulait absolument dans sa prochaine équipe, les Free State Stars. », nous confirme-t-il.
C’est lors de sa deuxième saison, dans la ville africaine de Bethlehem, qu’il explose et inscrit 6 buts en 11 rencontres. Tout était alors réuni pour que la carrière d’Andrea décolle enfin au haut niveau, mais un tacle crapuleux qui lui cause une grave blessure au genou vient tout gacher. Bien décidé à s’imposer en D1 sud-africaine, Fileccia s’accroche, fait une grande partie de sa rééducation en Belgique et obtient un départ intéressant pour Maritzburg. Un transfert à nouveau lié à la volonté d’un coach et qui fait la Une de la presse nationale « Cette saison, ils ont investi beaucoup d’argent afin de former une équipe visant le top 8. Je suis passé à une équipe plus ambitieuse avec un coach qui me voulait absolument. Après une longue blessure il était important pour moi de me retrouver dans une équipe qui croit en moi et qui a confiance en mes capacités ».
 
Après 7 mois de revalidation et un retour à la compétition tant attendu, le sort s’acharne pourtant et après seulement deux matchs, Filleccia est à nouveau sur la touche « J’ai participé aux deux premiers matchs de la saison, mais j’ai contracté une déchirure à la cuisse. Je récupère donc de cette blessure pour l’instant et j’ai hâte d’être de retour sur le terrain ! »
 
Souvent relégué derrière le rugby ou le cricket au niveau international, le football monte en Afrique du Sud, comme nous assure Andrea « Le football est de plus en plus important. Depuis la Coupe du Monde en 2010, il devient de plus en plus populaire. L’ambiance dans les stades est assez différente par rapport à l’Europe. Les gens viennent au stade et participent à l’ambiance, mais il n’y a pas d’ultras. C’est assez plaisant de ne voir aucune violence dans les stades et des supporters d’équipes qui s’opposent regarder le match ensemble, ce qui n’est pas nécessairement le cas chez nous. J’ai vécu le Soweto Derby, Kaizer Chiefs contre Orlando Pirates, le jour de mon anniversaire en 2014 et il y’a avait 100.000 personnes ! C’était fou de vivre cette expérience dans le stade de la finale de la Coupe du Monde. Le stade était plein à craquer et l’ambiance était super. »
 
Le seul joueur belge encore en activité en Afrique du Sud nous confie enfin son rêve ultime, teinté de vert-blanc-rouge : « J'ai grandi avec la culture et la mentalité italienne. Le rêve ultime serait de jouer pour l’équipe d’où ma famille est originaire, Naples. Je n’ai jamais rencontré Mertens, mais j’aimerais vraiment pouvoir le faire un jour ! Il a une excellente réputation et le peuple napolitain l’apprécie. Il roule en Vespa dans la ville ! L’an dernier, il n’a pas joué beaucoup, mais il représente l’âme de l’équipe avec Hamsik à présent. »

Alexandre Da Silva : ex-coéquipier de Defour et Witsel présent dans la tribune estonienne face aux Diables Rouges

Ce nom vous dit peut-être quelque chose… Et ce n’est pas anodin. Lors de la saison 2008-2009, Alexandre et son frère Alan débarquent au Standard de Liège en provenance du Club de Bruges où ils côtoient des joueurs comme Defour, Benteke ou encore Witsel, mais sans vraiment recevoir leur chance.

Lors de l’été suivant, les deux frangins prennent la route de l’AFC Tubize en division 2. Après trois saisons dans l'équipe brabançonne et de nombreux matchs comme titulaire, Alexandre passe par plusieurs clubs de divisions inférieurs (Oudenaarde, Turnhout et Cappellen) avant de rejoindre… L’Estonie, sous les couleurs de Nomme Kalju, club de la capitale Tallinn et qui vient de terminer troisième du championnat. « C’est via mon agent que je suis arrivé dans ce pays. », confiait-t-il il y a quelques semaines à la Dernière Heure/Les Sports. « Il y a d’autres clubs belges qui étaient intéressés, mais je voulais changer d’air. Avec le football, il y a des possibilités d’aller partout dans le monde. Cela m’intéressait de me tester dans un autre pays. J’ai donc relevé ce défi. J’y ai découvert une autre culture, une autre mentalité. Le foot, c’est mon boulot. Donc où que ce soit dans le monde, il faut se donner à fond ».

Pour l’anecdote, le défenseur central de 29 ans était dans la tribune estonienne lors de la victoire écrasante des Diables Rouges il y a quelques jours (8-1) : « J’ai eu une place via mon coéquipier Ats Purje. Je souhaitais aller supporter mes amis estoniens en équipe nationale. Mais rassurez-vous : je vais supporter la Belgique... », confiait-il à la DH.

Kevin Oris : star coréenne maltraitée sur les terrains asiatiques

Vous vous souvenez peut-être de cet attaquant belge qui a fait les beaux jours de Mons, mais surtout de l’Antwerp (38 buts en 79 matchs). En 2012, il décroche un transfert surprenant - après de longues négociations et garanties - vers le club de Daejeon Citizen, en D1 sud-coréenne. Il s’acclimate pourtant rapidement et claque pas moins de 16 buts en 37 matchs. C’est carrément une nouvelle carrière asiatique qui débute pour le buteur qui passe ensuite au Jeonbuk Hyundai Motors (14 buts en 31 matchs) et au club chinois de Liaoning Whowin (9 matchs et une réalisation). Devenu une véritable star en Asie, il revient en Corée du Sud et obtient un transfert alléchant au Incheon United où il a depuis planté 15 roses en 68 rencontres. Un des buts de l’attaquant de 31 ans a d’ailleurs fait le tour du monde en juillet dernier avec une reprise somptueuse à l’entrée du rectangle (à admirer ici).
 
Si tout semble se dérouler comme dans un rêve pour Kevin Oris, ses belles statistiques font de lui la cible à abattre dans le championnat coréen et il est donc souvent victime de coups de la part de ses adversaires. En septembre dernier, il postait une photo de lui sur son compte Instagram avec un œil tuméfié, précisant qu’il en était à sa douzième blessure au visage et son cinquième nez cassé. Le football c’est bon pour la santé, sauf en Corée ..?

Marvin Ogunjimi : l’ex-Diable Rouge qui se refait une santé (financière) en Asie

4 buts en 7 matchs avec les Diables Rouges, qui ne rêverait pas d’avoir des statistiques si remarquables en équipe nationale ? C’est pourtant bien les chiffres d’Ogunjimi, dont la carrière ressemble à une véritable descente aux enfers depuis son transfert raté à Majorque en 2011. Standard de Liège, Beerschot, OH Leuven, Marvin a enchaîne les prêts dans des clubs belges pour se relancer, mais le bilan est catastrophique et cruel pour un attaquant : 1 seul but en 33 matchs pour ces trois formations.
 
Au fond du trou en juin 2014, il s’engage avec Stomgodset, alors 13ème du championnat norvégien. Le Malinois d’origine nigériane retrouve alors ses sensations et claque 8 buts en 19 matchs sur deux saisons, malgré une grave déchirure au ligament croisé antérieur du genou gauche qui l’a tenu écarté des terrains pendant plusieurs mois. Lors du mercato hivernal en 2016, il met le cap sur l’Asie où il atterrit au Suwon FC, en Corée du Sud. 10 matchs et 3 buts plus tard, l’attaquant de 29 ans choisit une autre destination exotique et est actuellement prêté pour 6 mois à la formation thaïlandaise de Ratchaburi où il a inscrit un seul but en 7 rencontres cette saison. Attention, si Ogunjimi fait un petit tour en Asie, ce n'est certainement pas pour ses beaux paysages, mais pour déjà assurer sa fin de carrière, comme il l'avouait il y a quelques semaines dans Fan! : "Je sais qu'il est difficile de revenir en Europe une fois qu'on a joué en Asie. J'ai 29 ans et il ne me reste plus que quelques années. Ce qu'ils paient ici, il y a peu d'équipes belges capables de le faire..."

Jérémy Serwy : ancien « cancre » du Standard qui s’est entraîné sous les ordres de Jürgen Klopp

Le caractère bien trempé et la chance (ou la malchance) ont guidé la carrière surprenante de ce petit gabarit. Viré de l’école des jeunes du Standard, Serwy trouve refuge au Sporting de Charleroi grâce à un agent un peu spécial : sa maman, qui a tout simplement contacté le club par téléphone. Les suiveurs de la Jupiler Pro League que vous êtes se rappellent peut-être d’un feu follet lancé dans le grand bain face au Beerschot, lors de la saison 2009/2010, avec un but égalisateur à la clé. Des débuts de rêves, et des larmes pour son père.

Deux saisons plus tard, les Zèbres sont relégués et Serwy prend la direction de Zulte-Waregem, un réel pas en avant à l’époque.
Malgré quelques bonnes prestations, le courant ne passe pas avec un des meubles de la maison Essevee, Frank Dury, et le jeune milieu décide de partir sur un coup de tête vers le White Star Woluwe en D2… qui tombe alors en faillite. Mais le plus surpenant arrive seulement...
« Dortmund cherchait un petit gabarit assez technique et mon agent de l’époque Axel Lawarée a envoyé mes vidéos. Après une semaine de test, je signais mon contrat avec l’équipe B du Borussia. Là-bas, il arrive souvent qu’un jeune signe pour l’équipe B avant de passer en A. J’évoluais avec l’équipe réserve dans le championnat de Division 3 mais j’étais susceptible d’être appelé en A. », confiait-t-il à la RTBF en 2015. Il s’entraîne donc parfois alors sous les ordres d’un certain Jürgen Klopp. « Impossible à oublier. J’avais du mal avec le football de Division 3 et donc, je jouais peu… Et du jour au lendemain, on me dit de m’entrainer avec le noyau de Jürgen Klopp alors que je ne jouais pas en Réserve (sic). Un truc dingue ! J’ai appris que des joueurs comme Gündogan ou Götze ont connu la même situation. Moi, j’avais plus de facilité à jouer avec eux… Mais au final, mon option n’est pas levée et je ne reste qu’une saison. »

Un nouveau plan est alors mis en place pour relancer sa carrière : jouer six mois dans le club hongrois d'Ujpest, de Roland Dûchatelet, et retourner au Standard. Mais comme le coach en Hongrie ne le voulait pas, il ne reçoit pas sa chance... 

Un nouveau coup de chance assez cocace vient alors relancer la carrière de Serwy : « Avec des joueurs de la région liégeoise, on a l’habitude pendant les fêtes de se réunir pour disputer quelques matches de foot en salle au soccer club chez l’ex footballeur Benjamin Nicaise… Un jour, j’y rencontre Jonathan Hendrickx un joueur qui avait aussi transité par le Standard chez les jeunes… Il m’explique qu’il joue l’Europa ligue avec un club islandais et me demande si le challenge m’intéresse… J’étais en litige avec Ujpest donc j’ai envoyé mes vidéos en Islande et quelques semaines plus tard, je signais là-bas pour 2 ans »

Depuis ces deux saisons en Islande, l'ex-Carolo bourlingueur a inscrit 4 buts, a reçu un chant à son nom et a remporté deux titres nationaux avec le FH Hafnarfjördur. Un bel accomplissement pour le joueur qui a fêté ses 25 ans (seulement) en juin dernier.

Jonathan Hendrickx : l'autre Belge d'Islande consultant durant l'Euro

Comme précisé précédemment, Jonathan Hendrickx fût le "sauveur" de Serwy quand il a motivé son désormais coéquipier à le rejoindre en Islande pour relancer sa carrière.

Egalement Liégeois d'origine, le latéral droit a débuté sa carrière au Fortuna Sittard aux Pays-Bas en 2012, où il a participé à 33 rencontres. En 2014, Il a pris la direction du FH Hafnarfjördur avec qui il a disputé 41 matchs et remporté deux titres de champions lors des deux saisons écoulées.

Pendant l'Euro 2016, Jonathan s'est fait remarquer par ses quelques interventions pour la RTBF où il apportait ses connaissances sur l'Islande, une des révélations du tournoi.

Abdelhakim Bouhna : flop anderlechtois expatrié en Croatie

En 2012, le virevoltant milieu offensif de Diegem dispute un match amical face au grand Anderlecht et donne du fil à retordre à un certain Oliver Deschacht. Il n’en faut pas plus pour convaincre les scouts mauves d’enrôler le joueur qui est alors âgé de 21 ans. Abdelhakim ne reçoit toutefois sa chance qu’en équipe réserve et lors d’un prêt d’une saison à Roulers (D2) où il inscrit un seul but en 24 matchs.

En fin de contrat, il reçoit une proposition de l’US Latina Calcio qui évolue en Série B italienne. Mais c’est malheureusement le même refrain qu’à Anderlecht et le Bruxellois ne reçoit que 68 petites minutes de jeu lors de 3 matchs pour faire ses preuves.

L’été suivant, en 2015, il est donc à nouveau dans l’impasse et prend alors la direction de la Croatie pour le club de première division de NK Istra 1961 avec qui il a disputé 25 matchs jusqu’à aujourd’hui, avec un but à la clé. L’Istra occupe la 6ème place de la division (qui compte 10 formations).

Luca Polizzi : ancien de Genk heureux d’avoir décroché un transfert en Croatie

Le KRC Genk aime prêter ses jeunes pépites aux Pays-Bas et Luca n’a pas échappé à la tradition. Prêté la saison dernière en division 2 batave au MVV Maastricht - bien connu pour son fort contingent belge - il s’acclimate parfaitement et dispute pas moins de 33 matchs sous ses nouvelles couleurs avec 5 buts à la clé. Des statistiques séduisantes, mais insuffisantes pour totalement convaincre le club limbourgeois.

En fin de contrat à Genk, il se dirige lui aussi vers la Croatie en août dernier. Une destination surprenante pour un jeune talent de 20 ans, mais l’intéressé ne cache toutefois pas sa joie sur les réseaux sociaux : « Content d'avoir signé 2 ans à l’Inter Zapresic. Merci à ma famille et à mon entourage qui ont toujours cru en moi. Nouveau challenge ».
Entre temps, Polizzi a participé à quatre rencontres (pour 169 minutes de jeu) avec sa nouvelle formation qui occupe actuellement la cinquième place du championnat croate après 16 journées. Il était titulaire le weekend dernier lors de la victoire de son équipe face à Split (2-0), mais a cédé sa place à la 56ème minute de jeu.

Washilly Tshibasu : issu du football de rue, il bourlingue en Finlande

Washilly est l’exemple-type du joueur que la chance a aidé au début, avant de l’abandonner… Sa persévérance, par contre, l'a toujours accompagné. Né à Anvers, il n’a jamais joué dans un club chez les jeunes. Son centre de formation, c’est la rue, mais il veut pourtant percer dans le football de haut niveau. Un jour, son souhait s’exhausse et il reçoit une possibilité à Mouscron alors qu’il est tout juste majeur. Le rêve éveillé continue et il fait même quelques apparitions, notamment un match au Cercle de Bruges, mais la faillite du club Wallon vient tout briser : « Je me suis retrouvé sans rien comme beaucoup d’autres gars de l’équipe. Il y avait aussi Maxime Lestienne. Il était déjà très fort et lui s’est recasé sans souci évidemment. », avoue-t-il en 2015 à la Dernière Heure Les Sports
 
Avec son neveu qui officie en tant qu’agent de joueur, Washilly a la chance d’obtenir un test à Feyenoord où il arrive à convaincre, mais pas suffisamment pour recevoir un contrat pro. Il décide alors de privilégier l’Antwerp avec qui il a cette possibilité, en division 2. Il ne reçoit toutefois pas sa chance et tente un essai à Charleroi, alors dirigé par Yannick Ferrera. Mais sans succès cette fois. Son neveu décide alors de lui faire une proposition spéciale qui va changer sa vie : « Un deal étonnant. Il m’a dit recommence tout à zéro dans le foot et va jouer en Finlande. J’étais très surpris, mais j’ai finalement accepté. Je ne connaissais rien de la Finlande, si ce n’est qu’il y faisait froid. J’ai d’abord fait un test d’une semaine au club d’OPS. Je n’ai pas reçu de contrat, mais plusieurs autres clubs m’avaient repéré. J’ai finalement signé au KPV Kokkola en troisième division. »
 
Avec ses 5 buts en 34 matchs, le milieu de terrain obtient un transfert qui le fait monter d’un échelon, au Kemi Kings : « C’est le club qui avait été promu de D3 en D2 et les dirigeants m’avaient pris avec eux un étage plus haut. »
Il retourne pourtant en D3 la saison suivante, car la ville de Kokkala lui manquait. Mais il revient sur sa décision et retourne au KPV un an plus tard où il a largement participé à la montée du club en division 2 avec ses 14 buts en 23 matchs.
 
Quelle aventure pour cet Anversois d’origine qui évolue depuis maintenant 3 ans en Finlande et tenait à faire passer un message spécial en 2015 : « On n’a pas tous la chance d’être pris par un grand club, mais il ne faut pas baisser les bras. Partez à l’étranger et vous vivrez de belles aventures. Il n’y a pas que la Liga et la Premier League dans la vie. Quand je vois le nombre de talents que j’ai croisés à Anvers durant ma jeunesse et qui n’ont pas percé… Le plus fort, c’était Radja Nainggolan mais lui a bien percé. »

Remy Defays : le second Belge black expatrié en Finlande

Tout comme Tshibasu , Defays a dû lui aussi batailler pour recevoir sa chance en Belgique. Formé au Standard avec des joueurs comme Paul-José M'Poku, il est prêté à Tournai en D2 lors de la saison 2010/2011, mais sans succès. Le petit gabarit (1m70) ne reçoit que 30 minutes de jeu, mais arrive tout de même à inscrire un but. Defays disparaît alors de la circulation pendant plusieurs saisons, mais reçoit néanmoins sa chance en 2015 au Grifk Grankulla en D2 finlandaise avec qui il dispute 6 rencontres pour 1 but à la clé. En janvier 2016, l’attaquant d’origine malgache reste dans la même division, mais tente sa chance au club de Malmin Palloseura avec qui il a fini à la dernière place du championnat qui vient de se cloturer en octobre. Malgré ses six rencontres, Defays n’a pas réussi à trouver le chemin des filets.

Vadis Odjidja-Ofoe : l’éternel grand espoir belge rappelé à notre bon souvenir en Ligue des Champions

Quel gâchis ! Compte tenu de son talent et sa polyvalence, Vadis Odjidja-Ofoe avait tout pour viser les sommets et ne pas être repris dans ce dossier. Mais quelques mauvais choix, ainsi que des blessures à répétition en ont décidé autrement.

Le 9 décembre 2007, le jeune Vadis obtient ses premières minutes en Jupiler Pro League et quelques semaines plus tard, il est titularisé pour la première fois lors d'un match face au RAEC Mons et inscrit d’ailleurs son premier but à la 17e minute de jeu. Des débuts de rêve ! Barré par Lucas Biglia, il part rejoindre son ami Vincent Kompany à Hambourg en janvier 2008. Il y reçoit très peu de temps de jeu et un an plus tard, il revient en Belgique, chez le grand rival brugeois. Après 6 années convaincantes en Venise du Nord, pourtant entachées par plusieurs blessures, il est transféré lors de l’été 2015 à Norwich en Championship (D2 anglaise). Une décision que beaucoup qualifient alors de choix par défaut.
 
Norwich monte la même saison en Premier League, mais l’ancien international ne joue pas, freiné à nouveau par les blessures. Prêté à Rotherham United en 2015 et ne joue en tout que 15 matchs - avec pourtant quelques bonnes prestations - sous le maillot du club anglais.
 
L’été dernier, le milieu de terrain formé à Anderlecht rejoint un peu dans l’indifférence générale une ancienne connaissance de la maison mauve, Besnik Hasi, qui entraînait le Legia Varsovie (il a été renvoyé entre-temps). Il signe un contrat de 2 ans avec le club polonais qui se qualifie ensuite pour les poules de la Ligue des Champions. Une chose est certaine, Vadis Odjidja-Ofoe n’a rien perdu de son talent ! Après avoir touché le montant à Santiago Bernabeu, il a pris sa revanche début novembre au match retour en effaçant plusieurs Madrilènes, avant de décocher une frappe imparable dans la lucarne opposée. Un bijou. Les Polonais ont d’ailleurs accroché le grand Real Madrid dans cette rencontre qui s'est achevée sur le score de 3-3. Hier soir, il s'est une nouvelle fois illustré avec un assist dans la défaite rocambolesque du Legia au Borussia Dortmund (8-4).

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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