Mad Men, clap de fin: 8 personnages inoubliables

Séries | Tout a une fin, même les séries cultes ! "Mad Men", la série d’AMC, est diffusée sur la Deux, dès ce 29 août ! Septième et ultime saison d’une série jubilatoire, plantée à Manhattan, avec ses héros enjôleurs, ses femmes sublimes et fragiles, ses arrogants employés de l’agence de pub. Pour le plaisir, on revient sur les personnages qui nous ont épatés, séduits, touchés : Don Draper, l’imposteur magnifique, Roger Sterling, l’élégant puissant, Betty Draper, la mère au foyer frustrée, Pete Campbell, le salaud arriviste…

De Pickx

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"Mad Men", clap de fin: 8 personnages inoubliables

Tout a une fin, même les séries cultes ! "Mad Men", la série d’AMC, est diffusée sur SundanceTV!

Septième et ultime saison d’une série jubilatoire, plantée à Manhattan, avec ses héros enjôleurs, ses femmes sublimes et fragiles, ses arrogants employés de l’agence de pub. Pour le plaisir, on revient sur les personnages qui nous ont épatés, séduits, touchés : Don Draper,  l’imposteur magnifique, Roger Sterling, l’élégant puissant, Betty Draper, la mère au foyer frustrée, Pete Campbell, le salaud arriviste, Peggy Olson, la godiche douée…

Regardez "Mad Men" sur SundanceTV. Cette chaîne est disponible sur le canal 203 de Proximus TV, dans l'offre Entertainment. La saison 7, épisodes 4 à 7 tous les jeudis à 21h, dès le 2 mars !

Lire aussi notre chronique sur cette série phénomène.

Don Draper: l’imposteur magnifique

L’acteur : Jon Hamm
Ses failles : les femmes.
Ses phrases : "Ce que tu appelles l'amour a été inventé par des gars comme moi qui vendent des bas nylon".
« Les gens achetaient des cigarettes avant la naissance de Freud. »

Qui est Don Draper?
L’homme qui peut tout vendre, tout obtenir. Le maître du jeu de séduction et de la persuasion. Même s’il ment et vole, le monde tombe sous son charme immédiat. Dans l’agence de pub, il dirige les équipes de créatifs,  les drille et les inspire. Don s’est forgé un personnage, et ne s’épanche jamais sur son enfance malmenée par des parents minables.
A la maison, il aime que tout soit à sa place, sa voiture, sa femme et ses mômes. Et si son épouse, la somptueuse Betty, rêve de devenir quelqu’un, il lui met des bâtons dans les roues.

Son vrai nom: Dick Whitman. Son coup de génie: usurper l’identité de Don Draper  tué à la guerre de Corée. 
On aime : sa mélancolie, son style, ses tirades du style "Le changement n'est ni bon ni mauvais, il arrive, c’est tout."

Betty Draper – Francis: la mère au foyer déséspérée

L’actrice : January Jones
Son erreur : se laisser enfermer dans une cage dorée.

La première épouse de Don a la froideur blonde d’une héroïne d’Hitchcock. Femme au foyer, Betty a tout pour être heureuse, une maison, des enfants, un chien, mais elle s’ennuie. La scène où elle tire à la carabine sur les oiseaux dans son jardin est annonce  le déclenchement d’une révolte intérieure. Ancien mannequin, Betty voudrait reprendre ses activités, mais cela ne plait pas à Don. Betty quittera Don Draper pour un politicien, Henry Francis.

On aime : son allure de Grace Kelly, ses robes coupées à la perfection.
On rit jaune : au moment où l’ancienne desperate housewive devenue étudiante en psycho lit un ouvrage de Freud "Dora: un cas d’hystérie".

Megan Draper : la naïve charmante

L’actrice : Jessica Paré
Son erreur: quitter l’agence pour faire l’actrice

Surnommée Milkshake Megan, cette brune craquante aux dents du bonheur va ravir le cœur de Don Draper, après son divorce. Douce, enjouée, spontanée, elle a la fraîcheur de la jeunesse. Don Juan l’épousera dans la saison 4 parce qu’elle est capable d’essuyer le milkshake que Sally a renversé sans médire et de devenir une chouette belle-mère pour ses mômes. Mais quand Megan quitte l’agence, rêvant de devenir une star, elle devient aux yeux de Don la femme qui n’a plus vraiment besoin de lui.

On aime: son gout pour les mini jupes, son accent français, et la chanson française (Zou bisou bisou).

Roger Sterling : l’alcolo élégant

L’acteur : John Slattery
Son erreur: picoler au bureau, vivre comme s’il était perpétuellement « en permission » (comme un marin).
Sa phrase : "Prenez un verre, ça me donne l’air jeune".

Roger est le fils d’un riche publicitaire. Son père a fondé l'agence de pub Sterling Cooper en 1923. Vétéran de la Seconde guerre mondiale, Roger est devenu un brillant commercial et un meneur au sein de l’agence qu’il dirige avec Cooper. Ses brillants discours, son carnet d'adresse, son côté aristocratique font taire ses adversaires. Marié à Mona, il va divorcer pour les beaux yeux de l'ancienne secrétaire de Don Draper, la jeune Jane Siegel. Mais au fond, celle qui lui fait tourner la tête lui échappe, dès qu’il l’attrape : la rousse Joan.

On l’aime: Roger Sterling cultive la classe, la tchatche, l’insolence du pouvoir. Un extrait  de ses pensées: "Quand dieu ferme une porte, il ouvre une robe".

Joan Holloway Harris: la divine au cœur tendre

L’actrice : Christina Hendricks (“Hap and Leonard”, lire l'interview de la star).
Son erreur: épouser un docteur fantôme.
Sa phrase : "Ma mère m'a élevée pour être admirée".

Dès le début de la série, Joan est la diva de l’agence Sterling Cooper, surpassant les autres héroïnes en puissance. Quand elle glisse sa silhouette voluptueuse dans les couloirs de l’agence, tous les regards se tournent vers cette Betty Boop rousse. Joan a de l’ambition mais aussi un grand cœur. Elle séduit Sterling, mais refuse de devenir sa chose en l’épousant. Et quand elle épousera un jeune médecin (qui lui préfère les missions sur le front à sa couche) elle s’en mordra les doigts.

On adore : sa rage de vivre, sa faculté de tirer les ficelles parmi les employés dont elle connait les secrets, sa sensibilité, et son talent de musicienne. La scène où elle joue de l’accordéon en chantant "C'est Magnifique,"  restera dans les mémoires.

Peggy Olson: la godiche douée

L’actrice : Elisabeth Moss (Top of the lake)
Son erreur: coucher avec Pete.
Sa phrase : "Ne faites rien de stupide".

"Je suis l’une de ces filles”, lance Peggy, à sa sœur, au moment d’être promue copywriter chez Sterling Cooper et de s’installer à Manhattan. Auparavant, elle n’était qu’une secrétaire rêvant d’accéder à l’impossible. A l’aube des années soixante, Peggy incarne la libération de la femme, celle de la révolution sexuelle et de la difficulté à être fille mère (elle donnera son enfant  à l’adoption).
On adore : son côté godiche, mais la chenille se transformera en papillon. Son combat pour se faire entendre et respecter. Elle incarne « the new girl » l’américaine libérée des carcans machistes, qui fume, boit, et sort sans chaperon. Avec Don Draper, elle développe une relation basée sur le respect et l’émulation.

Pete Campbell, le salaud frustré

L’acteur : Vincent Kartheiser
Son erreur: coucher avec Peggy et lui faire un fils
Sa phrase : « Si je dois mourir, je mourrai à Manhattan ».

Dans l’agence Sterling Cooper, Pete Campbell est un jeune aux dents longues, arrogant et ambitieux. Mais il lui manque une chose, la séduction. Quand il singe les codes de masculinité que maitrise Don Draper, il échoue. Ses triomphes sont momentanés. Quand il décroche un nouveau client (Clearasil), c'est grâce à son beau-père. Comme Peggy, Pete se battra contre l'échec de la méritocratie. Il lance des théorises sur la conspiration, fait du chantage envers Draper à propos de sa double identité.

On l’aime : Il incarne celui qu’on aime détester. Néanmoins, après un long effort, on finit par aimer ce personnage joué tout en subtilité par Vincent Kartheiser. Campbell incarne l’anxiété de l’employé américain qui tente de faire partie du club des grands.
On déteste : son attitude paternaliste avec sa femme.

Sally Draper : l’effrontée

L’actrice : Kiernan Shipka
Son talent : préparer des cocktails pour papa

Si les personnages d’enfants dans les séries se limitent souvent à peu de choses, celui de Sally est riche en contraste. La fille de Don Draper a de qui tenir : une verve, une indépendance, une volonté d’être elle-même. Avec sa mère, la relation explore les conflits, les joies et les défis. Parmi les conseils de sa mère, on retiendra celui-ci : « Tu n'embrasses pas les garçons. Ce sont les garçons qui t'embrassent." Avec son père, Sally partage une tendre relation, basée sur l’affection et l’admiration. Don Draper est le genre de père qui impressionne sa fille en l’invitant au concert des Beatles. Mais à l’adolescence, elle doute : "Mon père ne me donne jamais rien" et subit le divorce de ses parents.

Regardez la saison 7 de "Mad Men" sur SundanceTV. Cette chaîne est disponible sur le canal 203 de Proximus TV, dans l'offre Entertainment.

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