Olivier Vandecasteele - "Ce n'est pas un échange, c'est un accord", souligne Hadja Lahbib

Info | "Ce n'est pas un échange, c'est un accord", a souligné la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib vendredi soir sur le plateau de la RTBF à propos de la libération de l'humanitaire Olivier Vandecasteele. "Un accord que nous avons pu obtenir grâce à l'implication du sultanat d'Oman, qui a joué les facilitateurs. Ça s'est accéléré après un dernier contact que j'ai eu le 15 mai et qui a permis de rouvrir la porte du dialogue avec un partenaire pas facile."

De Belga

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La cheffe de la diplomatie belge a défendu l'option juridique de l'exécutif de passer par l'article 167 de la Constitution. "Le gouvernement a d'abord fait le choix de la transparence et a proposé au Parlement de voter ou pas le traité (de transfèrement). Mais les services de renseignement nous ont indiqué qu'il planait une menace grave, imminent et permanente sur la Belgique. Cela nous a permis d'activer cet article 167. Nos intérêts étaient clairement en danger en Iran et dans toute la région. En obtenant cet accord, nous avons pu diminuer la menace."

"Il n'y avait pas de solution simple", a-t-elle ajouté sur RTL-TVi.

Pour le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, la Belgique n'a pas eu d'autre choix pour libérer Olivier Vandecasteele que de l'échanger avec Assadollah Assadi, condamné pour terrorisme. "Il n'y avait pas d'autre option pour notre pays. Nos services de renseignement et de sécurité l'ont dit très clairement", a-t-il déclaré à la VRT.

Sur VTM, le Premier ministre Alexander De Croo a défendu la même ligne: "la Cour constitutionnelle a ajouté un certain nombre de conditions au traité qui ont mis Olivier Vandecasteele en danger. Si nous avions utilisé cet instrument, cela aurait pris beaucoup de temps. (...) Cela aurait encore mis sa vie davantage en danger."

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