Maru Maru, une lo-fi belge pleine de mélancolie
Musique |
S'il existe un supergroupe dans l'univers indie et lo-fi belge, c’est bien Maru Maru. Le jeune groupe, qui a lancé son premier EP en mars, est un projet intime, chaleureux et apaisant mené par des artistes qui ont déjà joué avec des formations telles que Hooverphonic, Delv!s, Portland et Noémie Wolfs.
De Pickx

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L'auteure-compositrice-interprète Nina Sampermans fait de la musique sous le nom de scène Ravvel depuis de nombreuses années. En collaboration avec le duo norvégien de DJ Broiler, elle a connu le succès avec la chanson ‘Wild Eyes’ fin 2014 et, en 2016 et 2017, elle a fait un peu de route avec Hooverphonic, où la chanteuse Noémie Wolfs venait de partir. Autant dire qu'elle ne manque pas d'expérience et de métier.
Sampermans partage avec le guitariste Sebastian Leye et le bassiste Boris van Overschee l'amour de la musique lo-fi. Ils ont déjà partagé la scène avec Portland et Delv!s. Leye a également joué avec IBE, Noémie Wolfs et Slow Pilot, tandis que Boris van Overschee a collaboré avec Noa Lee et Okon. Le trio se connaissait et voulait faire de la musique ensemble, mais un emploi du temps chargé l'en a empêché. Jusqu'à ce que le premier confinement survienne en 2020.
Car Maru Maru est l'un de ces projets qui ont émergé de l'isolement des confinements, un sentiment qui fait désormais partie de l'ADN du groupe. On peut l'entendre dans l'atmosphère rêveuse, chaleureuse et décontractée de la musique et dans les paroles qui parlent de lien et d'isolement. D'ailleurs, même après les confinements, les trois artistes ont cherché cette solitude : dans une cabane ardennaise surplombant des forêts humides et des collines d'un vert sombre.
Huis clos
En mars de cette année, trois ans après le premier lockdown, est sorti le premier EP de huit chansons de Maru Maru, intitulé ‘In Kamera’. Ce fut un travail de contemplation qui a nécessité beaucoup de temps pour mettre chaque pièce du puzzle au bon endroit. Le titre est une référence à l'œuvre de Jean Paul Sartre, expliquent les membres du groupe dans une interview accordée à Luminous Dash. "Dans (la chanson) 'The Conversation', nous faisons référence au philosophe avec la citation 'L'enfer, c'est les autres', tirée de son œuvre 'Huis clos'. Ce terme correspond tout à fait à la façon dont nous avons tout enregistré. Ensemble, mais en même temps seuls, isolés du monde extérieur".
L'EP est la bande-son d'une journée pluvieuse et hivernale pleine de mélancolie, qui mêle guitares acoustiques, voix chuchotées et le bruit nostalgique d'un magnétophone. De temps en temps, le paysage sonore s'enrichit d'une paire de violons, d'un synthé timide ou d'un piano. Le morceau ‘Kalimba (Interlude)’ est exactement ce que son titre décrit. Le résultat s'intégrerait parfaitement dans un film rempli d'images de la nature. "Du thé à la camomille et du miel sortant de nos haut-parleurs", décrit le site enola.be.
Maru Maru est un projet à suivre avec attention. Non seulement si vous aimez le calme qui se dégage du premier EP, mais aussi si vous voulez voir quelle direction les trois musiciens vont prendre, eux qui promettent que leur son évoluera encore. "Nous considérons ce chapitre acoustique comme un bon début, mais nous voulons continuer à le développer. Il y a encore beaucoup de musique en préparation. Alors continuez à nous suivre pour en savoir plus !", déclarent-ils à Luminous Dash.
Sampermans partage avec le guitariste Sebastian Leye et le bassiste Boris van Overschee l'amour de la musique lo-fi. Ils ont déjà partagé la scène avec Portland et Delv!s. Leye a également joué avec IBE, Noémie Wolfs et Slow Pilot, tandis que Boris van Overschee a collaboré avec Noa Lee et Okon. Le trio se connaissait et voulait faire de la musique ensemble, mais un emploi du temps chargé l'en a empêché. Jusqu'à ce que le premier confinement survienne en 2020.
Car Maru Maru est l'un de ces projets qui ont émergé de l'isolement des confinements, un sentiment qui fait désormais partie de l'ADN du groupe. On peut l'entendre dans l'atmosphère rêveuse, chaleureuse et décontractée de la musique et dans les paroles qui parlent de lien et d'isolement. D'ailleurs, même après les confinements, les trois artistes ont cherché cette solitude : dans une cabane ardennaise surplombant des forêts humides et des collines d'un vert sombre.
Huis clos
En mars de cette année, trois ans après le premier lockdown, est sorti le premier EP de huit chansons de Maru Maru, intitulé ‘In Kamera’. Ce fut un travail de contemplation qui a nécessité beaucoup de temps pour mettre chaque pièce du puzzle au bon endroit. Le titre est une référence à l'œuvre de Jean Paul Sartre, expliquent les membres du groupe dans une interview accordée à Luminous Dash. "Dans (la chanson) 'The Conversation', nous faisons référence au philosophe avec la citation 'L'enfer, c'est les autres', tirée de son œuvre 'Huis clos'. Ce terme correspond tout à fait à la façon dont nous avons tout enregistré. Ensemble, mais en même temps seuls, isolés du monde extérieur".
L'EP est la bande-son d'une journée pluvieuse et hivernale pleine de mélancolie, qui mêle guitares acoustiques, voix chuchotées et le bruit nostalgique d'un magnétophone. De temps en temps, le paysage sonore s'enrichit d'une paire de violons, d'un synthé timide ou d'un piano. Le morceau ‘Kalimba (Interlude)’ est exactement ce que son titre décrit. Le résultat s'intégrerait parfaitement dans un film rempli d'images de la nature. "Du thé à la camomille et du miel sortant de nos haut-parleurs", décrit le site enola.be.
Maru Maru est un projet à suivre avec attention. Non seulement si vous aimez le calme qui se dégage du premier EP, mais aussi si vous voulez voir quelle direction les trois musiciens vont prendre, eux qui promettent que leur son évoluera encore. "Nous considérons ce chapitre acoustique comme un bon début, mais nous voulons continuer à le développer. Il y a encore beaucoup de musique en préparation. Alors continuez à nous suivre pour en savoir plus !", déclarent-ils à Luminous Dash.
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