Colt se confie dans 'Monologue': "Notre prochain EP sera plus personnel"

Musique | 'Monologue', l'émission de Pickx qui vous propose un voyage en musique au cœur de la vision créative d'artistes belges, est de retour pour une deuxième saison. Pour le premier épisode, c’est le talentueux et rafraîchissant duo bruxellois Colt qui s’est confié à nous.

De Pickx

Partager cet article

Bonjour Coline et Antoine ! Dans ‘Monologue’, vous expliquez être constamment ensemble pour composer. Vous semblez effectivement fusionnels et complémentaires. Êtes-vous toujours sur la même longueur d’onde ?

Antoine : Il n'y a jamais de grosses frictions entre nous. Même si nous n’avons forcément pas des goûts musicaux identiques, nous en parlons beaucoup, ce qui permet de créer des compositions qui nous plaisent à tous les deux. Nous nous faisons assez confiance pour savoir que quand l’un n’est pas d’accord, l’autre n’a sans doute pas tout à fait tort. Nous savons nous écouter mutuellement.

Coline : Ce sont souvent de très longs débats (rires). Heureusement, nous sommes aussi entourés de nos managers et de nos proches qui nous permettent parfois de trancher. Sinon, cela fait tellement longtemps qu’on fait de la musique ensemble que nous avons naturellement trouvé notre rythme de travail.

Quelle est la qualité que vous appréciez le plus chez l’autre ?

C. : J’aime le fait qu’Antoine a les pieds sur terre. Il me dit souvent : “T’inquiète, au final c’est la musique qui va parler” et je trouve cette phrase très forte. C’est aussi ce qui fait que nous nous complétons bien, car j’ai tendance à trop réfléchir et à me stresser pour rien.

A. : Coline a cette gnac qui nous permet de provoquer le destin, d’aller débusquer les opportunités sans attendre qu’elles viennent à nous. Elle nous motive à faire plein de choses.

Dans le morceau ‘Mille vies’, qui figurera sur votre prochain EP, vous expliquez que vous avez déjà accompli beaucoup de vos rêves d’enfants et que vous choisiriez de revivre mille fois votre vie plutôt que d’en vivre mille autres. Qu’est-ce qui vous fait encore rêver ?

C. : Les rêves s’adaptent. Quand j’étais enfant, mon grand rêve était d’écrire une chanson qui passerait à la radio et de monter sur scène. Cela me paraissait inconcevable, mais c’est devenu possible, notamment grâce à Antoine. Nous voulons aller toujours plus loin, car monter sur scène, on peut le faire devant 200 ou 2.000 personnes. Mais c’est important de regarder derrière soi, voir ce qui a déjà été accompli et d'en être reconnaissant. Le principal rêve que nous partageons, c’est de pouvoir vivre uniquement de notre musique, et nous le touchons doucement du doigt. Sortir un album aussi, car jusqu’ici nous nous sommes contentés de singles et de deux EPs .

Votre premier EP, justement, portait plutôt sur des questions sociétales, alors que le prochain sera plus personnel. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous livrer davantage ?

C. : Le passage au français a été un déclic, même s’il s’est fait lentement. L’anglais m’a bien servi, car les gens prêtent peut-être moins attention au texte et même si je parlais déjà de choses personnelles, elles passaient plus inaperçues. C'est le fait d’évoquer mon coming-out dans ‘La salle aux lumières’ qui nous a convaincus de continuer avec le français, qui se prête plus aux confidences. Mais pour écrire cette chanson, il fallait évidemment que je sois à l’aise avec ce sujet et que j’améliore aussi mon écriture. C’est donc tout naturellement que le prochain EP sera plus personnel, car tous les morceaux sont en français et nous nous y dévoilons tous les deux.

Coline, dans ‘Monologue’, tu confies que si tes proches ne t’avaient jamais dit que tu chantais bien, tu ne te serais jamais lancée. Qu’auriez-vous fait tous les deux si votre duo n’avait pas existé ?

C. : Je me serais bien vue dans l'événementiel, le business créatif. C’est quelque chose que j’ai en moi depuis l’enfance. J’aime l’idée de créer des événements liés à la création. Là, je finis d'ailleurs mes études de communication socioculturelle.

A : J’ai longtemps hésité entre les mathématiques et la musique. J'ai toujours eu un côté "geek scientifique" et j’ai toujours aimé la programmation informatique, qui se retrouve d'ailleurs un peu dans la production musicale. J’aurais donc sans doute travaillé dans ce domaine-là.

Où pourrons-nous vous voir sur scène dans les prochaines semaines ?

A. et C. Nous serons le 7 mai prochain au Botanique à Bruxelles. Le 6 juin, nous jouerons pour la première fois à Paris au Hasard Ludique. C’est un autre rêve qui se réalise ! En juillet, il y aura aussi le Feel Good Festival et le Festival LaSemo. On a hâte de découvrir la suite !

Découvrez Colt et bien d’autres artistes belges dans la série ‘Monologue’, disponible à partir du 27 avril via ce lien sur Pickx.be et sur l'application Pickx.

A lire aussi :

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top