Surfez dans l'obscurité avec l'artiste Colver
Musique |
Avec des critiques telles que "la relève de la Belpop" (JAM rtbf), "un rock indé décontracté enveloppé d'une bonne dose de finesse bruxelloise" (Dancing Bears), "les nouveaux crooners belges" (La Vague Parallèle) et "cool et accrocheur, avec un son propre qui mérite beaucoup d'attention" (Luminous Dash), vous savez que Colver et son quatuor sont à découvrir de toute urgence. Avec son nouvel album sorti le mois dernier, Colver est l'artiste de la semaine de Pickx.
De Pickx

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Colver s'est formé en 2017 à Ixelles entre quatre amoureux des canards (leur nom fait référence au nom français d'un canard sauvage, un canard colvert) et de la synthpop onirique. Avec le premier EP 'Walk Swim Fly' (encore ces canards) en 2021, le quatuor bruxellois a donné une carte de visite à laquelle on ne pouvait dire 'non'. Si il contient quelques singles percutants et inventifs, on ne peut pas encore parler d'une percée nationale définitive. Maintenant que 'Lifeshake', leur premier album complet, est sorti, c'est un fait: un changement est en vue !
Le groupe bénéficie désormais d'une certaine attention médiatique et de critiques élogieuses si on s'en réfère à l'introduction de cet article, et de places sur les scènes du pays. Après des concerts au Botanique et une release party au Reset à Bruxelles, ce sera bientôt au tour du Bind Festival à Beauraing, du Kultura à Liège et de la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve, pour ne citer que quelques dates.
'Lifeshake' est rempli de riffs de guitare langoureux, de lignes de basse groovy et de synthés funky, pour un son à la fois nostalgique et totalement dans l'air du temps. Les lignes de chant mélodiques et généralement anglophones - qui font largement appel à la voix du chanteur Thomas Eizyn - laissent également place à des raps en français dans des chansons comme 'If It Ain't Love'. Le quatrième et dernier single de l'album, '3duMat', est une collaboration avec le rappeur bruxellois 39Scut. Mariage réussi et langoureux entre des guitares estivales, surfy et un hip-hop fluide, on pourrait presque croire à une bande-son pour des rêveries nocturnes.
Dans les paroles, le groupe aborde des sujets auxquels les membres ont été personnellement confrontés ces dernières années. Le premier single, qui ouvre également le premier album, est 'Sort It All Out', une chanson sur l'insomnie et l'anxiété qui peut l'accompagner. "Mais aussi sur la façon dont la fête peut fournir un bref répit nécessaire pour se détacher des problèmes et de la vie de tous les jours", précise le groupe. Quant à 'If It Ain't Love', elle traite principalement de la gamme d'émotions qu'une personne peut ressentir après une rupture, de la résignation à la profonde tristesse. Les points communs sont l'épuisement professionnel, les crises d'angoisse, les interrogations sur ce que l'on est et ce que l'on veut être, ainsi que les moments les plus sombres de la vie.
'Lifeshake' est le fruit de résidences au cours desquels les membres du groupe se sont livrés à une introspection et ont tenté d'oublier leurs démons. Mais ne vous attendez pas à un disque sombre, car ils ont enveloppé ces réflexions dans un emballage ensoleillé et estival, parfait pour un après-midi de farniente au bord d'une piscine avec un cocktail à la main. Pour reprendre les mots du groupe, "Colver partage ses chagrins et les démons qui les accompagnent parfois, ce qui peut sonner comme déchirant, mais surtout audacieux sans tomber dans le pathos".
Le groupe bénéficie désormais d'une certaine attention médiatique et de critiques élogieuses si on s'en réfère à l'introduction de cet article, et de places sur les scènes du pays. Après des concerts au Botanique et une release party au Reset à Bruxelles, ce sera bientôt au tour du Bind Festival à Beauraing, du Kultura à Liège et de la Ferme du Biéreau à Louvain-la-Neuve, pour ne citer que quelques dates.
'Lifeshake' est rempli de riffs de guitare langoureux, de lignes de basse groovy et de synthés funky, pour un son à la fois nostalgique et totalement dans l'air du temps. Les lignes de chant mélodiques et généralement anglophones - qui font largement appel à la voix du chanteur Thomas Eizyn - laissent également place à des raps en français dans des chansons comme 'If It Ain't Love'. Le quatrième et dernier single de l'album, '3duMat', est une collaboration avec le rappeur bruxellois 39Scut. Mariage réussi et langoureux entre des guitares estivales, surfy et un hip-hop fluide, on pourrait presque croire à une bande-son pour des rêveries nocturnes.
Déchirant, sans pathos
Dans les paroles, le groupe aborde des sujets auxquels les membres ont été personnellement confrontés ces dernières années. Le premier single, qui ouvre également le premier album, est 'Sort It All Out', une chanson sur l'insomnie et l'anxiété qui peut l'accompagner. "Mais aussi sur la façon dont la fête peut fournir un bref répit nécessaire pour se détacher des problèmes et de la vie de tous les jours", précise le groupe. Quant à 'If It Ain't Love', elle traite principalement de la gamme d'émotions qu'une personne peut ressentir après une rupture, de la résignation à la profonde tristesse. Les points communs sont l'épuisement professionnel, les crises d'angoisse, les interrogations sur ce que l'on est et ce que l'on veut être, ainsi que les moments les plus sombres de la vie.'Lifeshake' est le fruit de résidences au cours desquels les membres du groupe se sont livrés à une introspection et ont tenté d'oublier leurs démons. Mais ne vous attendez pas à un disque sombre, car ils ont enveloppé ces réflexions dans un emballage ensoleillé et estival, parfait pour un après-midi de farniente au bord d'une piscine avec un cocktail à la main. Pour reprendre les mots du groupe, "Colver partage ses chagrins et les démons qui les accompagnent parfois, ce qui peut sonner comme déchirant, mais surtout audacieux sans tomber dans le pathos".
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