« J’ai signé à Bruges pour contredire mon père »

Sports | Quand on regarde sa carrière, on trouve trace d’une saison au Club de Bruges. Un choix étonnant que le Français avait à l’époque fait en signe de rébellion. Pourtant, cette saison 85-86 reste l’une des meilleures de la carrière de Jean-Pierre Papin.

De Pickx

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En 1991, la France du foot est aux anges. Jean-Pierre Papin vient de décrocher le Ballon d’Or. Troisième français de l’histoire à le recevoir, Papin évolue alors à l’Olympique de Marseille. Avec les Phocéens, il écrira quelques-unes des plus belles pages de sa carrière. Mais la réussite de ce chapitre marseillais, il le doit aussi au club qui l’a fait éclater sur le devant de la scène : le Club de Bruges.

A l’été 1985, le club de la Venise du Nord signait en effet JPP alors qu’il évoluait à Valenciennes, alors en D2. Le club connaissait des difficultés financières et comptait sur la bonne saison du Nordiste pour renflouer les caisses. A l’époque, plusieurs clubs français tentent de signer l’attaquant comme Lens, Lille ou Auxerre. Mais Raoul Lambert, légende du Club, et les très bons résultats européens des Brugeois quelques années auparavant (finale de Ligue des Champions en 1978) finissent par convaincre Papin.

Réussir en Belgique

Mais si Papin signe à Bruges, c’est aussi grâce à son père. « Un jour ma grand-mère m’avait dit que mon père avait toujours fait les mauvais choix. Du coup, quand il disait oui, je disais non », a-t-il raconté à Sport/Foot Magazine un jour. Alors quand son père lui lance « Bruges, surtout pas. Il n’y a jamais eu un Français qui a réussi en Belgique. Ce n’est pas un pays pour toi », le choix de JPP est vite fait : « Bon, ben du coup, j’ai signé à Bruges… »

Un coup de génie quand on rembobine le fil de la carrière du Français. Il ne restera à Bruges qu’une saison, mais quelle année : 43 matchs, 32 buts. « Bruges, c’est sans doute la plus belle étape de ma carrière. Parce que sans Bruges, il n’y aurait pas eu tout le reste », commente le buteur, redevable de ce que la Belgique lui a apporté.

Meilleur étranger de l’histoire

Les performances de Papin à Bruges vont lui ouvrir les portes de l’équipe nationale en février 1986. En fin de saison, il sera de la partie pour la Coupe du Monde au Mexique où la France terminera 3e en battant… la Belgique dans la petite finale. A l’issue de sa saison, l’Olympique de Marseille parvient à attirer le Français. Un retour au bercail qui sera couronné de succès après une première saison en demi-teinte toutefois.

Et même s’il n’est resté qu’un an à Bruges, il aura marqué l’histoire du club. Meilleur buteur en Coupe de Belgique cette saison-là (7 roses), il termine également vice-champion de Belgique après un test-match contre Anderlecht et troisième au classement des buteurs. De quoi être élu meilleur joueur étranger de l’histoire du Club de Bruges.

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