Les Diables de demain : Aster Vranckx, le leader né au milieu de terrain

Sports | S’il n’a pas encore été appelé chez les Diables Rouges, Aster Vranckx est devenu un taulier au sein des Diablotins. La concurrence est certes rude à son poste, mais le jeune milieu de l’AC Milan passé par Wolfsburg affiche déjà une belle maturité pour son âge et sait qu’il n’est plus très loin d’une première cap avec les A.

De Pickx

Publié le 30.03.23

2min

Il y a deux ans déjà, Aster Vranckx quittait le KV Malines et la Jupiler Pro League pour rejoindre le VFL Wolfsburg. À l’époque, le natif de Cortenbergh s’était affirmé comme l’une des grandes révélations de notre championnat. Précoce, le milieu de terrain avait joué son premier match en professionnel à l'âge de 16 ans à l’occasion de la Supercoupe de Belgique face au KRC Genk.

Au Kavé, même s’il se distingue par le raté de l’année qui fera le tour des réseaux sociaux, le jeune talent épate par son aisance technique, sa puissance physique, son profil complet mais aussi son leadership. Autant d’éléments qui expliquent qu’il ne fera pas de vieux os derrière les anciennes casernes. En 2021, après une deuxième saison à Malines, Vranckx file à Wolfsburg contre 8 millions d’euros. Une belle étape pour le médian, qui rejoignait un club du subtop allemand lui permettant de grandir à son aise.

Un gros potentiel

C’est d’ailleurs ce qu’il fera. Après quelques matchs sur le banc ou en tribune et une préparation perturbée par une blessure, Vranckx s'installe petit à petit dans l’équipe, jusqu’à en devenir un vrai taulier. “Il est encore un adolescent, mais il joue comme un joueur de 25 ans", expliquait à son sujet son entraîneur Florian Kohfeldt après ses premiers mois en Bundesliga.

Son adaptation rapide et sa progression tapent dans l'œil de plusieurs autres clubs européens désireux de renforcer leur milieu de terrain avec un joueur à fort potentiel, tant sportif qu’économique. Celui qui s’est entretemps fait une place de choix chez les espoirs belges est aussi logiquement de plus en plus dans le collimateur du sélectionneur national Roberto Martinez.

Très courtisé donc, notamment par des formations comme Lille, Nottingham Forest, Bologne ou la Fiorentina, il atterrit de façon quelque peu surprenante à l’AC Milan l’été dernier. Ce transfert vers le champion d’Italie sous la forme d’un prêt avec option d’achat fait froncer quelques sourcils, mais le joueur est ambitieux et compte bien faire son trou en Italie malgré la solide concurrence.

"Mon heure viendra"

Une ambition qu’il n'a pour le moment pas réussi à concrétiser. Depuis le début de la saison, le désormais capitaine des U21 belges a dû se contenter de bribes de match. Et sa situation ne va pas en s’améliorant: il n’a plus disputé la moindre minute lors des neuf derniers matchs. Toutes compétitions confondues, Vranckx ne compte que 8 apparitions et 153 minutes de jeu avec les Rossoneri, avec une passe décisive à la clé.

Alors que son prêt arrive à son terme, son avenir avec les Milanais est incertain. Mais il se murmure que le staff et la direction du club seraient tout de même partants pour l’acquérir définitivement. Ce sera alors à lui de prouver qu’il possède les qualités pour s’imposer au plus haut niveau et au sein de l’équipe nationale. "Mon heure viendra”, confiait-il en septembre dernier au Nieuwsblad. “Je veux devenir Diable Rouge le plus tôt possible, mais je ne vais pas me dire : d'ici deux ans, ce sera à moi. Je le laisse juste venir à moi et j'espère qu'il viendra le plus tôt possible."

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