Ces sportifs qui s'investissent dans des causes humanitaires

Le footballeur originaire du Zimbabwe se fait discret : pas de grosse voiture, une maison dite normale, tout comme son allure, loin du bling bling de certains. Marshall Munetsi préfère aider les jeunes de son pays grâce à la "Fondation Marshall Munetsi". Pour faire simple, le joueur de Reims reverse mensuellement 20% de son salaire pour mener à bien ses projets au Zimbabwe. 

"Cela serait bien que les choses changent. L’image que renvoient les footballeurs, c’est qu’ils aiment les Rolex, les Lamborghini et les Ferrari. Mais l’argent, c’est aussi pour aider les gens en difficulté qui n’ont pas à manger ou qui n’ont pas assez de ressources pour payer l’école à leurs enfants", affirme-t-il à Europe 1. 

Le joueur de Manchester United est un exemple de ce côté là. En 2019 déjà, il avait mis sur pied une campagne de colis alimentaires en faveur des sans abris de Manchester. Mais le peu d’effet de cette action a fait réfléchir Marcus Rashford qui voulait viser plus grand. Il se tourne alors vers l’organisme FareShare qui agit dans le même domaine. 

L’international médiatise l’organisme et l’effet est immédiat : une collecte réunit 20 millions de livres (22,5 millions d’euros). “Les années précédentes, le maximum de dons versés par le grand public avait été de 200 000 livres" explique Lindsay Boswell, le PDG de l’organisation. Rashford a également fait plier trois fois le gouvernement concernant la précarité alimentaire. Grâce à son coup de pression sur les autorités, des enfants défavorisés ont bénéficié de repas gratuits durant les vacances scolaires.

Le Brésilien laisse parfois entrevoir une facette de sa personnalité qui fait parler de lui négativement : entre ses sorties, son côté bling-bling ou encore son soutien à Bolsonaro, ex-président et candidat d’extrême droite lors des dernières élections au Brésil. Mais Neymar soutient aussi de nombreuses causes. 

En 2018, avec Messi, il s’associe à Mastercard : à chaque but des deux joueurs, 10 000 repas sont offerts par l’entreprise au World Food Programme pour lutter contre la faim et la malnutrition en Amérique du Sud. Il a aussi fait un don de 1 million d’euros aux familles victimes du Covid-19 dans son pays. On parle aussi d’un don quasiment du même montant à l’Unicef.

La Russe, ancienne numéro 1 du classement mondial féminin, a dominé les terrains de tennis durant ses belles années et a profité de cette médiatisation pour servir quelques causes. Maria Sharapova a été ambassadrice du programme des Nations unies pour le développement entre 2007 et 2016 où elle se montre active sur le continent africain. 

Elle s’engage afin de soutenir les jeunes entrepreneurs et a fait quelques dons. Certains en faveur des familles des enfants de la prise d’otages de Beslan ou encore pour soutenir des projets liés à l’après-Tchernobyl. 

Actuellement sans équipe en NBA, les plus belles années de Serge Ibaka sont sans doute derrière lui. Et durant cette période, le congolo-espagnol en a profité pour aider son pays natal, la République du Congo. Et lui aussi a multiplié les actions et monté sa propre fondation dans ce but. 

Ambassadeur de l’Unicef, il reversait 500 dollars à chaque contre réalisé en playoffs. Très actif à Brazzaville, sa ville d’origine, Ibaka participe à la réinsertion professionnelle de jeunes en difficulté avec un don de 300 000 dollars. 

Star du patinage artistique et même légende du sport selon certains, Yuna Kim a brillé sur la glace mais aussi en dehors. La Coréenne est ambassadrice itinérante de l’Unicef. "Je veux me servir de mon expérience personnelle positive pour aider les enfants d’Haïti et les millions d’enfants vulnérables dans le monde", a-t-elle déclaré.

Durant sa carrière, elle a bien souvent offert ses gains à des causes humanitaires : pour les victimes du tsunami au Japon, aux enfants syriens qui vivent dans un climat de guerre. Elle se bat également énormément contre les inégalités hommes-femmes.