Contre La Gantoise, Scott Parker n'a plus le droit à l'erreur

Un chiffre suffit à montrer l’échec que représente actuellement l’ère Parker au Club de Bruges. Depuis l’arrivée de l’Anglais dans la Venise du Nord pour prendre la succession de Carl Hoefkens, les Blauw en Zwart n’ont engrangé qu’un seul petit succès, face à Zulte Waregem. En neuf matchs depuis sa prise fonction, c’est peu, beaucoup trop peu en comparaison des deux défaites et six partages. Après le match nul (le troisième de suite en championnat) contre le Cercle, l’Anglais avait la rage. "On vient de faire deux pas en arrière, c’est inacceptable", lançait-il en conférence de presse.

L’ancien meilleur joueur de Premier League (2010-2011) semble incapable de trouver la bonne formule, celle qui devrait permettre à Bruges d’enchainer les succès et de se positionner comme un candidat au titre. Car actuellement, c’est même la place en Champion’s Playoffs qui est en jeu. Autant dire que le prochain match face à Gand, poursuivant direct du Club, est primordial pour l’avenir de Parker.

Avenir déjà scellé ?

Le bilan de Scott Parker, on l’a dit, est catastrophique. Et le non-succès contre le rival du Cercle, couplé à une domination outrancière du voisin pendant nonante minutes, fait encore plus tache. Une assez grande que pour avoir déjà fixé le sort du coach auprès de la direction ? Il faudrait un miracle pour aller chercher le titre tant l’écart et la forme de Genk, de l’Union et de l’Antwerp est solide. Les Brugeois pointent à 20 points de Genk.

Bart Verhaeghe et Vincent Mannaert avait décidé de débarquer Carl Hoefkens du navire brugeois après un bilan guère plus flatteur. La série de deux victoires, quatre partages et trois défaites de l’ancien Diable lui avait été fatale, alors même qu’il avait réussi à qualifier Bruges pour les huitièmes de finale de l'UEFA Champions League.

Parker sûr de son coup

Scott Parker sent-il le froid de l’acier de la lame de la guillotine sur sa nuque ? Pas vraiment. Au contraire, l’Anglais est plutôt persuadé d’encore être l’homme de la situation et ne semble pas dans une optique de remise en question plutôt nécessaire vu les résultats et le jeu proposé. "J'imagine bien que les supporters remettent progressivement en question mon travail mais je ne les comprends pas. Je sais à quel point je suis bon, mon passé le prouve."

Un égo visiblement surdimensionné qui risque de faire du tort au Club si celui-ci ne parvient pas à s’imposer contre La Gantoise. Une défaite dans ce Topper permettrait aux Buffalos de passer devant. Pire, le Standard, en cas de succès contre Anderlecht, pourrait même faire chuter les Brugeois à la 6e place. Difficile d’imaginer dans ces conditions que l’Anglais reste en poste.

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