L'étau se resserre autour de Scott Parker au Club de Bruges

Sports | Dimanche après-midi, le derby de Bruges est au programme. Une défaite du Club contre son voisin du Cercle pourrait mettre l'entraîneur Scott Parker dans une position très difficile. Depuis sa nomination début janvier, l'Anglais n'a enregistré qu'une seule victoire en huit matches. Un bilan s'impose.

De Pickx

Partager cet article

Scott Parker (42 ans) a débuté son mandat d'entraîneur du Club le 8 janvier par une défaite 3-1 contre Genk. Une défaite sur le terrain de l'autoritaire leader de la ligue, cela reste explicable. Qu'ils n'aient ensuite gagné qu'une seule fois (contre le candidat à la relégation Zulte Waregem) en huit matches, beaucoup moins. Parker lui-même préfère voir le bon côté des choses - il ne pouvait guère faire autrement - et soulignait pas plus tard que le week-end dernier, après le 1-1 contre l'Union, qu'il n'y avait également qu'une seule défaite dans cette série.

Il attendait avec impatience ce qu'apporterait l'important match de Ligue des champions contre Benfica. On avait le sentiment, à l'intérieur et à l'extérieur du club, que ce huitième de finale historique pourrait bien briser l'ornière et donner un nouveau souffle à l'équipe. Dans une certaine mesure, cette prédiction s'est réalisée : le Club a commencé le match contre Benfica avec enthousiasme et a longtemps été proche d’ouvrir le score. Mais petit à petit, les mêmes problèmes se sont à nouveau glissés dans l'équipe : des maladresses défensives individuelles et une impuissance offensive.

Des bizarreries tactiques

Les choix de Scott Parker n'arrangent pas les choses. Il ne peut pas faire grand-chose lui-même contre les erreurs défensives, il a même retiré du onze de départ Abakar Sylla parce qu'il défendait trop souvent avec désinvolture. Mais son remplaçant Jack Hendry - rappelé par Parker après un prêt infructueux à Cremonese - a également commis une erreur contre Benfica avec une faute maladroite provoquant un penalty. Le remplaçant Dedryck Boyata n’affiche aucune valeur ajoutée depuis son arrivée l'été dernier et souffre constamment de petites blessures. Le mercato hivernal n’a pas permis d’amener de nouvelles têtes dans ce compartiment et Parker doit donc faire avec ce qu’il a.

Pourtant, Parker porte aussi une part de responsabilité dans le malaise actuel. Il continue à changer constamment son onze de départ, y compris dans le compartiment offensif. Au départ, il a beaucoup fait confiance à l'achat record Roman Yaremchuk. Mais ces jours-ci, l'entraîneur du club semble soudain être un fan de Noa Lang comme attaquant de profondeur. En cours de route, Ferran Jutglà, sûrement la révélation des premiers mois de la saison, a été sacrifié. Le buteur espagnol a été inexorablement mis de côté, bien que brièvement gêné par une blessure, et voit ainsi son crédit accumulé s'effriter complètement. En conséquence, le Club de Bruges se retrouve avec deux attaquants en manque de confiance et qui sont en retard sur le plan physique.

Avec Lang au poste d'attaquant, les Blauw en Zwart créent également trop peu de danger car le Néerlandais s'enfonce trop souvent pour demander le ballon ou s'écarte sur les côtés. En conséquence, Hans Vanaken et Tajon Buchanan, entre autres, ne reçoivent pas assez le cuir. Parker n'est pas non plus aidé par quelques absents, Skov Olsen étant le principal d'entre eux. Le Danois avait été le sauveur à plusieurs reprises la saison dernière. Mais même là, il est étrange que contre Benfica, Parker ait fait apparaître Kamal Sowah comme une alternative sur le flanc droit. Beaucoup de supporters du Club savent que le Ghanéen ne s'épanouit pas sur le flanc (et certainement pas à droite, où Philippe Clement l'a essayé plusieurs fois) mais plutôt derrière l'attaquant (comme Hoefkens l'a utilisé durant la phase de poule de la C1).

Contraste avec le Cercle

Le changement constant de milieu de terrain est totalement incompréhensible. Contre Benfica, Parker a même choisi de repositionner soudainement Odoi comme milieu de terrain. Pas de Casper Nielsen, pas de Mats Rits. Quel était l'intérêt de cette décision ? Pourquoi changer soudainement lors d’un huitième de finale de la Ligue des champions ? Cela ne donne pas beaucoup de crédit à l'entraîneur anglais auprès de son équipe expérimentée. Et encore moins si ces expériences ne donnent pas de résultats.

Il ne fait aucun doute que la série négative actuelle et la recherche d'une équipe type qui dure maintenant depuis des semaines installent également une certaine nervosité à Bruges. À cet égard, une défaite dans le derby contre le Cercle ne contribuerait guère à renforcer la confiance dans le nouveau T1 anglais. En comparaison, Miron Muslic, l'entraîneur autrichien des voisins du Cercle, a réalisé un bon 27 sur 48 en Jupiler Pro League depuis sa prise de fonction fin septembre. Sans trop de moyens et avec un style reconnaissable (pressing élevé, football vertical) qu'il a mis en place étonnamment vite. Un style qui colle normalement à l'ADN Blauw en Zwart.

Suivez la Jupiler Pro League tout au long de la saison, et notamment la rencontre entre le Cercle de Bruges et le Club de Bruges ce dimanche 19 février à 13h30, sur les chaînes d’Eleven Pro League, disponibles dans le forfait Pickx Sports.

Proximus Pickx propose dans son app (Android & iOS) et sur son site web proximuspickx.be la vidéo « interactive » lors des rencontres en UEFA Champions League, Jupiler Pro League et la Challenger Pro League. Grâce à cette fonctionnalité, vous découvrez les compositions des équipes, les statistiques du match ou encore l’historique des rencontres, le tout en un seul clic ! Mais surtout, le lecteur vidéo interactif vous permet de revivre à votre guise les plus belles actions du match instantanément. Vivez les exploits de votre équipe favorite comme nulle part ailleurs et jouez votre propre VAR !

Toujours plus d’actualités :

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top