L’heure de la revanche a-t-elle sonné pour Felipe Avenatti contre le Standard ?

Sports | Retourné au KV Courtrai cet été, Felipe Avenatti s’apprête à retrouver le Standard de Liège, un club où il a connu de multiples galères. L’Uruguayen revit cette saison. De quoi faire souffrir son ancien club ?

De Pickx

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Alors que le KV Courtrai vit une saison difficile dans le fond du classement, Felipe Avenatti peut lui afficher un léger sourire. Car depuis l’entame du championnat, l’attaquant a retrouvé le goût du but. Avec 6 réalisations depuis le début de saison, il affiche son meilleur bilan depuis la saison 2018-2019 quand il avait planté 8 buts en 21 matchs de phase classique et 7 buts en autant de matchs en play-offs 2, pour un total de 15 roses en championnat.

Pour lui c’est une véritable résurrection après plusieurs années de galère. Son passage au Standard fut un échec sur toute la ligne, Avenatti ne parvenant jamais à s’installer comme un buteur sûr. A Sclessin, il a clôturé sa première saison avec 2 buts. La suivante, il joue 6 mois à Liège (3 buts) avant de partir en prêt à l’Antwerp où il ne s’impose pas non plus. L’an dernier, il fut prêté les 6 premiers mois de l’année à l’Union (1 but) puis au Beerschot (1 but).

Mis au ban

Ses mauvaises performances à Sclessin, son manque de confiance et le manque de résultats en général ont poussé le club, qu’il retrouvera ce week-end, à le mettre de côté. Une situation qui fut compliquée à vivre pour le joueur. "Je n’ai pas aimé la manière dont cela s’est fait. Je pense que je ne méritais pas ça. On m’a fait savoir que cela était justifié par mes performances. Mais je n’ai pas eu les mêmes opportunités que les autres de me montrer. Me punir de la sorte n’était pas justifié", confiait-il à la Dernière Heure au moment de son prêt au Bosuil en 2021.

Reste que tant à l’Antwerp qu’à l’Union ou au Beerschot, le joueur n’a pas convaincu. Son manque de confiance lui a collé aux basques dans ces trois clubs et il n’a jamais su s’y imposer et faire ce qu’il est normalement censé faire : marquer des buts. Pour rebondir, il lui fallait donc un environnement qui lui convienne : Courtrai.

Bien dans sa tête, bien dans son jeu

C’est chez les Kerrels que l’Uruguayen s’était révélé en Belgique. Prêté par Bologne, il s’était senti comme un poisson dans l’eau en Flandre occidentale dans un système fait pour lui, ce qui n’était pas le cas dans les autres clubs. L’environnement du club lui a également permis de s’épanouir et il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il y soit retourné une fois son contrat rompu au Standard.

"Je joue mieux parce que je me sens bien dans ce club. Il en va de même pour ma femme et mes enfants, d'ailleurs. Dans le passé, j'ai toujours fait de mon mieux aussi, mais Courtrai reste un club spécial pour moi", expliquait-il récemment au Nieuwsblad. Felipe Avenatti fonctionne à la confiance et il l’a à Courtrai. Le Standard est prévenu.

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