Cinq faits que vous ignorez à propos de ‘Bons Baisers de Bruges’

Cinéma |

Il y a 15 ans sortait dans les salles de cinéma ‘Bons Baisers de Bruges’. À cette occasion, Pickx revient pour vous sur cinq faits que vous ignorez peut-être à propos de ce film américano-britannique réalisé par Martin McDonagh.

De Pickx

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La ville de Bruges, source d’inspiration

C’est après avoir passé un week-end dans la Venise du Nord que Martin McDonagh a eu l’idée d’écrire ‘Bons Baisers de Bruges’. D'abord fasciné par l'architecture et les musées de la ville, il admet s'être rapidement ennuyé et avoir eu envie de se saouler. « J’étais habité par deux personnages : le geek passionné de culture et le gars bourré », a-t-il déclaré au site web américain IndieWire. Le réalisateur s’est inspiré du thriller ‘Ne vous retournez pas’ (1973) de Nicolas Roeg, qui a Venise pour cadre, pour faire de Bruges le décor et même un personnage à part entière de son film.

Des tueurs à gages anglais, puis irlandais

Les deux tueurs à gages de ‘Bons Baisers de Bruges’, Ray (Colin Farrell) et Ken (Brendan Gleeson), étaient initialement censés être anglais comme indiqué dans le scénario original de Martin McDonagh. Mais lorsque les deux acteurs originaires de Dublin, Farrell et Gleeson, ont été engagés, leurs personnages sont, eux aussi, devenus irlandais. Notons également que, mis à part le flash-back du début, le personnage interprété par Colin Farrell, Ray, porte la même tenue tout au long de cette comédie noire. Il ne se change en effet jamais bien qu’il retire sa veste et déboutonne sa chemise. En revanche, Ken, le personnage incarné par Brendan Gleeson, change plusieurs fois de vêtements.

Des injures à la pelle

‘Bons Baisers de Bruges’ fait la part belle aux jurons et autres grossièretés. Le film contient ainsi près de 130 injures pour une durée de 101 minutes. Cela équivaut donc à un juron toutes les 48 secondes.

Noël en… mars

L’histoire de ‘Bons Baisers de Bruges’ se déroule en pleine période des fêtes de fin d’année. Les décorations de Noël devaient donc rester en place dans la ville jusqu’à la fin du tournage. Tournage qui s’est terminé… fin mars. Un communiqué officiel a donc été publié par la ville afin d’expliquer aux citoyens pourquoi les décorations de Noël étaient maintenues aussi longtemps dans les rues.

Limiter les tournages

Renaat Landuyt, bourgmestre de Bruges de 2013 à 2019, a décidé dès 2013 de limiter les tournages dans la ville après avoir été inondé de demandes. Cette mesure a surtout été prise suite au mécontentement suscité par l’image qui a été donnée de la ville dans le film de McDonagh. Le collège échevinal de la Venise du Nord entendait ainsi fixer des critères afin de ne sélectionner que des projets valorisants, qui donnent une image positive de la ville, a précisé le bourgmestre à l’époque.

'Bons Baisers de Bruges' est maintenant disponible dans le catalogue Proximus VOD.


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