Le 27 janvier dernier, Aya Nakamura faisait son grand retour sur le devant de la scène avec la sortie de son quatrième album ‘DNK’. Trois ans après son album ‘Aya’, les fans se languissaient du retour de la chanteuse et surtout, de ces nouveaux hits. L’attente est enfin terminée, l’album s’appelle donc ‘DNK’, possède 15 titres entre zouk et R&B, et c’est du lourd !
Aya Nakamura avait teasé sur Tik Tok il y a quelques semaines son single ‘Baby’ et le morceau semblait déjà sur toutes les lèvres en un extrait à peine. Le 12 janvier, le titre sort officiellement et comptabilise désormais près de 7,5 millions d’écoutes sur Spotify. Le tube ‘SMS’, quant à lui, a également eu son succès lors de sa sortie fin décembre et signe le premier single de ce nouvel album. Avec ces titres, Aya prouve une fois de plus que l’amour est le sujet principal de ses textes et que son registre ne change pas : des sonorités zouk et R&B bien à elle, la formule secrète pour créer des tubes instantanés, la féminité sous toutes ses facettes et des paroles dans l’air du temps.
Cependant, si Aya n’offre pas un album des plus surprenants en termes de style, c’est ailleurs qu’elle déstabilise. En effet, l’album se nomme ‘DNK’, en référence à son véritable nom de famille… Vous voyez où celle que l’on surnomme la "Queen" française veut en venir ? ‘DNK’ c’est le moment de découvrir la vraie Aya Nakamura, sous toutes ses facettes, c’est le moment de l’introspection ! Plusieurs titres sont une fois de plus très "girl boss, girl power" et c’est pour cela qu’on l’adore, mais cette fois, Aya ne propose pas que cela. La chanteuse sexy, sensuelle, femme forte, machine à tubes reste bien évidemment en place, notamment avec ‘Baby’, ‘Haut niveau’, ‘Tous les jours’, ‘SMS’, ou encore ‘Beleck’, dont ce dernier est probablement le hit de l’album, à l’image de son iconique ‘Pookie’. Mais Aya Nakamura se montre aussi aux antipodes en étant sensible et dans l’émotion sur des morceaux plus calmes comme ‘J’ai mal’, dans lequel l’artiste s’essaye à un genre nouveau qu’on ne lui connait que très peu.
La chanteuse explique être comme cela dans le quotidien : tout et son contraire, puissante mais fragile, forte mais sensible, gentille mais trop franche, hautaine mais empathique. C’est dans cet extrême à l’autre que la chanteuse nous emporte tout au long de ce nouvel album. Des rythmes dansants et "bossy" sur fond d’amour, ainsi que de la fragilité et du mal-être basé sur de l’amour toxique, Aya se dévoile avec pudeur. La pochette de l’album qui cache son visage ne dévoilant que ses yeux peut parfaitement en témoigner.
C’est simple, avec cet album, Aya Nakamura confirme une fois de plus sa position d’artiste féminine francophone la plus streamée au monde, notamment en remplissant trois Bercy en à peine quelques minutes. Sa tournée se prépare, et après quatre ans d’absence sur scène, visiblement les fans l’attendent avec impatience ! Elle confirme son statut de machine à tubes avec le succès fulgurant des singles comme ‘Baby’ et surtout, sa prise en maturité, notamment en se livrant enfin petit à petit à son public et également en montrant le travail incroyable sur sa voix, toujours plus qualitatif et qui promet des concerts incroyables !
Retrouvez Aya Nakamura le jeudi 6 juillet sur la scène du festival Les Ardentes.
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