Reverra-t-on bientôt le vrai Roman Yaremchuk au Club de Bruges ?

Déterminé à prolonger son règne sur la Pro League et espérer franchir un cap sur la scène européenne, le Club de Bruges n’a pas hésité à casser sa tirelire pour s’offrir Roman Yaremchuk au mois d’août dernier. Les champions en titre ont déboursé pas moins de 16 millions d’euros pour s’attacher les services de l’attaquant ukrainien qui avait quitté La Gantoise pour Benfica un an auparavant. Au Portugal, le buteur n’a pas vraiment convaincu, scorant 9 buts en 48 apparitions toutes compétitions confondues.

Les Blauw en Zwart en profitent pour faire de lui le transfert entrant le plus cher de l’histoire de la Jupiler Pro League, se rappelant sa très bonne période à Gand, où il avait planté 61 buts en 152 matchs entre 2017 et 2021. Un transfert record, certes, mais un pari somme toute peu risqué vu que le natif de Lviv n’avait besoin d’aucun temps d’adaptation et qu’il avait déjà montré l’étendue de ses qualités et de son efficacité en Belgique.

Nouveau départ

Pourtant, l’imposant buteur de 27 ans a bien de la peine à se faire une place à Bruges cette saison. Avec les Gazelles, l’international ukrainien reste depuis plusieurs mois bloqué à 2 buts et 2 passes décisives en 15 matchs. Yaremchuk, qui semble en pleine crise de confiance, s’est jusqu’ici peu mis en évidence. Il a souffert de la concurrence de Ferran Jutgla et a même vu Kamal Sowah lui passer devant dans la hiérarchie des attaquants.

Peu utilisé par Carl Hoefkens et gêné par des légères blessures en fin d’année dernière, l’Ukrainien a vu le passage à 2023 comme l’occasion de prendre un nouveau départ sous les ordres, en outre, d’un nouvel entraîneur en la personne de Scott Parker. D’emblée, le Britannique a affiché sa confiance en son buteur. “Roman est en manque de confiance et a beaucoup de pression sur les épaules à cause du coût de son indemnité de transfert”, expliquait il y a peu le coach brugeois.

Un système qui lui convient

Malgré deux titularisations depuis l’arrivée de Parker, Yaremchuk n’est pas encore parvenu à se montrer décisif. Ses récentes occasions manquées contre Genk et Anderlecht ont frustré un peu plus les supporters brugeois qui n’ont plus vu leur équipe gagner un match de championnat depuis le 29 octobre et dont la position dans le top 4 est de plus en plus précaire. Difficile, aussi, pour un attaquant en manque de confiance, d'inverser la tendance à lui seul.

Mais le ciel de Yaremchuk pourrait bientôt s’éclaircir. Avec la confiance dont il bénéficie désormais de la part de son coach, l’Ukrainien, qui n’a évidemment pas perdu ses qualités, est en bonne voie pour retrouver son niveau d’antan. De plus, le système instauré par Parker à son arrivée, avec un dispositif en 4-2-3-1, convient davantage à ses qualités et à son profil d’attaquant qu’à celui de Jutgla, moins complet. Alors, reverrons-nous bientôt le vrai Yaremchuk en Venise du Nord ? Réponse d'ici quelques semaines...

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