‘The Lazarus Project’, la série qui a prédit l'avenir, débarque sur BeTV

Cinéma | La série britannique ‘The Lazarus Project’, qui sera bientôt diffusée sur BeTV, montre une nouvelle fois que la fiction peut parfois rejoindre la réalité. Dans cette série à suspense qui explore la thématique des boucles temporelles, on trouve par exemple des références à la crise du Covid-19, bien que la série ait été écrite bien avant l'apparition de la pandémie.

De Pickx

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"L'idée de la série est en fait assez ancienne, elle remonte peut-être à six ans environ", explique le créateur et scénariste Joe Barton à RadioTimes.com. "C’est donc bien antérieur à la pandémie. C'était également étrange d'avoir écrit une histoire qui se déroule pendant une pandémie et de la filmer au plus fort de la crise... Nous avons ajouté une ligne sur le coronavirus."

Selon Barton, connu pour l'intrigante série Netflix ‘Giri/Haji’, ce n'est pas le seul événement que son histoire a anticipé. Plusieurs éléments sur la Russie et l'Ukraine ont dû être ajustés après coup par les réalisateurs, simplement parce que la réalité avait rattrapé la fiction. "Beaucoup de nos prédictions se sont réalisées de façon étrange. C'était surréaliste", s’étonne Barton.

‘Breaking Bad’ comme inspiration

La série de science-fiction raconte l'histoire de George (Paapa Essiedu), qui constate un matin qu'il a remonté le temps. Il rencontre alors Archie, qui le recrute pour le projet Lazarus, une organisation secrète qui dispose de la possibilité de remonter le temps afin de sauver le monde de la destruction. Contrairement à la plupart des gens, les collaborateurs du projet sont capables de se souvenir d'événements qui ont été annulés par des sauts dans le temps. Avec cette équipe, George va tenter d'empêcher des catastrophes d'ampleur mondiale.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l'inspiration de ‘The Lazarus Project’ ne vient pas de classiques du genre comme ‘Un jour sans fin’ ou la série Netflix ‘Poupée russe’. “L'une des références était 'Breaking Bad' et le fait d’avoir un protagoniste que vous jugez sympathique au début mais qui devient progressivement le méchant de la série", explique Barton.

Dilemmes moraux

Pour le reste, il voulait surtout trouver un nouvel angle pour jouer avec les dimensions temporelles, cette thématique étant devenue un véritable sous-genre au cinéma et à la télévision. Avant toute chose, Barton souhaitait aborder l'idée de la fin du monde. Il avait lu un certain nombre d'articles sur la course aux armements nucléaires entre l'Union soviétique et les États-Unis et comment les tensions entre les deux superpuissances avaient culminé avec la crise de Cuba, où une confrontation a pu être évitée in extremis.

Barton y a ensuite ajouté l'idée du voyage dans le temps et de la possibilité d'annuler des événements tragiques, notamment parce que cela lui permettait d'explorer des ambiguïtés morales fascinantes. "Par exemple, si quelqu'un fait quelque chose de terrible mais que cela est effacé parce que l'on peut remonter le temps, est-ce toujours quelque chose de terrible ? Devrions-nous alors continuer à considérer cette personne comme mauvaise ?", se demande Barton. "Chaque fois qu'un personnage fait quelque chose de mal ou de moralement discutable, cela peut ou non être annulé. C'est l'énigme morale autour de laquelle j'ai essayé de construire la série."

Retrouvez 'The Lazarus Project' dès le 21 janvier sur Be tv. Pas encore abonné ? Abonnez-vous ici à Be tv !

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