Il était une fois un Diable : Frédéric Peiremans

Sports | Cette année, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Frédéric Peiremans.

De Pickx

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Après avoir touché ses premiers ballons du côté du RCS La Forestoise, Frédéric Peiremans rejoint le RSC Anderlecht dès l’âge de 10 ans. Dix ans plus tard, en 1993, le milieu défensif parvient à se frayer un chemin jusqu’à l’équipe première et fait ses débuts professionnels sous la houlette de Johan Boskamp. Peiremans fait peu à peu son trou chez les Mauves et découvre le football européen. Les premiers titres tombent rapidement : il devient champion de Belgique en 1994 et 1995.

Son éclosion au sein d’une équipe anderlechtoise qui vient d’engranger trois titres consécutifs attire aussi l’attention du sélectionneur national Paul Van Himst. En 1996, celui-ci l’appelle pour deux matchs amicaux contre la France et la Russie. En mars, le Nivellois a même droit à 90 minutes contre les Bleus au Stade Roi Baudouin. Si le match se solda sur une défaite (0-2), Peiremans fut considéré comme le meilleur Belge sur la pelouse.

Trois capes

Un mois plus tard, il disputa également l'intégralité du match contre les Russes (0-0). Fin août, le milieu défensif sera à nouveau sélectionné dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde. Monté au jeu contre la Turquie (2-1), il jouera ses 30 dernières minutes sous le maillot national.

Son aventure avec Anderlecht finit également par battre de l’aile à la fin des années 1990. Pas aligné à son poste de prédilection par Arie Haan, le successeur de Boskamp, Peiremans cherche à partir. Après une saison en prêt à Charleroi, il s’envole pour le FC Twente. Il y effectuera la meilleure saison de sa carrière. Mais le 19 mars 2000, le Nivellois se blesse au tendon face à l'Ajax. Ce sera le début de la fin pour lui.

Une retraite précoce

Il ne s’en remettra effectivement jamais. S’il obtient un beau transfert à la Real Sociedad, la douleur ruine tous ses espoirs dès son premier entraînement en Espagne. Opéré, il rechute quelques mois plus tard et se résigne à prendre la douloureuse décision de mettre fin à sa carrière en 2001, à l’âge de 28 ans seulement, alors qu’il avait entretemps rejoint le SD Eibar.

Sa carrière de joueur terminée, il devient coach d’équipes de jeunes à Anderlecht – où il côtoie les Anthony Vanden Borre, Dries Mertens et autres Adnan Januzaj – puis à Charleroi, mais de sérieux problèmes d’alcoolisme altèrent son comportement et l’empêchent de continuer. Heureusement, l’ancien Diable Rouges est aujourd’hui sorti de cette période sombre qui a failli lui coûter la vie. Il y a peu, il révélait à La DH Les Sports+ travailler comme trieur dans un recyparc d'Intradel après avoir enchaîné plusieurs autres petits boulots.

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