Il était une fois un Diable : Ilombe Mboyo

Sports | Pour cette année, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Ilombo Mboyo.

De Pickx

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Devenir international n’est pas une chose aisée. En temps normal, il faut montrer du talent, certes, mais aussi de la régularité au plus haut niveau. Avoir un peu de chance aussi peut aider à se construire une destinée plus belle. Et puis, quand tout cela est réuni, il faut parvenir à tout donner pour continuer à être appelé.

Ilombe Mboyo l’avait un peu mais l’attaquant passé par de nombreux clubs de Jupiler Pro League aura eu la mauvaise idée de montrer son talent au moment où la génération dorée des Diables naissait. Difficile pour lui d’accrocher le bon wagon et de s’inscrire dans la durée. Le joueur, aujourd’hui actif en N1 à Visé, pourra toujours se dire qu’il aura côtoyé les plus grands de notre équipe nationale.

Les prémices de la génération dorée

C’est en 2008, à 21 ans, qu’Ilombe Mboyo fait son entrée en Division 1, à Charleroi. Les Zèbres ont repéré l’attaquant… en prison. Désireux de lui offrir une seconde chance dans la vie, les Carolos misent sur le bon cheval. Avec 3 buts et 2 assists en 15 matchs, il montre de belles dispositions. S’il reste muet la saison suivante, cela ne l’empêche pas de décrocher un joli transfert à Courtrai à l’été 2010. 6 buts et 5 assists plus loin, le voilà transféré à Gand où il éclatera vraiment.

A la fin de la saison 2011-2012, il facture 14 buts et 8 assists en Pro League. Au meilleur des moments. Car en juin, Marc Wilmots reprend les Diables Rouges en main et la génération dorée des Diables est sur le point de démarrer sa formidable aventure. Fort de ses performances de la précédente saison, et toujours aussi efficace à l’automne 2012, Ilombe Mboyo est appelé à deux reprises, pour les rassemblements d’octobre et novembre.

Deux montées avant la chute

Le 16 octobre, il remplace Christian Benteke face à l’Ecosse et participe à la victoire 2-0 des Diables. Il ne joue qu’une poignée de minutes, mais le voilà à jamais dans l’histoire de l’équipe nationale. En novembre, il joue une bonne demi-heure en Roumanie lors d’un amical perdu 2-1 par les hommes de Wilmots. Il ne parvient pas à faire la différence et ne sera plus jamais appelé ensuite.

Mboyo, même s’il réalise une solide saison cette année-là (21 buts et 5 assists), souffre de la concurrence de joueurs comme Benteke, Lukaku ou encore Mirallas. Impossible pour lui de se frayer un chemin vers les Diables, d’autant plus que d’autres talents éclatent par la suite : Origi, Batshuayi… et que lui est déjà déclinant.

Il voyagera pas mal ensuite, passant à Genk, en Suisse, au Cercle, retournant à Courtrai, à Gand l’an dernier… Souvent pesant sur les défenses, il marque moins. Malgré tout, Ilombe Mboyo pourra dire qu’il en fut, de la génération dorée, même s’il n’aura participé à aucun grand tournoi avec elle.

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