Dans ’Divan 52’, Jérôme Colin et Aboubakr Bensaihi offrent un premier épisode d’une grande sensibilité

Cinéma |

Maxime Demière revient avec une tout nouvelle saison de ‘Divan 52’. Pour ce premier épisode, il accueille Jérôme Colin et Aboubakr Bensaihi, deux figures connues du paysage culturel belge. L’un comme animateur et auteur, l’autre comme rappeur et acteur. Revenons sur les similitudes entre ces deux personnalités d’une grande sensibilité, et aux parcours tant variés qu’inspirants.

De Pickx

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Dans ce premier épisode de ‘Divan 52’, Maxime Demière reçoit un journaliste et un acteur sur son divan. Jérôme Colin a déjà une longue carrière derrière lui. On peut le découvrir dans plusieurs émissions de la RTBF telles que ‘Hep Taxi’ et ‘Entrez sans frapper’, mais aussi en librairie avec ses romans ‘Eviter les péages’ et ‘Le Champ de bataille’.

Aboubakr Bensaihi s’est fait connaître pour son rôle de Marwan dans le film ‘Black’ de 2015 acclamé par la critique. A côté, il est également rappeur et a notamment chanté ‘Do you Hear Me’ dans la BO du long métrage. Plus récemment, il a incarné un des rôles stars dans le film ‘Rebel', toujours disponible au cinéma. Ces deux personnalités issues de deux générations aux parcours pourtant divers, ont de nombreux points communs.

17 ans, l’âge des débuts

Si on connait Jérôme Colin pour ses interviews légendaires dans Hep Taxi ou à la radio, il a pourtant joué dans quelques films. En 2010, il se retrouve notamment à l’affiche de ‘Kill Me Please’ aux côtés des Belges Bouli Lanners, Virginie Efira et Benoît Poelvoorde. Alors âgé de 17 ans, il part à Paris suivre les Cours Florent. Une expérience qui l’a amené à être davantage curieux. « Le théâtre ne m’attirait pas tant que ça, mais j’avais besoin de voir autre chose. Paris ce n’est pas loin, je ne prenais pas trop de risques. J’ai adoré le théâtre et j’ai particulièrement aimé lire. Je lisais toutes les nuits pour me mettre à jour culturellement. C’est peut-être la plus belle période de ma vie. Par contre, je n’aimais pas vraiment le monde du théâtre. Quand je suis revenu, j’ai eu envie de devenir journaliste », explique-t-il sur le divan.

Dans le magazine WawaMagazine, il confie peu après : « ça m’a appris à trouver un style propre, pour ne pas imiter les autres ». Jérôme Colin rebondit et explique que ces années lui ont permis de libérer sa propre parole et de le mettre sur le chemin de la radio, sa véritable passion aujourd’hui.

C’est également à l’âge de 17 ans que la vie de Aboubakr Bensaihi a basculé. Alors que des castings avaient lieu dans son école pour le film ‘Black’, il est sélectionné à sa plus grande surprise pour jouer un rôle. « Je ne réalisais pas l’ampleur de la chose. Puis, j’ai fait les castings et j’ai pris un plaisir fou. Cela a complètement boulversé ma vie. C’est un truc de dingue. Ce n’est que le premier jour du tournage que je me suis rendu compte de l’ampleur du projet » Et comme Jérôme Côlin qui voit en Jacques de Pierpont un mentor, l’acteur considère le duo de réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah comme bien plus que ça. « J’ai un grand frère dans ma vie, mais c’est comme si du jour au lendemain j’ai pris connaissance que j’en avais deux autres », explique-t-il.

L’écriture comme exutoire

L’écriture lie également ces deux personnalités d’une grande sensibilité. Pour Jérôme Côlin, qui a sorti deux livres ces dernières années dont ‘Champ de Bataille’ qui se retrouve mis en scène au théâtre, « c’est une façon de me guérir », se confie-t-il. « J’ai des angoisses colossales et un rapport à la vie compliqué des fois. Vers 35 ans, je n'étais pas dans la meilleure forme de ma vie et je me suis mis à écrire. Un peu par hasard pour me faire du bien. J’ai vu que ce que j’écrivais ressemblait à une histoire. J’ai alors accepté ce que je refusais depuis toujours. Je rêvais d’écrire un bouquin depuis mes 15 ans et je m’étais jamais donné l’autorisation. J’ai du me valider moi-même pour que ça se fasse».

De son côté, Aboubakr fait beaucoup de musique et a sorti, après Black, la chanson ‘The Magic’s Music’ récoltant près d’un million de vues en un an. L’écriture est également un endroit de refuge et prend une place importante dans sa vie. « C’est mon moment à moi d’évacuer, d’écrire ma peine, de la sortir de mon corps ». Lui aussi a vécu des moments difficiles. Après Black, c’était le désenchantement et ce fut très compliqué de trouver des rôles. Pendant 5 ans, il a fait des petits boulots à droite à gauche pour vivre tout simplement, mettant de côté à un moment ses ambitions dans le monde du cinéma. ‘Rebel’ signe son grand retour en salles ! 

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