Séville, le pari totalement raté d’Adnan Januzaj

Sports | Après 5 saisons du côté de la Real Sociedad, Adnan Januzaj espérait franchir un palier supplémentaire du côté de Séville. Mais ce transfert en Andalousie est un échec sur toute la ligne jusqu’à présent.

De Pickx

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Révélé à Manchester United, c’est finalement à la Real Sociedad, dans le pays basque espagnol, qu’Adnan Januzaj avait trouvé la stabilité. En cinq saisons passées du côté de San Sebastian, l’international belge a disputé 168 matchs et inscrit 23 buts. Arrivé en fin de contrat en juin dernier, il n’avait pas prolongé son bail.

Annoncé à gauche et à droite, c’est finalement en Espagne qu’il avait retrouvé un port d’attache, au FC Séville. Dans la capitale de l’Andalousie, il espérait donner un nouvel élan à sa carrière avec un club habitué aux grandes soirées européennes et aux premiers rôles en Liga. De quoi, aussi, bien se placer en vue de la prochaine Coupe du Monde. Mais c’est raté.

94 minutes

Arrivé à la fin du mois d’août à Séville, Adnan Januzaj n’a pas pu profiter d’une préparation complète dans son nouveau club. Rien d’étonnant finalement à ce qu’il n’ait pas trouvé place dans l’équipe directement. Une première fois sur le banc le 10 septembre, il obtient ses premières minutes en championnat… le 29 octobre. Titulaire contre le Rayo Vallecano, il cède toutefois sa place après 45 minutes. Et le week-end dernier, le Diable n’a pas quitté le banc.

En Ligue des Champions, il a reçu quelques minutes lors des deux premiers matchs (12+6) contre Manchester City et Copenhague, ainsi que lors du match retour contre Dortmund (31 minutes). En tout, son temps de jeu s’élève donc à 94 minutes depuis le début de la saison. Un bilan bien maigre, trop même que pour espérer être appelé par Roberto Martinez.

Remplaçant du remplaçant

Comment expliquer ce désamour envers Adnan Januzaj ? Le Belge doit déjà faire face à une grosse concurrence. A son poste d’ailier droit, on retrouve un joueur comme Erik Lamela, sans oublier la polyvalence d’Isco ou Papu Gomez. Mais ce n’est pas tout car même Oliver Torres, pourtant médian central, a déjà été préféré à Januzaj à ce poste. On a le sentiment que le Diable est véritablement la 5e roue du carrosse à Séville.

Si Lopetegui jugeait son joueur pas apte physiquement, son successeur n’utilise pas beaucoup plus Januzaj. Vu les mauvais résultats de l’équipe (17e, hors de la zone rouge à la différence de buts), Séville a remplacé l’ancien coach du Real par Jorge Sampaoli. Et à peine arrivé, l’Argentin a estimé que Januzaj pouvait partir… Difficile de parler autrement que d’un naufrage total pour l’ancien Mancunien dans le sud de l’Espagne.

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