Pas d'arbitres, pas d'argent, pas de plan: le VAR en D1B est une utopie

Sports | C'est un penalty qui a déjà fait couler beaucoup d'encre. A la fin de la rencontre entre Lommel et le Club NXT, l'arbitre du match, Tom Stevens, prenait une décision assez fantaisiste (après intervention de son juge de ligne) en offrant aux Brugeois un coup de réparation (et les 3 points de la victoire) pour une faute commise ... en dehors du rectangle.

De Tagtik

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Une phase qui a évidemment relancé de vifs débats autour de l'utilisation du VAR en D1B, comme c'est le cas à chaque erreur flagrante d'arbitrage.. 

Pour l'Union Belge et la patronne des arbitres, Stefanie Forde, la mise en place du VAR en Challenger Pro League ne semble ni une urgence, ni une priorité. Interrogée par Het Belang van Limburg, elle pointe le manque de personnel et le manque d'investissement de la part des clubs de D1B pour expliquer l'absence d'assistance video à l'arbitrage au deuxième niveau de notre football professionnel.

"Nos arbitres sont déjà désignés deux fois chaque semaine", explique-t-elle en substance. "Une fois sur le terrain et une fois à Tubize (où se trouvent les installations techniques du VAR, ndlr). De plus, nous utilisons les arbitres de Nationale 1 comme quatrième officiel en D1B. Si les clubs sont prêts à faire les investissements indispensables, nous sommes disposés à faire les efforts nécessaires pour former de façon accélérée plus de personnes pour apprendre à travailler avec le VAR. Mais il faut compter au moins neuf mois pour former quelqu'un et nous ne voulons pas faire de compromis sur la qualité."

Apparement, les problèmes d'infrastructures sont un autre obstacle à franchir avant la généralisation du VAR en D1B et aucun plan concret n'existe pour le moment. "Nous devons tester la connectivité de tous les stades de D1B avec le VAR à Tubize. Et cela prend du temps. Même si la Pro League devait décider aujourd'hui de mettre le VAR en place en D1B la saison prochaine, les délais seraient déjà trop courts."

Droits télé trop bas ?

Le PDG de Lommel (et représentant de la Pro League), Harm van Veldhoven, admet qu'il existe des difficultés financières autour de l'introduction du VAR, mais rejette toute responsabilité de la part des clubs. 

Pour lui, le problème vient essentiellement de la répartition des droits TV. Les clubs de D1B reçoivent relativement peu d'argent et doivent donc trouver d'autres ressources pour payer le VAR. 

"Les clubs de D1B ne sont pas disposés à endosser les coûts supplémentaires induits par le VAR - formation accélérée des arbitres, rémunérations, etc.  Nous ne pouvons pas consacrer tout l'argent des droits TV au VAR. Une répartition plus équitable de droits est urgente.”

Van Veldhoven insiste sur la créativité dont il faudra faire preuve lors de la recherche de solutions. Il pense à un mini-VAR (un seul arbitre au lieu de trois à Tubize) ou à un éventuel partenaire commercial pour le VAR.

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