Les secrets révélés par les journaux intimes d’Alan Rickman

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C’était en 2016 : Alan Rickman, alors âgé de 69 ans, perdait son combat contre le cancer du pancréas. Le décès de l’acteur avait marqué toute une génération qui le portait dans son coeur pour son rôle emblématique du professeur Rogue dans la saga Harry Potter. Durant ces années de tournage, il a tenu 27 journaux intimes, que sa veuve a rassemblé pour en faire le livre ‘Madly, Deeply : The Diaries of Alan Rickman’. Pickx vous révèle les anecdotes et passages marquants de ces écrits.

De Pickx

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Que vous soyez des fans assidus de la saga Harry Potter ou de simples spectateurs, pas de doute, vous savez que le professeur Rogue est un personnage tout à fait spécial de l’univers du petit sorcier. Alan Rickman le savait et a révélé avec brio le défi de l’adapter sur le grand écran, donnant une dimension toute particulière à ce faux méchant aux motifs des plus émouvants. Dans son journal, nous avons l’occasion d’en apprendre davantage sur la relation que les acteurs entretenaient avec J.K. Rowling, l’autrice des livres, mais aussi entre eux. Les récits de ce livre sont parfois très intimes, perspicaces et même drôles, à l’image de Severus Rogue.

Alan Rickman raconte par exemple sa première rencontre avec la romancière. Lors de cet échange, ils ont parlé du rôle du Professeur Rogue. L’acteur raconte qu’il a tout tenté pour en savoir davantage sur les secrets de son personnage. "Il y a des choses que seuls Rogue et vous savez – j’ai besoin de les savoir aussi", avait-t-il demandé. J.K. Rowling lui avait répondu : "vous avez raison. Appelez-moi demain, personne ne sait ces choses-là."

Les défauts du personnage

Ainsi, avant même que la première scène ne soit filmée, Alan Rickman était totalement immergé dans son rôle. Il est vite devenu évident qu’on ne pouvait imaginer meilleur acteur pour jouer le sombre Professeur Rogue. Il raconte lui-même que le personnage l’habitait, au-delà de sa merveilleuse performance. Il écrit dans son journal s’être senti "resserré, contraint" : selon lui, ce n’est pas un bon trait de caractère à avoir sur un plateau de tournage. "Être bavard, souriant et ouvert devient étrange. (…) Je n’ai jamais été aussi peu communicatif avec les équipes", a-t-il déclaré.

Ce rôle de boute-en-train, heureusement, Daniel Radcliffe le relève avec brio. Rickman écrit également au sujet de l'interprète d'Harry Potter dans ses journaux. Il décrit le jeune acteur comme était "très sérieux et concentré, mais avec un sens de l’humour". À l’époque, en mai 2003 plus précisément, il estimait même que Radcliffe n’était pas seulement un acteur. "Il va sans doute réaliser ou produire plus tard", a-t-il songé.

Rogue, un personnage nuancé

Connaître les motivations du professeur Rogue a suivi Alan Rickman tout au long du tournage de la saga. Savoir qu’il avait de l’amour en lui l’a sans aucun doute guidé pour offrir une performance tout en nuances à ce personnage pas aussi mauvais qu’on pourrait le croire. C’est d’ailleurs ce secret bien gardé qui l’a poussé à tenir son rôle jusqu’au bout des 8 films.

Dans son journal, l’acteur révèle qu’il a failli se retirer de l’aventure un peu avant la production du cinquième opus, ‘Harry Potter et l’Ordre du Phénix’. L’homme était effectivement tourmenté par la maladie. Mais il n’a pas pu se résoudre à laisser inachevée son histoire avec Rogue. Il devait raconter, jusqu’au bout, l’héroïsme caché de son personnage.

En 2007, alors qu’il a fini de lire le dernier roman de la franchise, il écrit : "Rogue meurt en héros. Harry le décrit à ses enfants comme l’un des hommes les plus courageux qu’il n'ait jamais connus et appelle son fils Albus Severus. (…) Une petite information de J.K. Rowling il y a sept ans – Rogue adorait Lily – m’a donné une raison de m’accrocher."

Opinions bien tranchées

Alan Rickman n’a pas écrit que sur la saga Harry Potter. Il s’égare hors des plateaux de tournage pour donner son opinion sur le monde. En mai 2008, il écrit : "Un café et lire ‘The Guardian’ sur le cauchemar de Boris Johnson. Un maire fasciste à Rome, Berlusconi, Sarkozy, Président McCain ? Bush est toujours là, Cameron au galop…Que Dieu nous aide." Puis, quelques mois plus tard, il ne cache pas sa joie lors de la victoire de Barack Obama aux élections américaines. "OBAMA A GAGNÉ. Je ne me suis couché qu’à 3 heures du matin, on dirait qu’un miracle s’est produit."

Certains écrits font état de sa maladie, des suites de laquelle il est finalement décédé en 2016. La dernière anecdote de son journal date de décembre 2015, quelques mois seulement avant sa mort. Sa veuve, Rima Horton, s’est exprimée sur les dernières semaines de sa vie. S’il a moins écrit, il a cependant fait ce qu’il a toujours aimé. "Nous regardions des films et des pièces de théâtre, nous rencontrions des amis et sortions dîner, ou nous nous divertissions à la maison." Autant d'écrits qui nous attachent encore davantage tant à cet acteur qu'à son personnage emblématique. 

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