Anderlecht - Club de Bruges : un match opposant des individualités à un collectif ?

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Pour Denis Odoi, le match de ce dimanche opposant Anderlecht au Club de Bruges aura une saveur particulière. Le défenseur a en partie été formé à Anderlecht et y a joué deux ans en équipe première sans briller. Et depuis le début de cette saison, il ravit les supporters du Club de Bruges. Un joueur idéalement placé pour comparer les deux clubs.

De Pickx

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Grâce au point récolté contre l'Atlético de Madrid (0-0) mercredi dernier en Ligue des champions, le Club de Bruges a déjà validé son ticket pour les huitièmes de finale de la plus prestigieuse des compétitions de football européennes. Pour le défenseur brugeois, Denis Odoi, la raison de ce succès sur la scène européenne est évidente et se résume en un seul mot : le collectif. « C'était une performance collective de l'équipe. Vous avez quelques joueurs qui se distinguent davantage, mais vous ne pouvez pas réaliser de telles performances grâce à deux ou trois joueurs. Ce collectif, c’est la différence avec mon Anderlecht de l'époque. Le Club de Bruges est plus une équipe, tout le monde travaille pour les autres », a-t-il ainsi expliqué à l’issue de la rencontre contre l’Atlético.

Sans le vouloir (ou en le voulant ?), Odoi a donc déjà attisé l'animosité à quelques jours du choc qui oppose Anderlecht au Club de Bruges ce dimanche à 18h30. Mais s’il y a un joueur qui a le droit de s’exprimer sur la question et de comparer les deux équipes de Jupiler Pro League, c’est bien lui. Odoi a en effet été en partie formé chez les Mauves et, après des débuts professionnels à Oud-Heverlee Louvain et à Saint-Trond, il a obtenu sa place dans l’équipe première anderlechtoise. Mais sans succès. En déplacement à l'OH Louvain, ses débuts avec Anderlecht ont en effet commencé sur une fausse note, suite à son exclusion précoce qui a mis en difficulté l’équipe et provoqué sa défaite.

En deux ans (2011-2013) à Anderlecht, Odoi a certes ajouté deux titres de champion à son palmarès, mais il n'a pas vraiment gardé un souvenir positif de son aventure bruxelloise. Dans une interview sans langue de bois accordée à Sport/Foot Magazine peu de temps après son transfert à Lokeren, Odoi en a expliqué les raisons. Selon lui, il y avait une hiérarchie claire dans le vestiaire des Mauves et le manager général Herman Van Holsbeeck lui a littéralement dit de rester à sa place. En un mot : tais-toi et compte tes sous en cirant le banc. À l'époque, ce manque d'esprit d'équipe était encore compensé par un grand nombre de joueurs talentueux mais cette période de gloire des Anderlechtois est désormais loin derrière eux.

Des gestes d’agacement

Se pourrait-il que cet individualisme s'infiltre encore dans le vestiaire bruxellois aujourd'hui ? Est-ce la raison pour laquelle Felice Mazzu n'obtient pas la même alchimie et le même esprit à Anderlecht qu'à l’Union Saint-Gilloise ? Il n’est, il est vrai, pas rare de voir les Anderlechtois râler les uns sur les autres, comme en témoignent certains gestes d’agacement observés sur le terrain.

Wesley Hoedt en est l'incarnation. On dit que c'est un joueur professionnel modèle pendant la semaine mais, pendant les rencontres et lors des interviews d'après-match, il est toujours le premier à critiquer ses coéquipiers. Ce n'est pas vraiment de la solidarité. Cela pourrait ainsi expliquer pourquoi les Mauves sont plus performants lorsque le défenseur central néerlandais, très sûr de lui, est absent.

Au fil des matchs, l’attaquant anderlechtois Fábio Silva semble également s'agacer du manque de qualité de ses coéquipiers. Tout comme l'expérimenté Lior Refaelov, joueur habituellement calme, mais qui, ces dernières semaines, a fort critiqué la mentalité de ses coéquipiers. Et dire que les réservistes Benito Raman et Sebastiano Esposito ne sont pas très heureux de s’échauffer sur le bord du terrain est un euphémisme.

Le Club de Bruges comme exemple

En revanche, le professionnalisme, la qualité de jeu et surtout la force collective du Club de Bruges sont toujours bien présents. Cela tient à la stabilité et à la continuité que les directeurs Bart Verhaeghe et Vincent Mannaert ont réussi à y installer ces dernières années. En témoigne le fait que des joueurs clés comme Clinton Mata, Hans Vanaken, Brandon Mechele et Simon Mignolet aient tous récemment prolongé leur contrat.

Le fait qu'un autre habitué comme Ruud Vormer ne soit plus sélectionné est révélateur. Il n'y a pas de place pour les egos dans le vestiaire du Club brugeois. Chez les Blauw en Zwart, il est question de courir pour aider les collègues, de faire un effort supplémentaire pour donner une opportunité à un coéquipier. Comme nous le savons tous, le collectif l'emporte généralement sur les individualités. En sera-t-il encore ainsi ce dimanche ?

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