Sans de Sart et Tissoudali, Gand n’y arrive plus

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La Gantoise n’est pas en grande forme. En championnat, les hommes de Hein Vanhaezebrouck peinent à trouver un rythme de croisière et alignent des prestations inconstantes. L’une des raisons est peut-être à trouver dans la double absence de Julien de Sart et Tarik Tissoudali.

De Pickx

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Les hommes mentent mais les chiffres ne trompent pas comme on dit. Face au Cercle de Bruges le week-end dernier, La Gantoise a concédé une défaite aussi surprenante que spectaculaire. Les Buffalos se sont inclinés 3-4 face à une équipe qui pointe seulement à la 17e place. "Nous encaissons quatre buts contre une équipe qui n'en a marqué que cinq en neuf matchs. Alors, vous savez ce qui ne va pas", a soufflé Hein Vanhaezebrouck à l’issue de la rencontre.

Ce qui ne va pas, c’est un peu la saison des Gantois. En championnat, les pensionnaires de la Ghelamco Arena ont signé un bilan mitigé de 4 victoires, 2 partages et 4 défaites pour 16 buts marqués et déjà 14 encaissés. Gand manque de constance, de liant et d’idées dans son jeu, ce qui conduit l’équipe à ces résultats décevants. Et ce constat est probablement lié aux absences conjointes de Julien de Sart et Tarik Tissoudali.

De Sart, le chainon manquant

C’est parfois quand un joueur est absent qu’on remarque le plus à quel point il est important dans le jeu. Anderlecht le voit avec Adrien Trebel, Gand le remarque surement avec Julien de Sart. Opéré aux abdominaux en fin de saison dernière puis aux adducteurs, le médian n’a pas encore pu jouer la moindre minute cette saison. De quoi créer un sacré déséquilibre dans le milieu de terrain de Gand.

« Il est le ciment de cette équipe. Les lignes se défont très facilement maintenant », analyse Wim De Coninck, l’ancien joueur et entraineur, qui explique également que sans Julien de Sart, l’adversaire se promène plus facilement entre les lignes. Excellent récupérateur, le médian est aussi un très bon relanceur et son absence explique peut-être aussi les difficultés offensives des Buffalos.

No Tissoudali, no party

Devant, si Hugo Cuypers signe un excellent début de saison avec 7 réalisations en 10 matchs, il ne peut pas porter seul le poids de l’attaque. Et c’est là qu’on voit que l’absence de Tarik Tissoudali pèse énormément sur le jeu offensif de Gand. Sans lui, La Gantoise propose un jeu très stéréotypé, facile à contenir, là où l’international marocain apporte plus d’imprévisibilité et de créativité. La manière dont il crée des espaces par son jeu permet aussi à ses équipiers de trouver plus de libertés.

L’an dernier, Tissoudali a facturé 19 buts et 5 assists en 29 matchs de championnat. Cette année, il a dû déclarer forfait après 2 matchs et 1 but en raison d’une déchirure des ligaments du genou. Absent pour plusieurs mois, il voit donc depuis la tribune ses équipiers chercher des solutions mais ne pas en trouver. Si Gand veut continuer à nourrir certaines ambitions, il est important pour Hein Vanhaezebrouck de rapidement trouver la parade, sans quoi la saison risque d’être morose jusqu’au retour des deux joueurs.

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