5 choses que vous ne saviez pas sur le film d'animation 'Frankenweenie' de Tim Burton

Cinéma | C'était il y a tout juste 10 ans : le film d'animation 'Frankenweenie', signé par Tim Burton, sortait au cinéma. Dans cette intrigue sombre dont le réalisateur a le secret, le jeune Victor parvient à faire revenir à la vie son chien adoré, Sparky. Pour célébrer la sortie de ce film, Pickx vous révèle 5 choses que vous ne saviez pas sur sa création.

De Pickx

Publié le 05.10.22

2min

200 poupées

Tout comme 'L'Etrange Noël de monsieur Jack' ou 'Les Noces funèbres', d'autres oeuvres marquantes de Tim Burton, 'Frankenweenie' a été réalisé en stop-motion. Cela signifie que chaque personnage du film avait sa propre poupée ! Et puisque plusieurs animateurs travaillaient en même temps sur différentes scènes du film, il en fallait même plusieurs, si bien qu'il y avait 17 Victor et 12 Sparky, sans compter les poupées de réserve au cas où l'une d'elle avait besoin d'une réparation. Au total, sur le tournage, 200 poupées ont été nécessaires pour produire 'Frankenweenie'.

Un véritable hôpital

Pour s'occuper de toutes ces poupées, il a fallu créer un véritable hôpital ! En cas de dégats occasionné sur les poupées lors du tournage, des professionnels devaient effectivement les réparer. Parfois, il s'agissait de rajouter des cheveux ou de corriger la texture de la peau. D'autre fois, lors d'incidents plus graves, il fallait raccrocher des membres ! Cet hôpital à poupées était donc toujours rempli, aussi bien pour des rabibochages de costumes que pour des interventions de taille.

Inspiré des classiques de l'horreur

'Frankenweenie' est bien sûr directement inspiré des grands classiques du cinéma d'horreur. Son titre et son scénario font directement référence au film 'Frankenstein'. Victor ressuscite son chien exactement comme le Dr Frankenstein avec son monstre, à l'aide de puissants éclairs fendant le ciel. Les noms des personnages sont également des clins d'oeil direct à ces oeuvres. Victor Frankenstein en est l'exemple le plus frappant, mais notons également l'utilisation du nom de famille Van Helsing (référence à Dracula), tandis qu'Edgar s'inspire directement de l'acteur Peter Lorre, maître de l'horreur.

Un pays imaginaire

L'histoire de Victor et Sparky prend place dans un pays fictif d'Europe, la Nouvelle-Hollande. L'esthétique des quartiers dépeints dans le film ressemble donc davantage à ce que l'on connaît chez nous. D'ailleurs, un moulin à vent trône même sur une coline surplombant la ville, et on y célèbre des festivités hollandaises. Cependant, l'ambiance caractéristique de la banlieue est inspirée de la ville natale de Tim Burton, qui n'est autre que Burbank, en Californie. L'endroit où il a grandi a inspiré le réalisateur dans plusieurs de ses premiers films, comme 'Beetlejuice' ou encore 'Edward aux mains d'argent', car derrière les belles villas quatre façades peuvent se cacher bien des bizarreries.

Une histoire personnelle

L'histoire de 'Frankenweenie' est profondément universelle : nombreux sont ceux qui ont perdu un animal de compagnie, notamment durant l'enfance, et qui ont été marqué par cet événement. C'est le cas de Tim Burton, qui rend hommage à son propre chien à travers le personnage de Sparky. Le sien s'appellait Pepe, et le réalisateur a grandi avec lui à partir de ses 3 ans et jusqu'à ses 10 ans. Il a finalement réalisé son rêve de ramener son chien à la vie en travaillant sur 'Frankenweenie' et en offrant cette opportunité à son personnage, Victor.

Regardez 'Frankenweenie' sur Disney+, disponible dans l'option TV 'Pickx All Stars' ou 'Pickx All Stars & Sports'.