Comment Ronny Deila a remis le Standard sur les rails

Sports | Le Standard de Liège revit ! Aux portes du top-4, et sur une série de quatre victoires consécutives, les Liégeois semblent enfin détenir la bonne formule pour retrouver les sommets. Positionné à la tête du navire par les nouveaux investisseurs, le capitaine Ronny Deila, qui vient de fêter ses 47 ans, fait déjà l'unanimité auprès de tout son équipage.

De Pickx

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Après la pluie, le beau temps. Si on avait dit aux supporters du Standard de Liège que l'éclaircie viendrait de Norvège, ils ne l'auraient certainement pas cru. Pourtant, l'arrivée du coach scandinave Ronny Deila à la tête des Rouches a radicalement changé la face du club phare de la Cité ardente. Une véritable bouffée d'air frais qui a réussi à faire revivre toute une ville. Des fans aux joueurs, ils sont tous unanimes à son sujet. Mais comment l'ancien entraîneur de New York City et du Celtic est-il parvenu à mettre tout le monde d'accord ? Suivez le guide norvégien !

Un rugissement contagieux

Dans le football, évidemment, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain. Il y a un mois, après un pauvre 4 sur 15, tout le monde s'accordait pour dire que le Standard était malade. Mais quatre matchs et un 12 sur 12 plus tard, la donne est désormais bien différente. Le matricule 16 a retrouvé ses valeurs, sa combativité mais il pratique aussi du beau football en plus de ses qualités intrinsèques et historiques. La preuve encore dimanche dernier avec une (large) victoire convaincante face au champion en titre, le Club de Bruges, qui venait de donner une leçon au FC Porto en Ligue des champions.

Et le public de Sclessin ne s'est pas trompé ce weekend en scandant le nom de Ronny Deila. Dans un stade Maurice Dufrasne en ébullition, où l'ambiance faisait penser aux plus belles soirées d'antan, le tacticien de 47 ans semblait encore aussi proche de ses supporters que de ses joueurs. "Nous devons - quelle que soit la gravité de la situation - continuer à nous amuser", affirme-t-il pour expliquer son caractère volcanique, lui qui est désormais bien connu en bord de Meuse pour son déjà mythique 'Ronny Roar'.

Une équipe à son image

Mais son tempérament n'aurait pas suffi à lui seul à le différencier de ses récents prédecesseurs qui étaient, c'est le moins que l'on puisse écrire, davantage modérés dans leurs propos comme dans leurs actions. Non, ce sont ses prises de décisions et sa manière de voir le football qui font avant tout de lui un personnage attachant et adulé dans la cité des Princes-évêques. Un coach qui semble bien avoir l'ADN Standard.

En un rien de temps, Ronny Deila a donné à cette équipe liégeoise un nouveau visage. Le vestiaire était sinistré, divisé et, en interne, c'était plus tendu que jamais. Amallah et Raskin ont été par exemple pris à partie pour leur attitude. Le duo - deux des rares éclaircies de ces dernières années - voulait partir et l'a fait savoir. Ce fut ainsi l'un de ses premiers sujets brûlants, outre bien sûr le chaos sportif dont ont hérité les nouveaux propriétaires de 777 Partners. Et le fait qu'il ait résolu ce problème par une discussion de groupe est caractéristique du Norvégien.

Lorsque Sissako et Cafaro n'ont pas satisfait à ses exigences le premier jour de stage, ils ont été renvoyés chez eux sans pardon. Tout le monde est sur le même pied d'égalité et le moindre écart de conduite est puni sévèrement. S'il a principalement le même matériel que ses prédecesseurs, en dehors de l'arrivée de Zinckernagel qu'il a lui-même convaincu de quitter l'Olympiakos, le natif de Porsgrunn sait comment sublimer et mobiliser son groupe dans son ensemble. L'homme décrit son style comme du "Heavy Metal Football", un jeu à haute intensité où il "préfère gagner 5-4 que 1-0". Avec une telle ligne de conduite et un club aussi chaud que le Standard, le mariage ne pouvait faire que des étincelles.

Le programme de la 10e journée de la Jupiler Pro League:

Vendredi 30 septembre

  • Standard - RFC Seraing (à partir de 20h25 sur Eleven Pro League 1)

Samedi 1er octobre

  • OH Louvain - Union SG (à partir de 15h30 sur Eleven Pro League 1)
  • KV Ostende - KRC Genk (à partir de 17h55 sur Eleven Pro League 1)
  • KVC Westerlo - SV Zulte Waregem (à partir de 17h55 sur Eleven Pro League 2)
  • Club Bruges - KV Malines (à partir de 20h25 sur Eleven Pro League 1)

Dimanche 2 octobre

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