Ces nouveautés débarquent au cinéma cette semaine

Trois Mille Ans à t’attendre

Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous feriez avec trois voeux offerts par un génie magique ? Ce dilemme digne des plus grands contes et légendes est justement celui auquel va tenter de répondre le film ’Trois mille ans à t’attendre’. Tout commence avec Alithea Binnie (Tilda Swinton), une Britannique solitaire et austère. Un voyage à Istanbul va perturber sa vie. Sur un petit marché, elle tombe sur une étrange lampe qu’elle va s’efforcer de nettoyer pour la ramener en souvenir. A force de l’astiquer en sort un génie qui lui propose, comme le veut la légende, de réaliser trois de ses souhaits. Mais Alithea, plutôt que choisir de réaliser ses désirs les plus fous, questionne le Djinn sur les voeux qu’il a accordés par le passé. La créature magique emporte alors la protagoniste dans ses exploits passés, la faisant voyager à travers le temps et les récits tous plus rocambolesques les uns que les autres. Ces souvenirs vont-ils convaincre Alithea de faire appel aux services du génie pour, enfin, lui offrir la liberté ? Car elle ne le sait que trop bien : chaque souhait a un prix…

Revoir Paris

‘Revoir Paris’ est un récit particulièrement touchant de la vie après un attentat. Mia se retrouve au cœur d’une attaque terroriste alors qu’elle déjeunait dans une brasserie. Sous l’effet du choc, elle a perdu une majorité de ses souvenirs et ne se rappelle l’événement que par bribes. Malgré tout, ces quelques images la hantent et elle ne parvient pas à reprendre le cours de sa vie, même trois mois plus tard. Elle décide de se confronter aux faits pour réussir à recomposer ses souvenirs. Elle se rend sur place, rencontre d’autres survivants… Petit à petit, elle rassemble les pièces du puzzle de cet événement traumatique et avance sur le chemin de son deuil, tant personnel que collectif. Ce rôle principal est campé par une Virginie Efira toujours plus convaincante. Un film coup de poing qui fait échos aux attentats qui ont eu lieu à Paris en novembre 2015. En cela, ce récit rend un hommage sincère aux victimes, en nous plongeant dans leur propre reconstruction.

Speak No Evil

Avez-vous déjà rencontré des amis lors de vos vacances ? C’est ce qui arrive aux familles de ce film, dont les chemins se croisent lors d’un séjour en Toscane. Les premiers sont danois et les deuxièmes néerlandais. Ils s’entendent si bien qu’ils décident d’organiser des retrouvailles une fois leurs vacances passées. Tous se retrouvent dans un charmant chalet dans la forêt. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu… L’une des deux familles s’avère totalement différente que lors de leurs vacances communes et a des comportements pour le moins étranges. Mais comment leurs invités vont-ils réussir à se sortir de cette situation dangereuse ? Jusqu’où peut aller le malaise et la violence de leurs hôtes ? Le thriller ‘Speak No Evil’ vous plonge dans ce scénario sous tension et prouve une fois encore la force du cinéma danois dans le genre de l’horreur et de l’anticipation.

Moonage Daydream

Cette semaine au cinéma, retrouvez un documentaire inédit dédié à l’immense artiste qu’à été David Bowie. ‘Moonage Daydream’, titre tiré de l’une des chansons phares de l’artiste, n’est autre que le tout premier film réalisé avec le soutien de la famille et des proches de Bowie. Brett Morgen a en effet eu accès à leurs archives privées et tout à fait inédites de la vie de l’idole, composées de milliers de pièces, y compris des enregistrements et des carnets d’une grande rareté sur la vie de Bowie. Le résultat ? Un documentaire qui nous emporte dans son intimité, mais aussi et surtout dans son univers unique et kaleidoscopique. Plus qu’un film musical, ‘Moonage Daydream’ et un véritable voyage dans l’espace créé par l’artiste, lui que l’on a connu dans la peau de Ziggy, ce personnage différent et venu d’ailleurs.

Soy Libre

‘Soy Libre’ est un documentaire franco-belge particulièrement touchant. Dans celui-ci, Laure Portier suit le quotidien de son jeune frère, Arnaud. Il a grandi et vit encore dans une cité où il se sent enfermé, tant entre quatre murs que dans les clichés qui le réduisent à un délinquant des bas quartiers. Laure va suivre et interroger son frère sur plus d’une décennie pour déconstruire sa condition et illustrer sa seule volonté dans la vie : être libre. Une quête que la cinéaste partage et qu’elle tente, quant à elle, d’apprivoiser grâce à l’art qu’est le cinéma. La caméra sert alors de boussole à ces deux âmes qui se cherchent et souhaitent plus que tout échapper aux déterminisme. Arnaud et Laure ressemblent à tous les jeunes pleins de rêves, mais aussi de désillusions. Un côté universel qui fait de ‘Soy Libre’ un manifeste touchant auquel beaucoup pourront s’identifier pour mieux comprendre une jeunesse en perdition et en marge.