L-Week : ces six films qui célèbrent l’amour lesbien

Cinéma |

Du 9 au 18 septembre 2022, l’organisation ‘The Pink House - çavaria’ d’Anvers met à l’honneur pendant un festival de dix jours les femmes lesbiennes, bisexuelles et trans ainsi que les personnes queer et non-binaires. Pour cette occasion, Proximus Pickx veut faire pareil à travers ces personnages de films préférés.

De Pickx

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Do Revenge

C’est le film évènement de la rentrée sur Netflix ! En plus de réunir nos héroïnes préférées de la plateforme de streaming, avec notamment Camila Mendes (Veronica dans ‘Riverdale’) et Maya Hawke (Robin dans ‘Stranger Things’), il s’agit d’un teen movie dans une ambiance très nineties et au suspense haletant. L’histoire est une adaptation moderne de ‘L’Inconnu du Nord-Express’ d’Alfred Hitchcock.

Pour la version Netflix, ce sont deux adolescentes qui unissent leur désir de vengeance face à leurs bourreaux. Ce nouveau tandem se compose de Drea, la fille populaire du lycée qui avait une vie de rêve avant que son copain diffuse une sextape, et d’Eleanor, une nouvelle élève qui subit des rumeurs homophobes. Lorsqu’elles se rencontrent, elles décident de s’allier et de s’occuper chacune de ceux qui leur ont causé des maux. Pour ne pas réveiller les soupçons, l’une se vengera des tortionnaires de l’autre. 

Découvrez ‘Do Revenge’ à partir du 16 septembre sur Netflix. En savoir plus sur Netflix chez Proximus Pickx.


Summerland

Si vous aimez les films d’amour interdit et de Seconde Guerre mondiale, ce long-métrage vous est destiné ! En effet, la cinéaste Jessica Swale a décidé de s’attarder sur l’homosexualité féminine complètement bannie durant la guerre. La réalisatrice britannique nous embarque dans l’histoire d’Alice Lamb, une écrivaine solitaire et assez misanthrope. Coupée du reste du monde, elle mène la vie qu’elle veut sans se soucier du regard des autres. Elle ne cherche pas à se faire accepter par les autres et paraît méchante, antipathique voire même grossière. Elle est la protagoniste des pires rumeurs du village, mais elle n’en a que faire. Pourtant, elle devra mettre son dégoût pour les autres de côté, lorsque le gouvernement l’afflige d’héberger un enfant.

Certaines villes du Royaume-Uni subissent des bombardements intenses et des habitants, essentiellement des enfants, sont évacués dans des zones épargnées. C’est le cas de Frank, un jeune londonien dont les parents ont été enrôlés dans la guerre. De cette relation qui ne la ravie pas au début, elle commence à s’ouvrir de plus en plus et on découvre qu’Alice était amoureuse d’une femme qui l’a quittée pour fonder une famille avec un homme. Un sujet tabou pour l’époque qui apporte un vent nouveau sur le film historique. Au niveau du casting, on retrouve deux actrices britanniques qui rendent le 7ème art anglais des plus intéressants ces dernières années : le couple lesbien est porté par Gemma Arterton et Gugu Mbatha-Raw.


La belle saison

Au lendemain de mai 68, les mouvements féministes commencent à voir le jour dans la capitale parisienne. Deux femmes se rencontrent en 1971, l’une est fille de paysan et a quitté son carcan familial pour s’émanciper financièrement, l’autre est professeure d’espagnol et activiste dans la grande ville. Nouvelle venue dans la capitale, Delphine s’éprend de Carole dès leur première rencontre. Cette dernière est en couple et décide d’abandonner son petit ami dès que leur relation est confirmée. Delphine doit retourner vivre à la campagne et Carole la suit, elles doivent pourtant cacher leur liaison dans cette famille très "old school" qui ne savait même pas que l’amour entre deux femmes était possible. 

Dans les rôles principaux, on retrouve la grande et expérimentée Cécile de France, qui a souvent joué des rôles de lesbiennes dans sa carrière. Catherine Corsini avait conçu le personnage de Carole sur-mesure pour l’actrice belge. Ensuite, celle qui devait incarner Delphine n’était autre qu’Adèle Haenel qui s’est désistée au dernier moment. Finalement, la réalisatrice a fini par laisser sa chance à la chanteuse Izïa Higelin en lui accordant son premier rôle au cinéma. Cette dernière a d’ailleurs eu du mal à tourner les nombreuses scènes de nu. 

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Imagine me & you

Un peu plus léger. Ol Parker (Mamma Mia) imagine ici une comédie romantique sur la confusion des genres. Lors de son grand jour, Rachel fait son coming out. Promise à Heck son ami et amour depuis toujours, la mariée éprouve des sentiments forts qu’elle ne peut expliquer sur l’autel, malheureusement pour lui ils ne sont pas destinés à son futur époux, mais à la fleuriste qui est en train de faire les arrangements floraux de la cérémonie. 

Et même si ce film paraît assez mielleux, il vaut la peine d’être vu. D’abord parce qu’il faut se remettre dans le contexte, en 2005, il était encore rare de voir sur le grand écran des couples gays. Ici, ce sont les actrices Piper Perabo (Coyote Girl) et Lena Headsey (la fameuse Cersei Lannister dans GOT) qui apportent une tension entre les protagonistes qui laisse entrevoir une histoire d’amour timide entre les deux femmes. On est loin des scènes sensuelles présentes dans ‘La vie d’Adèle’, par exemple, mais le duo est convaincant.



Portrait de la jeune fille en feu

En 1770, une peintre, Marianne, est envoyée sur une île bretonne pour réaliser le portrait d’une jeune femme dans le but de se marier. Elle reçoit des instructions très claires : elle ne doit pas se présenter en tant qu’artiste, mais en tant que dame de compagnie et mémoriser les traits de visage d’Héloïse afin de les reproduire en secret sur la toile. Si la jeune femme ne se laisse pas peindre, c’est parce qu’elle s’oppose à cette union arrangée entre sa mère et son fiancé. Le regard que porte l’artiste sur son modèle trouble Héloïse. Marianne n’arrivera pas au bout de son tableau puisqu’elle ne veut pas se moquer d’Héloïse et elle lui avoue tout. Dans la deuxième partie, les deux femmes se rapprochent et se rendent compte de leur passion amoureuse. 

Céline Sciamma est l’auteure de cette oeuvre fougueuse et passionnante qui a reçu le prix du scénario au Festival de Cannes en 2019. Les deux femmes qui marquent l’écran sont incarnées par les exceptionnelles Noémie Merlant et Adèle Haenel. Elles apportent une grande complicité mais aussi une profondeur aux personnages.

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Carol

Dans l’Amérique conservatrice des années 50, il était très difficile d’admettre ses préférences sexuelles si elles changeaient du schéma conventionnel et hétérosexuel imposé par la société. L’homosexualité était considérée comme une maladie mentale. 

Carol (Cate Blanchett) est en pleine instance de divorce lorsqu’elle croise Therese (Rooney Mara), une jeune photographe qui travaille dans un centre commercial. Cette dernière n’est pas épanouie dans sa relation avec Richard pour lequel elle n’est pas certaine d’avoir des sentiments amoureux. Dès l’étincelle de la première rencontre entre les deux femmes, un sentiment plus profond s’installe. Elles sont prises au piège entre les conventions et leur attirance mutuelle. La dame divorcée perd la garde de son enfant à cause de son orientation homosexuelle, considérée comme incompatible à l’époque avec la maternité.

Le mélodrame sentimental est l’adaptation du roman semi-autobiographique ‘The Price of Salt’ de Patricia Highsmith, paru en 1952. L’auteure y raconte sa rencontre avec E.R Senn, une femme impressionnante, alors qu’elle travaillait comme vendeuse de jouets pour enfants pendant les fêtes de fin d’année en 1948. Avant même que le livre soit publié, Mme Senn se suicide.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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