Avec Meltheads, le punk n’est pas mort

Vous ne les connaissez pas encore ? Ca ne saurait tarder ! Meltheads, un jeune groupe de surf punk, fait, en effet, de plus en plus de bruit dans le monde de l’underground anversois. Cette année, ils ont gagné en visibilité auprès d'un plus large public et figurent sur la plupart des affiches de festivals alternatifs. ‘Naïef’, leur seul titre jusqu’à présent en néerlandais, n’est pas encore officiellement sorti, mais les fans du quatuor connaissent déjà les paroles par coeur. Ils ont pu découvrir leur répertoire en avant-première lors des nombreux festivals auxquels ils ont mis le feu cet été. 

Depuis deux ans, la bande laisse une belle impression et ne cesse de gravir les échelons. De l'autre côté de la frontière linguistique, elle ne cesse de se faire remarquer et de truster les premières places des concours. En 2021, Sound Track ne leur a pas résisté. Cette année, ils faisaient partie des neuf finalistes du concours ‘De Nieuwe Lichting’ organisé par la radio bruxelloise flamande StuBru. Le garage rock et l’énergie du groupe ont donné une sacrée décharge électrique au jury du Humo’s Rock Rallye également. Ils ont fini à la seconde place de la compétition, derrière BLUAI. Avant même de recevoir les résultats, les Meltheads avaient été approchés par de nombreux festivals. "Nous sommes déjà complets jusqu'en septembre. C’est très chouette. Il y aura une ou deux prestations par week-end", avaient-ils précisé dans une interview accordée à VI.BE.

Dans cette même entrevue, Meltheads a rappelé son style et ses intentions musicales. "Notre objectif est de vraiment effrayer les belles-mères (sic)." Avec des chansons purement punk comme 'I Wanna Be A Girl', le groupe avec ses riffs de guitares acérées et sa batterie déchaînée se démarque de ses pairs. Meltheads respire le garage rock et propose un post-punk épuré et énergique qui parfois à des côtés de surf punk aussi. Le leader, Sietse Willems, avec sa longue chevelure blonde, incarne le charisme de Jim Morrison, a le sex-appeal de Robert Plant et la fureur d'Iggy Pop en même temps. D'ailleurs, leur réputation concernant leurs prestations live les dépasse. Dès les premières secondes sur scène, le public se déchaîne !

Et même si les Meltheads n'étaient pas parmi les têtes d'affiche du Pukkelpop le week-end dernier, ils ont toutefois rendu le public hystérique en les faisant danser et "mosher" sur la scène du DWNTWN, sur laquelle se produisent des groupes surprises non annoncés. Avant cela, ils se sont produits sur bien d'autres scènes : Lokerse Feesten, Boomtown, Rock op het Plein, Rock Olmen, les Park Concerts à Zottegem et, enfin, au Willrock, le festival où le leader a bu sa première bière quand il était jeune. "Je me souviens avoir regardé la scène et m'être dit : ‘Si nous nous tenons là un jour, c'est que nous avons réussi’", a-t-il expliqué au magazine Humo. Samedi prochain, ils mettront le feu au Maanrock ! Ensuite, ils poursuivront leur folle traversée des festivals au Ville en Vert à Assenede, au Schippersweekend à Lauwe, à Thorn in My Side à Tildonk et à Pukema à Puurs. Enfin, le 1er octobre, les quatre rockeurs célébreront leur avancée triomphale dans le paysage musicale belge en organisant une véritable "wild party" en compagnie d’autres groupes au Trix d’Anvers. 

Si l’une de ces nombreuses dates vous convient, on vous recommande fortement de vous attendre à tout avec ces bêtes du rock. Entre pogo, mosh et danses endiablées, ils prennent d’assaut la scène comme s’ils allaient jouer le dernier spectacle de leur vie. Totalement possédés par leur musique, ils leur arrivent de réduire en miettes des instruments ou de soudainement s’embrasser entre eux. Le chanteur a précisé au journal De Standaard : "Nous le faisons assez souvent. Ce n'est pas planifié, ça arrive toujours spontanément. Mais c'est amusant de voir la réaction surprise du public lorsque nous commençons soudainement à nous embrasser sur scène". Avec Meltheads, on vit le rock passionné d’antan sans limite !