Il était une fois un Diable : Roger Van Gool

Sports |

Pour cette nouvelle année, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Roger Van Gool.

De Pickx

Partager cet article

Dans les années 70, le football belge était dominé surtout par le Club de Bruges. Les Brugeois ont également brillé au niveau européen en atteignant deux finales durant cette période : en 1976, celle de la Coupe UEFA, et en 1978 celle de la Coupe d’Europe des Clubs Champions. Hélas, les deux fois, les Brugeois sont tombés sur Liverpool qui était trop fort.

Cette période dorée du foot brugeois, Roger Van Gool l’a bien connue. Il était de la partie en 1976 quand le Club a atteint la finale de la C3. L’attaquant a également profité de son passage chez les Blauw en Zwart pour découvrir l’équipe nationale. Un passage aussi bref qu’intense à une époque où le foot belge commençait à se relever au niveau international.

Grandir avec Bruges

Arrivé en 1974 à Bruges en provenance de l’Antwerp, Roger Van Gool a fait les beaux jours de l’attaque brugeoise durant deux saisons seulement. Mais avec elle, il a pu grandir en tant que joueur au même rythme, c'est-à-dire rapidement. Car Bruges s’est rapidement installé comme une équipe solide tant en Belgique qu’en Europe. Si la saison 74-75 voit les Brugeois terminé 4e, à bonne distance du RWDM, la suivante est d’un meilleur niveau.

L’équipe se connaît bien et domine le championnat. Les Brugeois seront champions et atteindront, on l’a dit, la finale de la C3. Roger Van Gool fait parler de lui en front de banderille et en novembre 1975 il est appelé à faire ses débuts en équipe nationale. Face à la France, celui qui porte le numéro 8, entame son chapitre international avec un 0-0. Pas de but pour l’attaquant mais une prestation suffisamment convaincante pour être convoqué à nouveau en avril à l’occasion des quarts de finale de l’Euro.

Un but qui ne sert à rien

A l’époque, la phase finale de l’Euro ne se joue qu’à quatre équipes. Première de sa poule de qualifications, la Belgique joue donc les quarts de finale dans un format aller-retour face aux Pays-Bas. Hélas, contre nos voisins du Nord, finaliste de la dernière Coupe du Monde, la marche est trop haute. Les Oranjes balayent la Belgique 5-0.

Un mois plus tard, il n’y a guère d’espoir de voir les Diables renverser la situation. Et en effet, les Pays-Bas viennent s’imposer 1-2 sur nos terres, l’unique but belge de la rencontre étant inscrit par… Roger Van Gool.

Brève carrière internationale

Le parcours des Diables s’arrête mais la carrière internationale de Roger Van Gool décolle. Du moins, en club. En fin de saison, l’Anversois rejoint Cologne, où il restera quatre ans, inscrivant au passage 42 buts en 128 matchs pour le compte des Allemands. D’Allemagne, il file ensuite à Coventry un an puis revient à l’Antwerp une saison également. En 1982, il tente une nouvelle aventure à l’étranger en signant à Nîmes, alors en D2. Il montera en D1 avec les Nîmois, jouera une saison au sein de l’élite française, puis viendra terminer sa carrière à Saint-Nicolas.

Entre-temps, Van Gool a encore joué quelques matchs avec les Diables. Quatre pour être exact : un en novembre 1976, deux en 1977 et un en 1978. Malgré son départ à l’étranger, Van Gool n’a jamais réussi à s’imposer en équipe nationale, validant à peine 7 caps pour 2 buts en 3 ans.

Fan de notre série ? Revivez le passage éclair de Roland Lamah chez les Diables.

 

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top