Quand le football investit dans l'esport

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Depuis de nombreuses années, la progression constante de l'esport donne de plus en plus envie aux différents investisseurs qui y voient une potentielle manne financière intéressante. On a ainsi pu voir des célébrités de tous horizons, allant de Will Smith à Tony Parker en passant par Thibaut Courtois se lancer dans le monde de l'esport via différents moyens.

De Pickx

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En plus de célébrités, une multitude d'équipes de football sont venues créer leur branche esportive. Dans de nombreux cas, le jeu lié à l'équipe est souvent similaire. En effet, bons nombres d'équipes n'ont de branche esport que pour être représentées sur la scène FIFA, comme c'est majoritairement le cas pour les équipes participant à la Proximus ePro League. Des structures qui ne tiennent qu'à un fil puisque certaines sections esport sont supprimées des suites de mauvaises performances des équipes sportives cette fois-ci. Tour d'horizon des équipes de football présentent sur les différentes scènes esportives. 

En Belgique : le KRC Genk esport, le KVM esport et les autres

Dans un premier temps, ça peut paraître logique, quand on pense à la Proximus ePro League près de chez nous, on remarque que toutes les équipes ont leur représentant. Allant du KRC Genk en passant par l'Union Saint-Gilloise, chaque club est obligé d’avoir son équipes esport pour cette compétition. C’est pour cela donc que l’on retrouve généralement de nombreuses équipes esport présentent uniquement sur la scène FIFA. 

Un investissement plus ou moins conséquent se fait donc envers la branche esportive de la part des clubs. Pour ce qui est de la Belgique, on retrouve deux clubs qui s'impliquent massivement dans le paysage esportif du pays, qui sont le KRC Genk Esports et le KV Malines Esports

Ces deux clubs ont la particularité de ne pas être implantés que sur FIFA, bien qu'ils y soient performants. Le KRC Genk Esports, grâce à la victoire de Gilles Bernard est le tenant du titre de la dernière Proximus ePro League 2021/2022. Si pour ces clubs, FIFA conserve une grande place, les équipes jouent également sur d'autres scènes compétitives à l'échelle nationale. 

Une présence sur de nombreux jeux mais à la fin, c'est League Of Legends qui prédomine

On peut ainsi retrouver le KVM Esports au sein de la Rainbow Six Siège Benelux League ou encore au sein de l'Elite Series sur Rocket League. La structure est aussi représentée au sein des Elite Series de League Of Legends. Le KRC Genk est également en lice au sein de cette Elite Series League of Legends et joue une place pour les playoffs de ce split estival 2022 après avoir remporté le split printanier et son dernier match face à l’équipe ION Squad. 

Malgré tout, il n'est pas toujours simple de se pérenniser dans ce milieu et certaines équipes esports pâtissent des mauvais résultats de l'équipe principale, comme ça a pu être le cas avec l'équipe de Schalke 04. L'équipe allemande présente en LEC, la ligue européenne sur League of Legends a dû vendre en 2021 son slot à la Team BDS à cause de la relégation de l'équipe de football en deuxième division. Une vente estimée à 26.5 millions d'euros, de quoi bien renflouer les caisses... 

Mais avant de devoir vendre, l'équipe de Schalke 04 avait une progression constante sur les dernières saisons avec des performances de plus en plus probante et un roster qui avait fière allure : Broken Blade au top, aujourd'hui chez G2, NUCLEARINT au mid et LIMIT en support tous deux chez la Team BDS ou encore Neon en ADC qui depuis fait les beaux jours des Misfits Gaming. L'équipe joue aujourd'hui en ligue régionale allemande et est actuellement en quatrième place du split estival après une qualification aux playoffs lors du split printanier. 

Dans la majorité des cas, c'est sur League of Legends que les clubs investissent. En France, on peut retrouver l'équipe de LDLC OL. L'équipe, partenaire avec l'Olympique Lyonnais, est présente en LFL, la ligue française et a parfaitement commencé son split estival avec un 13-0 record. La structure est également présente sur d'autres jeux comme CS:GO, le jeu de rallye WRC ou encore le jeu NBA2k22. 

En deuxième division française de League of Legends, on retrouve le FC Nantes Esport, présente depuis 2020, l'équipe a connu une bonne saison 2021, mais pas suffisamment pour réussir à jouer les trouble-fêtes pour une promotion en LFL. Cette saison est plus compliquée, mais l'équipe a su montrer de belles choses. 

Enfin, en France, la structure la plus développée esportivement reste probablement le PSG. L'équipe est présente sur de nombreux jeux comme Dota 2, Fortnite, BrawlStars ou encore League of Legends après le partenariat avec la structure Talon esport afin d'intégrer la PCS. Partenariat gagnant puisque le PSG Talon a joué les derniers Middle Season Invitational aux côtés des plus grandes équipes sur la faille de l'invocateur : T1, RNG ou encore G2. Une cinquième place finale de bonne augure pour la suite.  

Mais aussi…

Partout ailleurs qu'aux frontières de la Belgique, on retrouve également des structures esports créées par des clubs de football. La Turquie s'avère être un énorme vivier en ce qui concerne la relation entre club et esport.

Ainsi, on retrouve dans de nombreuses ligues l'équipe de Fenerbahçe Esports. On peut retrouver leurs représentants sur FIFA22, forcément, sur NBA2k22, sur Valorant, TFT, PUBG ou dans la ligue régionale Turque de League Of Legends. 

Parmi les clubs les plus connus et réputés en Turquie, on pense forcément aussi à Galatasaray et Besiktas. Les deux équipes ont évidemment leur structure. Galatasaray, d'un côté, se place sur des jeux comme PUBG mobile, Valorant. L'équipe est présente depuis quelques années et elle a eu le mérite de faire éclore quelques jeunes joueurs qui évoluent désormais dans des ligues plus médiatisées, comme ce fut le cas avec Onurcan Ragner Aslan, jouant désormais chez l'équipe LFL de LDLC OL. Du côté de Besiktas aussi on évolue sur Valorant ou encore PUBG mobile. L'équipe a de son côté vu évoluer un joueur comme Erberk Gilius Demir sous ses couleurs, lui qui aujourd'hui fait partie du roster de SK Gaming en LEC. 

En terminant notre tour des équipes, on doit également s'arrêter en Espagne puisque le Barça Esport est présent au sein de la LVP en Espagne. Malgré un bon début de split, les coéquipiers d'Hades sont à la septième place, mais l'équipe peut encore prétendre aux playoffs. Le Valencia CF s'inscrit de son côté, comme le PSG dans une ouverture de frontières pour son équipe esport puisqu'elle concourt dans la ligue Pacific de League of Legends. 

En Amérique du Sud et plus particulièrement au Brésil, on retrouve l'équipe esport de Flamengo. On les retrouve au sein de la ligue nationale sur League Of Legends depuis de nombreuses saisons. 

Du côté de l'Afrique, on retrouve également l'équipe esport des Orlando Pirates que l'on pourra retrouver sur Rocket League lors de la World Cup en août du côté de Dallas.


©? esportspirates

Si de nombreuses équipes de football se lancent dans l'esport pour s'intégrer dans leurs championnats nationaux sur FIFA, de nombreuses autres ont compris à quel point l'esport était en pleine expansion et qu'il pouvait être intéressant d'y investir. Ainsi, de nombreuses équipes de football, mais pas que, puisque des sports comme le basket tendent à s'intégrer en esport comme c'est le cas avec le club de Baskonia en espagne. 

Et si certaines équipes ne donnent pas leur nom à la structure, elles ne restent néanmoins pas pour autant de solides investisseurs, comme ça peut être le cas pour des structures NBA comme le Miami Heat ou les Philadelphia 76ers

L'esport n'a de cesse de grandir et les prochaines vont être fondamentales pour son expansion et qui sait, verra-t-on, peut-être de nouveaux clubs sportifs de tous horizons venir s'insérer au sein de cet écosystème.

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