Il était une fois un Diable : Christophe Grégoire

Sports |

Pour cette nouvelle année, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Christophe Grégoire.

De Pickx

Partager cet article

Alors que Roberto Martinez tient peu compte de la forme des joueurs en club pour mettre sur pied ses sélections avec les Diables Rouges, il fut un temps où c’était l’élément primordial pour être appelé en équipe nationale. Les Belges à l’étranger ne couraient pas les rues, encore moins dans les grands clubs. Etre performant au bon moment pouvait donc permettre d’être appelé en équipe nationale, ce qui a engendré quantité d’internationaux éphémères, à l’image de Christophe Grégoire.

Le Liégeois a connu une carrière faite de hauts et de bas, alternant les périodes de grande forme avec celles plus compliquées où son temps de jeu était limité. C’est à l’occasion de son passage par La Gantoise que Christophe Grégoire a pu connaitre les joies d’être appelé chez les Diables Rouges par René Vandereycken.

Les montagnes russes

Formé à Seraing puis à Liège, c’est avec les Sang et Marine que Christophe Grégoire fait ses débuts en équipe première, au crépuscule du 20e siècle. Au tournant du nouveau millénaire, le Liégeois débarque à Mouscron, en première division, et s’impose rapidement comme l’un des très bons joueurs de l’équipe. Depuis son flanc gauche, il se montre tant buteur que passeur.

Ses bonnes performances avec les Hurlus attirent forcément les regards, mais pas encore ceux de l’équipe nationale. C’est Anderlecht et Hugo Broos qui, en janvier 2005, attirent Grégoire dans la capitale. L’histoire d’amour entre les deux est toutefois de très courte durée puisque, Broos viré, il est relégué sur le banc par Franky Vercauteren. Et en fin de saison, on lui signale qu’il peut s’en aller.

Gantois et Diable

La Gantoise sent le bon coup et transfère l’ailier sans grande difficulté. Chez les Buffalos, le joueur retrouve le plaisir de jouer et s’intègre sans difficulté au noyau. Redevenu titulaire, il se montre régulièrement décisif et sort une première saison de bonne facture. Il confirme la suivante, s’affirmant comme l’un des meilleurs joueurs de flanc du pays. Ses excellentes performances trouvent leur point d’orgue au début de la saison 2007-2008. Lors des quatre premières journées de championnat, Grégoire inscrit 5 buts et délivre 1 assist.

Ces performances de haut niveau lui permettent d’être appelé une première fois chez les Diables au mois d’octobre. Il jouera un match contre la Finlande (0-0) puis une dernière fois en novembre, pour aller jouer en Azerbaïdjan (0-1).

Ces sélections sont un peu comme un feu de paille puisqu’ensuite Christophe Grégoire ne portera plus jamais la vareuse des Diables. D’ailleurs, avec Gand, il se montre aussi de moins en moins performant, ne délivrant que 3 assists entre septembre et décembre.

Etranger, Charleroi et divisions inférieures

Début 2008, il quitte Gand pour Willem II. Une première expérience à l’étranger qui n’est pas véritablement couronnée de succès. En janvier 2009, il est prêté à Charleroi puis retourne à Willem II où il vit une saison moyenne qui pousse le club à ne pas le prolonger. Sans club pendant 6 mois, il retrouve Charleroi en décembre 2010. Libéré en fin de saison, il découvre les divisions inférieures avec Sprimont où il jouera jusqu’à sa retraite.

Dans la foulée, Grégoire s’est lancé comme coach, à Sprimont tout d’abord où ses bons résultats le font atterrir à Seraing. Sans club entre 2019 et 2021, il a repris Virton en début de saison, mais les résultats compliqués ont fini par avoir sa peau.

Fan de notre série ? Retrouvez ici l'histoire de Michel Wintacq.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top