Ysaline Bonaventure va découvrir le tableau final de Roland Garros

A 27 ans, la Stavelotaine Ysaline Bonaventure est enfin arrivée à décrocher sa place dans le tableau final de Roland Garros, seul tournoi du Grand Chelem qui lui manquait. Souvent malchanceuse, pas toujours au meilleur de sa forme, la gauchère a su aligner les astres en qualifications pour s’en extirper. De tous les joueurs et joueuses belges engagés cette année, elle est la petite nouvelle. Pourtant, son parcours avait failli s’arrêter dès mardi. Menée 5-3 dans le dernier set, elle n’est pas passée loin de quitter Paris plus tôt qu’espérer. Mais Bonaventure a su renverser la situation pour décrocher la victoire et la qualification.

Merci Steve Darcis

Après plusieurs tentatives avortées, celle de 2022 est donc la bonne. Sans surprise, la Belge était plus qu’heureuse. "C’est une belle récompense des efforts fournis ces derniers mois. À force de perdre chaque fois en qualifs, je pensais que Roland-Garros ne serait jamais pour moi. Mais mon staff m’avait dit de persévérer et que cela finirait par payer, si pas tout de suite, plus tard, avec les capacités que j’avais et ce que j’avais déjà prouvé. Et j’ai continué à m’accrocher, même si certains résultats cette année auraient pu être meilleurs."

Pour y parvenir, elle a notamment pu bénéficier de l’aide d’un ancien grand joueur belge : Steve Darcis. Le Liégeois aide Ysaline Bonaventure depuis quelques mois, et cela paye. "J’ai aussi toujours eu la chance de bénéficier de l’aide de Steve Darcis. Il a toujours été là pour moi quand des coaches m’ont lâché. Cela a toujours été une personne de confiance que j’apprécie énormément. Il m’aide depuis cette année, avec la Fédération et mon préparateur physique, Alexandre Blairvacq."

Face à une ancienne gagnante de l’US Open

Pour la 170^e joueuse mondiale, le tournoi débutera face à un gros morceau : Bianca Andreescu. La Canadienne de 21 ans n’est pas n’importe qui puisqu’elle avait remporté l’US Open en 2019, à seulement 19 ans. Le match, qui aura lieu ce lundi, confrontera donc directement Bonaventure avec la dure réalité de l’ocre parisien.

Toutefois, reste à voir comment Andreescu se comportera à Paris, elle qui n’a jamais fait mieux qu’un second tour dans ce deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année. Redescendue à la 72e place mondiale, elle ne fait pas figure de favorite sur une surface qui n’est pas sa préférée (elle a remporté tous ses titres sur dur). Une chance pour Bonaventure de la surprendre ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

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