L’Union est-elle réellement une simple succursale de Brighton ?

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Après le titre acquis lors de la dernière journée, le président du Club de Bruges a eu des déclarations fortes à propos de l’Union Saint-Gilloise, estimant avoir plutôt dû battre Brighton que Saint-Gilles. Tape-t-il juste ou, au contraire, est-il à côté de la plaque ?

De Pickx

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"Je n’avais pas l’impression de lutter contre l’Union mais contre… Brighton […]" Bart Verhaeghe, le président du Club de Bruges, a lancé une pique très dure à l’encontre de l’Union Saint-Gilloise, juste après le titre remporté par son club suite à la victoire à l’Antwerp (1-3). Le président des Blauw en Zwart estime que l’Union n’est pas un club sans moyen et qu’elle profite aisément de l’argent du club de Premier League. "Ce club avait l’image d’une équipe qui luttait avec de faibles moyens au sommet du classement. Mais en tant qu’homme d’affaires, je vois les choses différemment." Par ces propos, Verhaeghe a voulu mettre en avant le côté bien belge du Club de Bruges, ajoutant que ce couronnement était positif pour le football belge.

Le président brugeois a-t-il raison ? Pas vraiment et on peut dire sans se tromper qu’il tape à côté de la plaque pour plusieurs raisons. A plusieurs niveaux, l’Union n’est pas le faux-petit qu’il juge, mais bien un vrai petit club de D1A, quoi qu’il en dise.

Petit budget

Le Club de Bruges possède le plus gros budget de Jupiler Pro League. Son titre, finalement, n’est que logique si on s’appuie uniquement sur cet argument. Les choses sont bien différentes du côté de l’Union puisque les Saint-Gillois affichaient le deuxième… plus petit budget de la série. Les moyens financiers énormes de Brighton (à l’échelle belge) ne se sont donc pas vraiment fait ressentir dans le budget de l’USG.

Cela se remarque notamment dans le budget consacré aux transferts. Depuis que l’Union a été repris par le club anglais en 2018, 3,15 millions d’euros ont été dépensés pour acquérir des joueurs. A titre de comparaison, le Club de Bruges a dépensé… 117,5 millions sur le même laps de temps, dont près de 55 rien que cette saison ! On se demande qui profite de gros moyens financiers.

Peu de mouvements de joueurs

On pourrait se dire que l’Union n’a pas vraiment besoin de dépenser et peut profiter de Brighton pour se faire prêter des joueurs. Mais là encore, l’argument ne tient pas. Lors de la saison 2018-2019, un seul joueur (Percy Tau) a rejoint l’Union en provenance de Brighton. La saison suivante, un seul aussi (Soufyan Ahannach). En 2020-2021, seul Alex Cochrane est arrivé en prêt tandis que cette saison ils sont deux : Kaoru Mitoma et Kacper Kozlowski.

Et quand on regarde l’apport de ces joueurs, il est assez inégal. Percy Tau avait disputé 35 rencontres, étant l’une des révélations en D1B mais Ahannach n’a joué que 27 minutes en championnat, Cochrane 7 matchs avant de se blesser et d’être out tout le reste de la saison, ne participant donc pas pleinement au titre de l’équipe. Cette saison, Mitoma s’est bien imposé dans l’effectif, avec 7 buts et 4 assists en 26 matchs, mais ce n’est pas le cas de Kozlowski qui n’aura joué que 9 matchs pour 215 minutes depuis le mois de janvier. On peut donc considérer qu’en 4 saisons, à peine 2 joueurs ont réellement eu un impact sur les résultats de l’Union.

En réalité, Bart Verhaeghe essaye de justifier les difficultés de son équipe à aller chercher un troisième titre consécutif alors qu’un club promu a fait la course en tête pendant presque toute la saison et que les habituels concurrents de Bruges (Gand, Antwerp, Genk, Anderlecht, Standard) ont vécu une saison compliquée par moments ou tout le long, les empêchant de réellement concurrencer les Brugeois. Mais peut-être le président brugeois a-t-il du mal à admettre que son équipe était moins forte que lors des précédentes saisons ?

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