Il était une fois un Diable : Philip Haagdoren

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En cette année 2022, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Philip Haagdoren.

De Pickx

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Comme c'est souvent le cas dans notre rubrique, Philip Haagdoren n’aura porté qu’une seule fois le maillot des Diables rouges, en 1997. Mais son histoire est sans doute plus intéressante que celle d’autres joueurs. En effet, la sélection belge, c’est avant tout une histoire de famille chez les Haagdoren puisque 30 ans avant Philip, c’est son père, Alfons, qui a eu l'honneur de porter le maillot national. 

Tel père, tel fils

Pour connaitre l’histoire du fils, commençons par celle du père. Né durant la guerre à Overpelt, Alfons Haagdoren n’a jamais vraiment connu le haut niveau en Belgique, à l’inverse de son fils. Il débute en Division 3 avant de rejoindre le promu en D1, le Racing White en 1965. Si l’équipe joue le maintien, le milieu de terrain multiplie malgré tout les bonnes performances et se fait remarquer par le sélectionneur en 1967, Raymond Goethals. 

Le 8 octobre de cette année, il dispute la rencontre face à la Pologne qui se solde par une défaite aux côtés de Jean Nicolay, Georges Heylens ou encore Paul Van Himst. Il sera encore appelé cinq fois mais jamais plus il ne montera sur la pelouse. Un chemin imité par son fils, Philip, né en 1970 à Lommel même si lui, il va connaitre le plus haut niveau de notre football.

Champion de Belgique

Philip Haagdoren débute le football dans le club de sa ville, Lommel, avec qui il rejoint la D1 en 1992. Il tape dans l’oeil des recruteurs d’Anderlecht et rejoint les Mauves en 1993. Capable de jouer au milieu mais aussi en attaque, il réalise avec le club de la capitale le doublé coupe-championnat en 1994. En 1995, il remporte son deuxième titre de champion de Belgique avant d’être prêté à Beveren pour un an. 

Il se retrouve finalement au Lierse la saison suivante et en devient une pièce maîtresse. En 1997, les Lierrois remportent le championnat. Un troisième sacre pour Philip Haagdoren qui va être récompensé de la meilleure des manières à la fin de cette saison réussie tant sur le plan individuel que collectif. 

Une cap et puis s’en va

30 ans après son père, Philip va donc connaitre les joies de la sélection belge. Le 7 juin, il va célébrer sa seule et unique cap avec les Diables Rouges lors d’un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1998 en France. Les Diables s’imposent assez facilement 6-0 face à Saint-Marin au stade Roi-Baudouin. 

A un quart d’heure du terme, Georges Leekens décide de lancer le Limbourgeois qui remplace alors Emile Mpenza. Un quart d’heure pour profiter et c’est tout pour Philip Haagdoren. Il sera encore appelé quatre fois avec les Diables Rouges mais, comme son père, il ne foulera pas la pelouse. Il ne fera pas non plus partie des 23 joueurs qui prendront part au Mondial chez nos voisins. Il terminera sa carrière en 2007 au Lommel Sportkring, avant d’en devenir l’entraineur. 

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