Jérôme Truyens, des JO avec les Red Lions au titre avec son Racing

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Après 81 années d’attente, le Racing a retrouvé le chemin du titre national en hockey. Un sacre attendu de longue date et symbolisé par un homme : Jérôme Truyens. Un véritable clubman qui aura tout connu dans sa carrière et qui le mérite plus que nul autre.

De Pickx

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Qu’elle peut être frustrante, la carrière d’un sportif de haut niveau. Et Jérôme Truyens ne nous contredira pas. Au Racing depuis plus de deux décennies, il aura tout connu avec son club, mais rarement le succès ultime. Toutefois, toutes ces frustrations peuvent avoir une conséquence particulière : une fois le sacre tant attendu obtenu, la joie n’en est que plus belle. Et ça aussi, Jérôme Truyens le confirmera.

Car, à 34 ans, cette saison fut enfin la sienne et de son club, le Racing. Après 81 années à courir après un nouveau titre national, les hockeyeurs de Uccle ont enfin touché le Graal, ce week-end face à La Gantoise. Un titre qui récompense des années d’efforts et de don de soi pour tous les joueurs, mais encore plus pour Truyens qui fut l’un des grands monsieurs de ce sacre en ION Hockey League.

"Quand on joue dans un club qui est si formidable, qu’on a des infrastructures et des joueurs de qualité, une direction qui nous soutient, on n’a pas envie d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs », commentait le joueur à La Libre Belgique. « Je me sens bien dans mon club, je suis avec mon meilleur pote qui est dans les cages. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre à notre club en décrochant ce titre."

L’homme de Pékin

Enfin sacré avec le Racing, Jérôme Truyens ne l’aura pas été avec les Red Lions puisqu’il a tiré un trait sur l’équipe nationale après les Jeux Olympiques de Rio en 2016 où la Belgique y a décroché l’argent. Pourtant, Truyens est une sommité du hockey belge. Il a fait partie de cette génération en or et est de ceux qui ont amorcé le virage vers le top mondial.

En 2007, lors du championnat d’Europe à Manchester, qui servait de qualification pour les JO 2008, c’est lui qui envoie la Belgique à Pékin. Seuls les trois premiers étaient assurés d’aller en Chine, et, battue en demi-finale, la Belgique devait se farcir la petite finale contre l’Allemagne. C’est à la dernière seconde que Truyens inscrivit le but libérateur. "Cette étape a été un tournant. Seuls les passionnés connaissent ce but car le hockey était peu médiatisé à l’époque. J’avais annoncé à l’équipe que je marquerais un tel goal. C’était un instant vraiment spécial."

Il aura connu Pékin, Londres et Rio, mais pas Tokyo où les Red Lions ont, enfin, décroché l’or. Ni même la victoire aux championnats du monde et d’Europe. Truyens est parti trop tôt. Et, finalement, ce titre avec le Racing n’est que mérité car voir un tel joueur terminer sa carrière sans un trophée majeur aurait laissé un goût amer, de trop peu.

Il jouera encore un an avant, probablement, de mettre un terme à sa carrière. Nul doute qu’il aura à cœur de partir sur un nouveau sacre, pour éviter que le Racing attende à nouveau 81 ans.

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