Il était une fois un Diable : Wilfried Delbroek

Sports |

En cette année 2022, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Wilfried Delbroek.

De Pickx

Partager cet article

Si d’ordinaire, nous évoquons dans cette série des Diables rouges qui n’ont connu qu’une ou l’autre sélection, cette fois-ci, ce sera différent puisque Wilfried Delbroek a passé une première moitié d’année 1999 assez chargée. En effet, ce milieu de terrain mais surtout défenseur central a pris part à deux rassemblements de l'équipe nationale pour un total de cinq sélections. Mais son passage sera malgré tout éphémère et pas dans les annales de l’histoire des Diables rouges.

Valeur sûre à Genk

Passé dans sa jeunesse par le SSD Opoeteren et le Patro Eisden, ce natif de Maaseik signe son premier contrat professionnel en 1991 à Overelpt Fabriek, en Division 3. Fort d’une monté en 1994 et de bonnes prestations, il rejoint le KRC Genk, lui aussi pensionnaire de D2. Très vite, Wilfried Delbroek devient indéboulonnable dans cette équipe ambitieuse qui terminera vice-championne et accédera à la D1. 

Une première saison dans l’élite qui se termine avec une qualification pour la Coupe Intertoto que Delbroek découvre en juin 1997. Genk connait une nouvelle très bonne saison avec une deuxième place derrière Bruges et le gain de la Coupe de Belgique, premier trophée important de l’histoire des Limbourgeois. La Coupe des vainqueurs de coupe attend Genk qui se hissera en huitièmes de finale tout en parvenant a être sacré champion de Belgique en 1999. Il faut dire qu’aux côtés du travailleur Wilfried Delbroek, on retrouve des Strupar, Oularé, Hasi… Du solide ! 

Que des amicaux

Les bonnes prestations de Delbroek tapent dans l’oeil du sélectionneur fédéral de l’époque : Georges Leekens. Il porte le maillot des Diables rouges pour la première fois le 3 février 1999 lors d’un duel amical face à Chypre au cours du quel il monte pour les cinq dernière minutes. Dans les jours qui suivent, il est titulaire et joue l’intégralité des rencontres, qui se soldent par des défaites, face à la Grèce et la République tchèque.

Il loupe le rassemblement suivant avant de revenir fin/début juin pour participer avec la Belgique à la Kirin Cup opposant les Diables rouges au Pérou et au Japon. Il est titulaire lors des deux partages mais pas pour la dernière joute du rassemblement contre la Corée du Sud. Dans la foulée, Robert Waseige remplace Georges Leekens et le défenseur central ne reverra plus jamais la sélection. 

Parcours inédit en Europe

Après cette aventure internationale, de retour à Genk, il découvre la Ligue des champions où le club est éliminé dès les éliminatoires par Maribor. La victoire en Coupe de Belgique sauvera la saison des Genkois qui passent à côté en championnat. Il découvre en 2000 la dernière compétition européenne : la Coupe UEFA où le club est là aussi éliminé dès les premiers tours. Il aura ainsi participé aux quatres coupes européennes en quatre saisons. 

Il se blesse ensuite et ne participe pas au deuxième sacre de Genk en championnat. Il ne retrouve pas sa place de titulaire à son retour et est prêté en janvier 2003 à Heusden-Zolder en D2, où il connait une nouvelle blessure. Le club remporte le tour final avec Wilfried Delbroek sur sa ligne arrière et accède à la D1. Son prêt se prolonge et ses équipiers le désignent même comme capitaine.

Mais il n’empêchera pas le club de faire l’ascenseur et de descendre dès la saison suivante. En 2004, il s’engage avec Tongres en Division 3 où il est joueur et entraîneur-adjoint. Il met un terme à sa carrière professionnelle en 2006 mais poursuit son aventure en provinciale jusqu’en 2010 au Cobox’76. 

Fan de notre série ? Retrouvez un autre Diables Rouge,
Dimitri M’Buyu.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top