Entretien avec ShadooW, joueur FIFA pour le Standard de Liège et eDevil

Info | Découvrez notre interview avec ShadooW, joueur FIFA pour le Standard de Liège et eDevil !

De Proximus

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Engagé sous les couleurs du Standard de Liège depuis maintenant trois ans et sous le maillot belge grâce à ses titularisations en eDevils, Quentin “ShadooW” Vande Wattyne est une figure connue et reconnue de la scène FIFA belge. Champion national en 2019, le joueur fait maintenant partie des vétérans de la scène et n’a pas perdu une once de talent. Alors qu’il est bien placé pour se qualifier aux play-offs de la Proximus ePro League, notre championnat national, le Liégeois nous a accordé quelques minutes entre deux entrainements. Juste le temps d’aborder le nouveau format de 2V2, sa titularisation en eDevils et son parcours en ePro League.

Salut ShadooW. On va commencer par la question classique, avec laquelle on débute toutes nos interviews. Comment te portes-tu ?

Actuellement je me sens très bien. Je suis en super forme, que ça soit au niveau de mes résultats en Proximus ePro League, à l’international avec les eDevils ou même personnellement ! J’espère que ça va continuer comme ça car les play-offs de la ePro League ainsi que la dernière semaine des FIFAe Nations Series arriveront vite.

Parlant des FIFAe Nations Series, la Belgique sort actuellement de la troisième semaine de qualifiers. Comment vois-tu votre performance jusqu’ici ?

Même si on a pas réussi à éviter la relégation lors de la troisième semaine, je pense vraiment qu’on a pas fait un mauvais résultat dans l’ensemble. Certaines des équipes qu’on a joué, comme l’Italie, l’Espagne et la Suède, font partie des favorites dans la compétition. C’est sûr qu’il nous a manqué pas mal de réussite face à des nations qui étaient totalement à notre portée. Je pense, par exemple, à ce match face à la Roumanie où on s’incline alors qu’on peut aller chercher quatre points sur les six. Le groupe avec lequel on a participé à la dernière semaine (Stefano Pinna, Gilles Bernard et ShadooW) évolue vraiment bien ensemble. Ça se ressent autant en dehors des matchs que sur le terrain.

L’année passée, vous aviez réussi à vous qualifier avec Stefano pour le Main Event, avant que l’évènement soit annulé. Le fait de re-disputer les qualifications cette année, ça ne donne pas une petite envie de prendre sa revanche pour enfin disputer le Main Event ?

Si bien sûr ! La compétition a été incroyable et en plus c’était une première qualification pour la Belgique. Malheureusement, les évènements sont tels qu’on les connait et tout le travail qu’on avait mis dans notre entrainement a été un peu vain. L’objectif de cette année est clair : réiterer l’exploit de se qualifier.

Stefano Pinna, Zak Bentato et ShadooW – © RBFA

On a vu beaucoup de changements faits dans l’effectif par votre coach au cours des différentes semaines de qualification. Il vous manque quoi pour trouver la formule parfaite ?

Personnellement, je pense qu’on a montré un niveau déjà élevé au cours de la dernière semaine. Il nous manquait un peu de réussite. Si on travaille encore un peu plus avec ce groupe, je pense sans aucun doute qu’on peut aller chercher un beau résultat et la qualification en mai. On verra ce que Michael, notre coach, décidera pour la dernière semaine de qualification. Sachant qu’elle ne comptera pratiquement pas, peut-être qu’il essayera une nouvelle composition ? Le plus important c’est de se focus sur le mois de mai, où aura lieu le qualifier de la dernière chance, et être prêt à ce moment-là.

Au vu du format de 2v2, inséré cette année par EA dans certains circuits, comment se passe votre préparation pour ce genre de compétition ?

La Fédération organise des bootcamps avant chaque gros rendez-vous. Ça nous l’occasion de nous entrainer en 2v2, une chose qu’on a pas beaucoup l’occasion de faire au cours de l’année et qui nous permet bien entendu de mieux nous connaitre sur le terrain. Bien entendu, je connais les joueurs et leur style de jeu pour avoir déjà évolué contre certains en ePro League mais apprendre à jouer ensemble c’est totalement différent.

D’autant plus que les FIFA eNations Series représentent la seule compétition disputée dans ce format tout au long de l’année.

Exactement. Le format a été introduit cette année par EA Sports mais n’est utilisé que dans une seule des compétitions majeures. Ça limite un peu le temps qu’on peut se permettre de mettre à l'entrainement, alors que tous les autres tournois sont disputés en 1v1. Je serais bête de mettre ne serait-ce que 40% de mon temps d’entrainement dans un format que je ne vais que peu pratiquer sur l’année.

“Mon plus grand adversaire, c’est moi-même.”

Au vu de la nouveauté que le format représente, comment te sens-tu dans ce genre de rencontres ?

Soyons honnêtes, je pense que n’importe lequel des joueurs de FIFA te dira qu’il se sent plus à l’aise en un contre un. Tu as le contrôle de toute l’équipe et tu as donc forcément une maitrise bien plus grande sur les choix effectués. Personnellement, je sais que j’ai un style assez particulier et je suis conscient que c’est parfois compliqué pour mes teammates, de s’adapter à moi pour créer un jeu collectif.

Il y a quelques mois, Abdullah Waiss (KRC Genk Esports) nous parlait de la bonne ambiance qui régnait au sein des joueurs belges. C’est un avis que tu partages ?

Franchement, la communauté belge s’aide vraiment beaucoup. Bien entendu, il y a toujours des joueurs avec qui on s’entend mieux. La barrière linguistique joue beaucoup aussi. Ne parlant pas très bien néérlandais ou anglais, j’ai par exemple plus tendance à aller vers les joueurs francophones, mais ça ne m'emêche pas de discuter avec GIlles Bernard ou Stefano lors de nos sélections. 

Parlons un peu de la Proximus ePro League. Actuellement, tu es classé septième au général, sans être jamais descendu au-delà des places qualificatives. Comment envisages-tu la suite ?

L’objectif principal était le top8 et les play-offs. Ça a toujours été le minimum syndical pour moi, surtout quand on représente un club comme le Standard. Une fois que les play-offs auront démarré, c’est un tout autre tournoi qui débutera. Il nous reste trois matchs et j’ai encore des concurrents directs à affronter : l’Union Saint-Gilloise, Zulte Waregem et Courtrai notamment. Ça va être des matchs importants si je veux aller chercher une place dans le haut du top 8 et envisager les play-offs de la meilleure manière.

Une partie des joueurs de la Proximus ePro League – © Eleven Sports

Tu dis que les play-offs sont un tout autre tournoi, en quel sens ?

On l’a bien vu l’année passée : les derniers des places qualificatives peuvent totalement se retrouver en finale. Je pense vraiment que chacun a ses chances de remporter le championnat, qui plus est au vu du niveau plus élevé de la ligue cette année.

Tu t’es organisé de manière différente pour t’entrainer en cas de qualification en play-offs ?

On a prévu un bootcamp avec le Standard de Liège. De manière générale, je sais que pour me sentir confortable en compétition, je dois jouer beaucoup. Vraiment beaucoup. Je ne vais pas changer ma manière de faire.

Au vu de tes résultats, tu sembles être l’un des joueurs qui maitrise le mieux le changement vers le mode FUT. C’est quelque chose qui t’a demandé un travail d’adaptation particulier ?

Personnellement, c’est un changement qui m’a plutôt arrangé car je faisais déjà beaucoup de compétitions FUT, que ce soit l’année passée ou avant. Bien entendu, ça m’a demandé un minimum d’adaptation au vu des règles spécifiques à la ePro League (les joueurs doivent composer leur équipe en se servant de joueurs belges, d’ex ou actuels joueurs de Jupiler Pro League et en alignant en minimum deux joueurs actuels de son club; ndlr). On a pas vraiment de joueurs très techniques et donc on doit se baser sur notre construction de jeu globale plutôt que sur des individualités très fortes.

Pour terminer, il y a un adversaire qui t’effraye plus que les autres à l’aube des play-offs ?

Ça va paraitre bateau, mais mon plus gros adversaire c’est définitivement moi-même. “Rires” La réussite va bien entendu jouer dans l’équation mais selon moi c’est vraiment le mental qui va faire la différence. Ça va être un gros travail pour être prêt le jour J.

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