Que se passe-t-il avec Jack Hendry au Club de Bruges ?

Tout d'abord, parole à la défense ! Après une entrée en matière pour le moins poussive où il devait encore trouver ses marques au sein de son nouveau club, Alfred Schreuder semble avoir trouvé la formule gagnante ces dernières semaines en championnat en enchaînant les victoires convaincantes. Malgré le couac en Coupe de Belgique, le Club de Bruges est revenu à sept unités de l'Union Saint-Gilloise alors que les playoffs 1 arrivent à grands pas. En dehors de la défaite subie face à La Gantoise, assurément la bête noire des Gazelles cette saison, aucune équipe ne résiste pour l'instant aux hommes de la Venise du Nord. Difficile donc de changer une équipe qui gagne et tant pis pour ceux qui ont porté le Club jusqu'ici.

Attention à ses arrières !

Beaucoup d'observateurs s'accordent pourtant à dire que la défense des Blauw en Zwart est loin d'être une assurance tous risques. Déjà sous Philippe Clement, chaque élément de l'arrière-garde a fait tour à tour l'objet de critiques. Que ce soit Simon Mignolet dans les cages ou les rocs devant lui, à commencer par Stanley Nsoki dont les erreurs ont pris naturellement une plus grande ampleur en Ligue des champions. Mais celui qui a payé au prix fort l'inconstance de la défense du champion en titre, c'est bien un certain Jack Hendry. De transfert panique à meilleure recrue, le robuste défenseur était un titulaire indiscutable sous Philippe Clement. Après avoir écopé de deux rouges, en championnat face à l'Union et en Coupe à l'aller à Gand, et être devenu nettement plus friable depuis l'arrivée d'Alfred Schreuder, l'Écossais a cependant perdu du crédit auprès de son nouvel entraîneur.

Sur le banc lors des cinq derniers matchs de Jupiler Pro League, Jack Hendry est contraint d'observer le trio Mata-Nsoki-Mechele à l'oeuvre depuis le 2 février. Pire encore, le joueur de 26 ans est désormais obligé de grignoter des minutes de jeu... chez les espoirs ! Mais comment peut-on expliquer un tel revirement de situation ? Le changement de style de jeu du Club de Bruges, qui expose beaucoup plus sa défense avec un jeu plus ouvert, est sans doute l'une des explications. Sans véritable '6' dans l'entrejeu, les partenaires de Denis Odoi poussent la défense à commettre plus de fautes et à couvrir davantage d'espaces. Et si la relation entre Jack Hendry et son coach s'était également tendue ? S'il s'agit ici de supputation, les visages d'autres cadres comme Ruud Vormer ou Bas Dost montrent tout de même que certains choix ont du mal à passer au stade Jan Breydel. Une donnée qui pourrait bien entrer en compte dans la lutte pour le titre dans les semaines qui viennent.

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— ClubNXT (@ClubNxt) March 7, 2022

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