La Major League Soccer, nouveau vivier de talents pour l’Europe

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Pendant des années, la Major League Soccer (MLS) a eu l'image d'une "maison de retraite" pour les joueurs de football européens. Nombreux s'y sont rendus dans les derniers mois de leur carrière pour récupérer un peu d'argent. Ce n'est plus le cas, car de plus en plus de jeunes talents américains se retrouvent dans les grands championnats européens, comme en Bundesliga, par exemple.

De Pickx

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Ces dernières années, les clubs belges ont déjà fait des affaires avec des équipes de la Major League Soccer. Michael Murillo (Anderlecht), Marc McKenzie (KRC Genk), Chris Durkin (Saint-Trond), Tajon Buchanan (Club de Bruges) et d'autres ont réalisé des transferts de la MLS à la Jupiler Pro League. Avec souvent du succès à la clé.

17 millions d'euros

Depuis un certain temps, les clubs de la Bundesliga s'intéressent également aux États-Unis et au Canada, où ils peuvent dénicher de nombreux talents. En janvier, Augsbourg a acheté le jeune Américain de 18 ans Ricardo Pepi au Dallas FC pour pas moins de 17 millions d'euros. Il est devenu le joueur américain le plus cher de l'histoire à être formé en MLS. Ces dernières années, la MLS a fait le pas vers une politique moderne. Les clubs ont changé leur fusil d'épaule et ont fait de la ligue un tremplin vers l'Europe. Les clubs sont riches et vont souvent en Amérique du Sud pour acquérir de jeunes talents, afin de les vendre ensuite aux clubs européens pour de grosses sommes d'argent. 

En outre, ils ont également fait de grands progrès dans la formation des jeunes et il y a eu d'énormes investissements dans les installations des centres de formation. Ceux de nombreux clubs américains font même partie du top mondial. Les Américains et les Canadiens ont d'abord observé les équipes européennes et ont voulu imiter la recette du succès. Cela semble fonctionner. 

Au top en 2026 ?

L'attrait est énorme et les ressources sont là aussi. Alors que par le passé, l'attraction principale était constituée de grandes célébrités telles que David Beckham ou Thierry Henry, qui étaient sur la fin, il existe désormais un équilibre plus sain. Le Toronto FC a même réussi à obtenir le meilleur joueur de Naples avec Lorenzo Insigne. En Amérique, ils aiment toujours le spectacle, mais en combinaison avec de bons jeunes. Il existe une vision à court et à long terme. Les États-Unis veulent aussi devenir une superpuissance du football et les nombreux Américains qui impressionnent en Europe sont une grande valeur ajoutée. 

Ils peuvent servir d'exemple aux enfants de 6 à 12 ans pour les convaincre de choisir le "soccer" plutôt que les sports qui sont plus populaires que le football aux États-Unis depuis des décennies. Avec Christian Pulisic (Chelsea), Sergiño Dest (FC Barcelona), Weston McKennie (Juventus), Giovanni Reyna (Dortmund), Brenden Aaronsen (RB Leipzig), Timothy Weah (Lille) et d'autres, il y a désormais pas mal de joueurs qui font parler d'eux dans les grands championnats européens. L'équipe nationale est de plus en plus forte. Les États-Unis peuvent-ils enfin utiliser leur énorme potentiel ? En 2026, la Coupe du monde se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, avec l'équipe des États-Unis comme candidate au titre mondial ?

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Samedi 26 février 

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