Qui est Kim Meylemans, la porte-drapeau du skeleton belge ?

Sports | Kim Meylemans a terminé à une quelque peu décevante 18e place de l'épreuve de skeleton des Jeux olympiques de Pékin après le quatrième et dernier run samedi. Malgré une préparation loin d’être idéale, l'athlète belge n’a rien lâché. Mais comment est-elle devenue skeletoneuse?

De Pickx

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Kim Meylemans est née il y a 25 ans en Allemagne de parents belges qui exploitaient une écurie de chevaux de sport. Dans sa jeunesse, Kim s’essaye à l'équitation mais réalise rapidement qu’elle est allergique aux poils des chevaux. Adolescente, elle intègre un centre pour asthmatiques et amateurs de sports d'hiver près du lac Königssee, dans les Alpes allemandes.

Non loin de cet institut, une piste de bobsleigh attire son attention. La jeune femme tombe bientôt amoureuse du skeleton, un sport d'hiver dans lequel l'athlète est allongé à plat ventre sur une luge et tente de parcourir une piste de bobsleigh le plus rapidement possible. Meylemans prend goût à l'adrénaline que lui procure cette discipline et continue à travailler sa technique dans le sud de l'Allemagne.

Révélation internationale

Avec succès, puisque les premiers résultats arrivent. En 2017, l’athlète termine cinquième des Championnats du monde. En 2018, elle participe pour la première fois aux Jeux olympiques d'hiver à Pyeongchang mais ne peut faire mieux qu’une 14ème place, loin derrière les grandes nations disposant de beaucoup plus de budget et donc d’un meilleur matériel. 

Cette période fut, selon la skeletoneuse, la plus difficile de sa carrière, mais elle va rapidement se ressaisir. En 2019, par exemple, elle décroche la médaille d'argent aux Championnats du monde juniors. En 2021, Meylemans termine deuxième de la Coupe du monde et remporte le deuxième run de la compétition test à Pékin.

Une préparation bouleversée

Notre compatriote a vécu des jours riches en émotions depuis son arrivée à Pékin. Testée positive au coronavirus, elle avait été placée en quarantaine. Alors qu'elle pouvait rejoindre le village olympique à Yanqing, elle avait été emmenée dans un autre hôtel-quarantaine avant de pouvoir finalement revenir au village olympique. Pour ne rien arranger, elle s'était également blessée aux ischio-jambiers mercredi.

Difficile donc d'entamer la compétition sereinement dans de telles conditions. Meylemans n’a finalement pu faire mieux qu’une 18e place samedi. Onzième à l’issue des trois premiers runs, l’athlète qui espérait intégrer le top 10 a dégringolé dans le classement après une dernière descente émaillée de nombreuses erreurs. Avec un chrono total de 4:11.34, elle pointe à 3.72 secondes de la médaillée d’or allemande Hannah Neise.

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