Découvrez ‘La Jungle’ et ses vibrations transe-rock inégalables

Musique |

Avec la nouvelle série ‘Monologue’, Proximus Pickx célèbre les talents belges installés ou émergents. Parmi eux, le duo ‘La Jungle’, groupe transe-rock à l’énergie inégalable. Mathieu, à la guitare, et Rémy, à la batterie, vous invitent dans un voyage musical entre les styles, les influences et les vibrations. Découvrez cette pépite bien de chez nous. 

De Pickx

Partager cet article

Votre style musical est unique, comment le décririez-vous ? 

LA JUNGLE : "On est un duo guitare-batterie qui fait du rock, avec des influences kraut, transe, un peu électro aussi. On aime bien dire qu’on fait de la transe, ça résume à la fois le mélange des styles musicaux et l’expérience qu’on veut faire passer lors de nos concerts. Celle de la transe, de la vibration." 

Il y a peu, voire pas de chant dans vos musiques. Comment la voix s’incorpore dans vos morceaux ? 

LA JUNGLE : "On voit le chant comme un instrument. Sur notre dernier album, il y en a un peu plus, et pareil sur le suivant. Mais ce n’est jamais avec une volonté de faire une chanson avec des paroles. C’est plutôt une mélodie qui s’impose à nous. Ça arrive par accident, ça surgit au moment où on compose sans qu’on le cherche vraiment. On n'a pas pour objectif de raconter une histoire, mais plutôt de faire vivre des sensations. On veut que ça reste abstrait, dans les métaphores, que les quelques couplets puissent être interprétés de n’importe quelle façon."

Votre message se ressent davantage qu’il n’est dit. On peut y lire la chute de la société, le rapport compliqué avec la nature qui reprend ses droits… Le tout sans être donneur de leçons. C’est voulu pour vous ? 

LA JUNGLE : "Notre message, on le communique surtout via le titre de l’album, une illustration, une ambiance dans les chansons… Mais on ne veut pas devenir un groupe politique. On partage surtout un ressenti, et un constat. Par exemple, notre troisième album a été composé en pleine période des gilets jaunes en France, où les grands s’opposaient aux petits. Ça inspire une ambiance, mais on ne cherche pas à être révolutionnaires. On raconte ce qu’il se passe autour de nous, ce qu’on entend à la radio et ce que ça nous fait ressentir. Forcement, ça nous touche, alors ça finit par sortir. C’est surtout un constat, pas une engueulade ou un ordre, et encore moins un hymne à la révolution." 



Les concerts font partie intégrante de l’expérience de ‘La Jungle’, ce n’est pas pour rien que vous en avez fait près de 500 ! En quoi vos lives apportent une dimension différente à vos chansons ?

LA JUNGLE : "En concert, on ne jouera jamais deux fois la même chanson. On peut se permettre de la réinventer à chaque fois. Les chansons sont plus longues, on peut laisser trainer une intro, partir en impro, remodeler une chanson. Tout est organique, avec la guitare et la batterie posées sur des loops. Si on utilisait des claviers et des samples, les sons se ressembleraient tout le temps. Ici, il y a une réinterpretation et on se permet de surfer avec l’imperfection. On laisse les accidents arriver, parce qu’au final ils font partie de la musique comme ils font partie de la vie."

La pandémie et l’état instable du secteur de la musique et de la scène vous ont poussé à adopter un autre rythme. Comment l’avez-vous vécu ? 

LA JUNGLE : "On a profité de chaque fenêtre de liberté pour revenir sur scène. L’année dernière, on a quand même fait 65 concerts entre juin et décembre. Puis quand les salles referment, on se consacre davantage à nos autres projets. Il y a la composition de nouveaux morceaux, mais aussi le dessin, les vinyles, les doubles cassettes, les collaborations. On gère tout nous-mêmes, donc même quand on sort du rythme hyper sportif des concerts, on a toujours beaucoup de boulot. Il va de toute façon falloir vivre avec le covid, passer 6 mois en live et 6 mois sans rien. Ça nous permettra d’avancer sur nos sorties, puis de reprendre à nouveau la route."

Le moins que l’on puisse dire est que vous avez eu un confinement très productif, entre un album (‘Fall Off The Apex’), un split avec le groupe suisse ‘Hypercult’, un album remix et un double live. Quels sont vos projets futurs ? 

LA JUNGLE : "On a un nouvel album enregistré qui sortira cette année, mais on n’en dit pas plus pour l’instant. On aura aussi d‘autres sorties, comme un vinyle, une double cassette, des artworks… Il y en aura 4-5. On travaille aussi sur des collaborations avec d’autres groupes et des artistes. On sort par exemple une nouvelle bière avec la brasserie bruxelloise ‘La Source’, c’est la quatrième avec eux. Elle s’appelle la Trans Chaman."

Vous apparaissez dans un épisode de ‘Monologue’, une façon totalement différente d’interviewer des artistes. Qu’est-ce que vous en avez pensé, et qu’est-ce qu’on pourra y découvrir de vous ?

LA JUNGLE : "C’est totalement différent de ce qu’on fait d’habitude. On le voit comme une sorte d’essai cinématographique, comme un point de vue qu’on peut avoir de nous, un regard. Plutôt comme un film indépendant. On y parle moins de notre musique et un peu plus de nous-mêmes. On espère que ça permettra de toucher un nouveau public que ceux qui nous connaissent déjà, et que ce sera une invitation à nous découvrir complètement autrement."

Découvrez 'La Jungle' et bien d’autres artistes belges dans la série ‘Monologue’. ’Monologue' est maintenant disponible via ce lien sur Pickx.be et l'application Pickx.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top