Entre Françoise Hardy et Angèle, Iliona est un phénomène belge qui mélange rétro et modernité

Musique |

Véritable pépite de la scène musicale belge, en à peine un an, Iliona perce en Belgique et en France. Déjà repérée par les plus grands noms de la musique, elle a sorti deux EP qui ne laissent pas indifférents. Le deuxième, ‘Tête brûlée’ vient tout juste de sortir. Comme chaque semaine, Proximus Pickx vous dévoile un(e) artiste et voici le tour d'Iliona. 

De Pickx

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Alors que le monde se fermait en plein premier confinement, Iliona, elle, éclot musicalement comme une fleur au printemps. Elle sort sa première chanson, ‘J’ai du mal’. Une révélation. Cette somptueuse ballade nous berce dans son univers grâce à sa voix douce et nostalgique qui nous rappelle parfois Angèle. Autodidacte, elle chante, compose, enregistre ses propres chansons. Elle fait tout elle-même, de la réalisation de ses clips jusqu’à la couverture de ses mini-albums.



Comme sa compatriote, elle grandit à Bruxelles dans un famille de mélomanes. Toute petite déjà, elle se met au piano. Tout doucement, sa voix accompagne ses notes, elle interprète du Lily Allen ou encore de l’Alicia Keys. En pleine adolescence, vers l’âge de 15 ans, elle s’isole dans sa chambre et commence à écrire des chansons : elle le voit comme un défouloir où elle extériorise ses sentiments. Elle s’exprime de manière très imagée sur ses relations, elle n’a pas peur de dire les choses telles qu’elles sont, même si elles sont assez "trash". Elle touche et envoûte par sa franchise. Et parfois, quand les mots ne suffisent pas, elle compose des morceaux électro sans paroles, qui permettent aux auditeurs de s’évader. Un moment de pause musicale. C’est le cas pour ‘Wherever you hide, the party finds you’ et ‘Marguerite’.

Des influences rétro

Avant même de sortir sa première chanson, elle s’est faite entendre sur les réseaux sociaux, en reprenant le titre ‘Voilà’ de Françoise Hardy. La chanson française la guide dans son parcours et on ressent les influences de Barbara, Michel Polnareff, Claude François et Lio dans ses morceaux. Ce côté rétro, on le retrouve dans son deuxième EP, ‘Tête brûlée’, sorti le 14 janvier dernier. L’artiste de 21 ans nous fait voyager dans le temps, des années 1960 à 2000. Elle arrive à combiner à la perfection l’ancien et le nouveau. 



Depuis ses débuts, elle a fait un sacré chemin. Celle qui ne pensait pas pouvoir faire de la musique son métier devient un phénomène. En un an, elle a gravi les échelons et plait aussi bien en France qu’en Belgique. Elle attire l’attention de plusieurs grands artistes comme Patrick Bruel, Julien Doré, Benjamin Biolay et Vincent Delerm. Pour ce deuxième recueil de titres, elle s’est donc fait plus confiance et s’essaie à différents styles. Par rapport à ‘Tristesse’, ‘Tête brûlée’ est plus léger et dansant, mais garde toujours un grain mélancolique en même temps.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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