Rencontre avec Bwanga Pilipili, une des actrices principales de la nouvelle série belge 'Fils De'

Séries | Proximus Pickx a rencontré Bwanga Pilipili, une comédienne touche à tout qui tient un des rôles principaux aux côtés de Marka, N’Landu Lubansu, Mara Taquin, Camille Pistone et Béatrice Dalle dans la nouvelle série évènement 'Fils De'. Cette co-production Proximus Pickx vous emmène dans une épopée urbaine en plein Bruxelles et est à découvrir dès le 25 janvier sur Pickx Mix.

De Pickx

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'Fils de’ est une épopée urbaine et mythologique belge. Cette histoire, inspirée de faits réels, commence à Bruxelles. Un père gangster, Franck Pistone, est parti en cavale pendant 17 ans après avoir réussi le casse du siècle. Il revient à Bruxelles pour se réconcilier avec ses enfants, sentant que sa fin est proche. Ce retour déclenche une dangereuse chasse au trésor - une pile de diamants - dans Bruxelles. Dans la série, la comédienne Bwanga Pilipili tient le rôle de Safi, la mère de César (N’Landu Lubansu), un jeune qui va être embarqué dans cette histoire chaotique. 


Quel est votre parcours avant 'Fils De’ ?

Bwanga Pilipili: "J’ai repris des études sur la tard après avoir travaillé dans la communication, notamment pour les Special Olympics. Suite à un stage à l’académie de Neufchâteau, j’ai voulu devenir comédienne, alors je me suis inscrite à l’INSAS. Je suis sortie diplômée en 2012, et depuis j’alterne des projets de théâtre, de télévision et de cinéma. J’écris aussi de la poésie et du théâtre, et depuis peu je me suis lancée dans l’écriture de scénario, et j’adore ça !"

Comment avez-vous pris part à l’aventure 'Fils De' ? 

BPP: "Il y a deux raisons. Premièrement, une partie de l’équipe, Salim Talbi, Antoine Négrevergne, et Camille Pistone avaient envie de travailler avec le rappeur Isha, qui est mon petit frère à la vie et à l’écran dans ‘Fils De’. Ils avaient envie d’avoir ce personnage de rappeur dans la série. Ensuite, comme il devait avoir une soeur, ils ont pensé à moi, quoi de plus naturel ? Salim était déjà venu me voir jouer au théâtre, et Antoine avait été envoyé sur le set d’un tournage où je jouais, le courant est bien passé et ça s’est fait assez naturellement. On a tout de même fait des essais avec Isha pour jouer le jeu jusqu’au bout et en effet tout était là, le plaisir de jouer ensemble, l’écoute, il n’y avait rien à fabriquer, tout était là."  

Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ? 

BPP: "Je trouvais le projet audacieux. On a vraiment fait un travail sur les personnages et sur l’intrigue. C’est quelque chose qu’on ne voit pas souvent dans les productions francophones. En travaillant la psychologie des personnages, on comprend vraiment pourquoi ils agissent de telle ou telle manière. De plus, on arrive à se placer dans l’univers des films de gangsters tout en gardant le côté belge. Il y a aussi toute la dimension mythologique qui m’a plu, comme j’ai des reliquats d’études latines ça me parlait particulièrement. Enfin, le casting est exceptionnel, que ce soit Marka ou Béatrice Dalle, mais aussi N’Landu et mon frère, ce n’est pas courant.

Le tournage c’est bien passé avec N’Landu ? 

BPP: "Oui, c’est hyper émouvant d’assister aux premiers pas d’un acteur. Il a ce désire d’apprendre, il a d’un côté de la détermination et d’un côté un peu d’insolence, c’est agréable à voir. Et puis je suis maman d’une ado, donc oui c’était hyper naturel entre N’Landu et moi."

Vous avez déjà pu voir le résultat final ?  

BPP: "Non, j’ai vu quelques bouts par-ci par-là, mais on a un rendez-vous pour tout voir ensemble avec le reste de l’équipe. On va bingewatcher la série tous ensemble."

Bruxelles joue un véritable rôle dans la série, vous connaissez bien cette ville ? 

BPP: "Oui bien sûr, je suis une vraie bruxelloise, je suis née ici, j’ai été à l’école ici, j’ai mes quartiers c’est sûr !"

Comment vous êtes-vous préparé pour le rôle de Safi ? 

BPP: "C’était un défi puisque c’est un personnage qui évolue. Elle a un côté mère-courage, un peu fataliste au début. On la retrouve seule au salon de coiffure, à élever son fils. Au fur et à mesure, elle prendra plus d’assurance, d’ambition. C’est un personnage qui va vite prendre beaucoup d’ampleur dans la série, sans trop vous spoiler. Donc j’ai travaillé cette évolution en profondeur pour que ça ne fasse pas chiqué. Je me suis renseigné sur ce genre de personnages, comme ces femmes qui sont rentrées dans des cartels."  

Quel est votre meilleur souvenir de tournage ?

BPP: "J’en ai plein, mais j’ai particulièrement aimé une séquence avec Béatrice Dalle. Dans la scène, nous sommes en train de passer un deal dans un resto, et au fur et à mesure des prises, on a senti qu’une réplique faisait mouche, on a toutes les deux compris qu’il fallait aller chercher plus loin, et c’est devenu de plus en plus fort. Cette scène a pris une ampleur dramatique et tragique qui était complètement imprévue. On était complètement épuisées à la fin, c’est pour ce genre de moment que je fais ce métier-là.

Comment s’est passée la rencontre avec Béatrice Dalle ?

BPP: "On s’est rencontrée la première fois pour une lecture. Et c’était très touchant, j’ai simplement vu une collègue qui rencontrait une nouvelle équipe. C’était aussi surprenant parce qu’elle avait des exigences au niveau de la langue qui me plaisaient beaucoup. Par exemple, elle ne voulait pas que ce soit trop grossier ou vulgaire, on a dû élider certains mots. Et puis d’un autre côté, elle a une élégance dans son côté totalement barré, totalement rock. On s’est vraiment trouvées, et quand on s’est revues sur le plateau on était vraiment à l’écoute l’une de l’autre, c’était un plaisir. On a également en commun le fait d’avoir un petit problème avec l’autoritarisme…"
 
Quelles sont vos séries préférées ?

BPP: "Je suis assez old school, donc si je vous dis que j’aime bien de vieilles séries comme 'Columbo’, ce n’est pas très glam. Donc je vais dire une série recommandée par mon frère, c’est 'The Wire'. Énorme série, pour moi il y a un avant et un après 'The Wire'. Je peux aussi citer la série belge 'De Twaalf' qui est très bien faite. Mais de manière générale, j’ai une déformation professionnelle, je ne peux pas regarder une série, ou même aller au théâtre sans penser à la technique. Je cherche automatiquement les faux raccords, je fais attention à la lumière, j’essaye de deviner le plan suivant, etc. C’est assez infernal en fait."

Quels sont vos projets à venir ? 

BPP: "Pour l’instant, on travaille sur des sénarios. Beaucoup d’écriture, pour un court métrage, pour une série, ainsi que sur un projet de théâtre. Et sur le côté, je me lance dans l’art-thérapie. L’art m’a beaucoup apporté, et je me dis que si je peux donner un coup de main, pourquoi pas ?"

A lire aussi: Retrouvez ‘Fils de’ dès le 25 janvier, disponible dans l'option TV Pickx Mix. Pour célébrer cet événement, les clients Proximus peuvent bénéficier d’un mois d’essai gratuit. Prix de l’abonnement par la suite : 10,99 euros/mois. N’hésitez pas à regarder sur Pickx.be pour plus d’info !


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